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Retrouvailles de la famille libérale : Wade face à un impératif de survie

En tendant la main à Idrissa Seck, Macky Sall et Aminata Tall, le président Wade semble prendre une option politique sérieuse. Pour ce dernier, mieux vaut sacrifier son fils Karim plutôt que de se faire succéder par Niasse ou Tanor.


Rédigé par leral.net le Lundi 14 Septembre 2009 à 17:23 | | 7 commentaire(s)|

Retrouvailles de la famille libérale : Wade face à un impératif de survie
L’attitude actuelle des tenants du pouvoir laisse apparaître un aveu de taille : les libéraux ne sont pas dans la logique de défendre leur bilan à la tête de l’Etat avec, en toile de fond, la volonté de reconquérir l’électorat sénégalais en 2012, comme ce fut le cas en 2007. Tout laisse à penser qu’ils sont dans la posture de ceux qui veulent, vaille que vaille, assurer leur survie. La dernière sortie du député libéral, Modou Diagne Fada corrobore parfaitement une telle assertion. Le natif de Darou Moukhty soutient, en effet, que, quelles soient les divergences qui existent au sein des responsables de son parti, tout le monde doit se retrouver pour que la mouvance présidentielle conserve le pouvoir en 2012. Cette déclaration de l’ancienne tête de file des jeunesses libérales et l’inattendue visite d’Idrissa Seck au Palais, vendredi dernier, en même temps que les appels du pied de Me Wade à Macky Sall et Aminata Tall en disent long sur la panique qui règne, actuellement du côté du pouvoir. C’est que les libéraux semblent persuadés, sans le dire, que la météo politique n’augure rien de bon à l’horizon 2012 pour leur camp.
En 2007, la mouvance présidentielle avait eu la prouesse de faire passer son candidat dès le 1er tour du scrutin. En dépit des contestations de l’opposition, sans que, d’ailleurs, soient apportées des preuves que des irrégularités sérieuses aient pu entacher la sincérité du scrutin, Me Wade avait pu se maintenir au pouvoir pour un second mandat. Pourtant, à la veille de cette élection présidentielle, la situation sociale était aussi carabinée qu’actuellement. Pénurie de gaz, graves spéculations sur le riz (première denrée alimentaire du pays) au point que le gouvernement en vint à supprimer la subvention étatique sur ce produit importé et ayant entraîné sa rareté, coupures de courant intempestives avec leur corollaire de dégâts matériels considérables et de baisse de production dans les entreprises… Sans compter les inondations de 2005 ayant causé d’importants dégâts dans la banlieue. Ces fléaux ont été le lot des Sénégalais à quelques mois de l’échéance électorale. Mais, à l’arrivée et contre toute attente, le candidat Wade passe avec 55% des suffrages exprimés. L’atmosphère au lendemain de l’élection était, d’ailleurs, assez révélatrice du malaise et de la déception qui avaient frappé nombre de Sénégalais. Même dans le camp victorieux, l’on s’est gardé d’exulter, tant la surprise du résultat obtenu par son candidat restait perceptible au niveau des responsables et des militants. Mais, si Me Wade a su convaincre, à l’époque, les Sénégalais de lui renouveler leur confiance, c’est qu’il avait pu trouver un slogan salvateur. ‘ Donnez-moi un nouveau mandat pour que je puisse terminer mes chantiers ! ’, telle était la rengaine servie durant la campagne électorale. En fin politicien, le président Wade avait entamé des chantiers dont il était sûr qu’ils ne se termineront pas avant la fin de son premier septennat. Et les multiples reports du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique dont dépendait la réalisation desdits chantiers entraient dans ce schéma de trouver un thème de campagne.

En 2012, une telle stratégie politique ne saurait prospérer dans la mesure où les travaux pour lesquels Wade avait eu à solliciter de ses concitoyens un deuxième mandat seront, en principe, terminés. Aujourd’hui, face aux multiples problèmes sociaux qui assaillent les Sénégalais (inondations, coupures de courant, cherté des factures d’électricité et du coût de la vie, grèves de la faim à cause de pertes d’emplois ou d’arriérés de salaires, malaise paysan), et face auxquels le président Wade semble impuissant, l’on se demande bien avec quel thème mobilisateur il engagerait la prochaine campagne électorale. Puisque tout porte à croire que le patron du Pds sera candidat à la présidentielle qui se profile à l’horizon.

Devant tant d’équations et d’incertitudes, mais, également, face à l’alerte du 22 mars 2009, Me Wade n’a, actuellement, qu’une seule alternative : recoller les morceaux au sein de son parti et faire en sorte que ses ouailles aillent en rangs serrés à la prochaine et fatidique bataille. Pour ce faire, il a décidé de rappeler les bannis d’hier. Ainsi, après avoir reçu, pour la énième fois, Idrissa Seck, il entend prendre langue avec Macky Sall et Aminata Tall. Mais, là aussi rien encore n’est joué. Si pour le cas de Mme Tall, une entente peut être vite trouvée puisque l’ex-maire de Diourbel ne demande pas plus qu’une réhabilitation, il en est autrement pour Seck et Sall. En effet, si, malgré plusieurs conciliabules, le maire de Thiès peine à retrouver la maison du père d’où il avait été chassé, c’est que beaucoup de comptes restent à solder. Le retour de Idrissa seck sera, non seulement, synonyme de la mort politique de Wade-fils mais d’un remous aux conséquences incalculables au sein du Pds. Quant à l’ancien Président de l’Assemblée nationale, pour incertaine que paraît sa réconciliation avec le locataire du palais de l’ex-avenue Roume, on voit mal comment il pourrait (re)cohabiter avec Idrissa Seck et certains responsables libéraux qui lui avaient, ouvertement, mené la guerre et poussé vers la sortie.

En prenant sur lui de rappeler ceux qu’il avait honnis hier, le président Wade s’est résolu à opter pour le moindre mal : mieux vaut sacrifier son fils et accepter de courber l’échine face à Seck et Sall que de se faire succéder par Niasse ou Tanor puisque les conséquences qui découleraient d’une nouvelle alternance risquent d’être beaucoup plus dramatiques pour lui, sa famille et son parti.

Aguibou KANE
Source Walfadjri

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1.Posté par mia le 15/09/2009 02:25 | Alerter
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na dem - na dem- na dema dema dema dem. ont ne veut plus de wade .DA FA DOY-

2.Posté par zeus le 15/09/2009 15:22 | Alerter
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Je ne vois vraiment pas le lien avec la photo de ATEPA !!!

3.Posté par zeus le 15/09/2009 15:22 | Alerter
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Je ne vois vraiment pas le lien avec la photo de ATEPA !! quelqu'un peut m'aider?

4.Posté par jah Man le 15/09/2009 18:55 | Alerter
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c'est la mm racaille Atépa égal Farba....

5.Posté par badag51 le 15/09/2009 19:41 | Alerter
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PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
Les sénégalais ont horreur de l’injustice. Ceux qui l’ignorent ne connaissent pas le Sénégal. C’est le cas du grand resquilleur qui a choisi de s’asseoir sur ce qui est dû à Bara Tall et à ses employés tout simplement parce qu’il est un grand patriote, un homme de valeur qui a refusé de contribuer à dilapider les maigres ressources dont dispose le Sénégal et à inventer des preuves contre un homme innocent dont le seul tort a été de deviner ce qui se tramait dans les cercles d’une famille et de s’y opposer parce que cela allait consacrer le recul de notre démocratie.
Aucun Sénégalais ne peut se réjouir du malheur de plusieurs autres sénégalais surtout s’il est le responsable de ce malheur. Ce qui est arrivé à ces pauvres familles qui souffrent dignement le martyr est pire qu’une inondation et cela laisse de marbre sa majesté et le prince.
Voila pourquoi nous devons être solidaires avec ces familles innocentes qui n’ont rien fait pour mériter le sort que le prince cynique leur a infligé pour punir l’intégrité d’un grand homme dont le seul tort est d’aimer son pays.
Si aujourd’hui nous sommes fatigués, c’est parce que nous ne sommes pas unis. Nous avons l’habitude de crier sur tous les toits que l’union fait la force, mais chaque fois que l’occasion de recourir à cette certitude se présente nous semblons l’oublier.
Un petit groupe fait ce qu’il veut, fait souffrir tout un peuple et chacun se contente de chercher les moyens de s’en sortir alors qu’il nous suffit d’être unis pour qu’on nous respecte et qu’on cesse de faire ce qu’on veut dans ce pays.
Nous avons le devoir de défendre tous les patriotes qui se battent pour le peuple. Oui, nous devons servir de boucliers à Bara Tall, à Latif Coulibaly, à Souleymane Jules Diop, à Papa Alé Niang, à Mara, à tous ceux qui sont persécutés par le prince et ses ouailles parce qu’ils sont des patriotes engagés.
PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
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Badag51


6.Posté par Moussa Kalaamoulaah le 16/09/2009 06:31 | Alerter
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je trouve que tous ces bla bla autours du PDS est encore une façon pour le régime de manipuler l'opinion comme il à l'habitude de faire les journalistes doive faire plus de preuve de vigilence pour camper le débat sur les véritables questions du moment. il faut voler au secours des gens qui continuent de patauger dans les eaux. le Millenium challenge account ne soulagera pas la souffrance des sénégalais! soyons plus respectueux à l'égard de mon peuple!

7.Posté par badag51 le 16/09/2009 14:24 | Alerter
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PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
Ceux qui taxent Idy de voleur ne peuvent être que des mécréants. La plupart d’entre eux doivent être des membres de la Gc qui ont conscience que leur leader est un grand rêveur qui a sous-estimé la maturité des sénégalais qui lui ont asséné une claque inoubliable avant que le livre de Latif vienne mettre un terme à son rêve insensé d’assujettir notre vaillant peuple.
Par ressentiment, ils déversent leur bile sur celui qu’ils considèrent, à tort, comme l’unique responsable de leurs déboires. Mais ils ne sont pas seuls à vitupérer Mara. Les militants de l’opposition n’arrivent pas encore à lui pardonner son exploit de 2007. A peine sorti de prison alors que ses accusateurs n’ont pu produire aucune preuve pour étayer leurs accusations malgré une mobilisation de tous les moyens de l’état, il a réussi à les battre sans peine.
Il trouble le sommeil aussi bien des tenants du pouvoir que celui de l’opposition. Tous ont été accusés par celui qui ne sait que faire cela pour vouer aux gémonies ses adversaires politiques. On préfère oublier les accusations formulées contre les autres et s’accrocher à celles contre Mara tout en étant sûr de son innocence.
De tous ceux qui ont été mis en cause, il est le seul à avoir été blanchi par la justice. De grâce qu’on ne nous parle pas de complaisance de la justice. Nous sommes témoins de tout ce que ses proches et lui ont enduré. On a été jusqu’à porter préjudice au brave Bara Tall tout simplement parce qu’il a refusé d’être leur complice dans leur volonté de fabriquer des preuves pour nuire à Mara.
Heureusement que le peuple est mûr et il sait qui sont les voleurs et sur qui il peut compter. Ceux qui croient pouvoir influencer ses choix se trompent lourdement. Ils peuvent continuer à accuser et à rêver. Le réveil pour eux sera brutal. Au lieu de saluer le geste de Rewmi pour que cela fasse tache d’huile, au lieu de se féliciter de cette action en faveur de nos compatriotes durement éprouvés par les inondations, on va chercher la petite bête et sans savoir comment ce matériel a été obtenu, on va spéculer comme savent le faire les descendants de ceux qui ont trahi toutes grandes figures de notre histoire et qui poursuivent le travail honteux de leurs ascendants.
La force de Mara est qu’il ne répond jamais aux ruades de aboyeurs sans foi ni loi car il sait que les aboiements n’ont jamais empêché la caravane d’avancer. Sans bruit, il déroule sa feuille de route et laisse ceux qui n’ont rien à dire ni rien à faire pérorer à longueur de temps.
Après avoir expérimenté toutes les stratégies imaginables et inimaginables, ses pourfendeurs seront obligés de lui tendre la main, car il est devenu, par la force des choses, incontournable.
Ceux qui ont tenté de salir sa peau ont fort à faire après la sortie du livre de Latif. Les autres ne réussiront jamais à faire oublier de sitôt tout le mal qu’ils ont fait aux sénégalais avant 2002.
Le meilleur moyen de peiner est de vouloir arrêter la mer avec ses bras.
Badag51


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