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Risque de hausse du prix du carburant: Le baril de pétrole passe de 44 à 61 dollars

Va-t-on vers une hausse du prix du carburant en 2018 ? Tout porte à le croire si l'on suit la tendance haussière du prix du baril de pétrole au niveau international. En effet, le prix du baril de pétrole au niveau international. En effet, le prix du Brent est passé, en un an, de 44 dollars à 60,5 dollars. Or, pour maintenir l'équilibre, l'Etat casquait 75 milliards Fcfa. Une situation insupportable pour le Gouvernement pris entre le marteau de la conjoncture économique et l'enclume de la présidentielle qui se profile à l'horizon.


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Novembre 2017 à 11:11 | | 0 commentaire(s)|

Risque de hausse du prix du carburant: Le baril de pétrole passe de 44 à 61 dollars
La politique sociale de l'Etat risque d’être rudement éprouvée par la morosité économique mondiale. Le baril de pétrole a connu une hausse substantielle et se trouve à 60,5 dollars et si la tendance haussière se poursuit, l'Etat qui débourse 75 milliards Fcfa annuellement, ne pourra plus supporter le différentiel pour maintenir l'équilibre.

En février 2016, le baril était au plus bas à 44 dollars (1 dollar valait 590 dollars) entraînant une baisse du prix du carburant à la pompe. A l'époque, le prix du litre du gasoil est passé de 640 à 595 Fcfa alors que le Super qui était à 785 Fcfa a chuté à 695 Fcfa. Avec une forte dose de communication sous-tendue par une politique sociale adossée sur les bourses sociales, l'Etat avait réussi son coup, même si à l'époque, le syndicaliste Cheikh Diop avait exprimé sa déception sur le caractère modique de la baisse, puisqu'il escomptait une baisse d'au moins 150 FCfa sur le litre.

Depuis lors, il y a eu une tendance haussière que l'Etat supportait par le biais du Fonds de soutien à la politique de l'énergie. En 2017, il a injecté 75 milliards Fcfa pour supporter la baisse. A 0,5 dollars (le dollars est à 564 francs), le baril frôle un point à partir duquel l'Etat ne pourra plus supporter le différentiel.

Selon une source au fait des questions de pétrole, à partir de 65 dollars le baril, l'Etat sera obligé de lâcher les brides. Toutefois, d'après lui, cela ne devrait pas intervenir avant 2018 d'autant plus que la situation des prix n'est pas régulièrement faite par le Comité national des hydrocarbure censé se réunir mensuellement pour décider d'une baisse ou d'une hausse, en fonction du cours mondial.

En cas de hausse, ce serait un véritable bémol à la politique sociale de l'Etat et un coup dur pour Macky Sall en perspective de la prochaine présidentielle d'autant plus qu'une hausse du prix du carburant entraîne ipso facto, une inflation généralisée.

La Rédaction