Les limiers de la Dic continuent à recevoir des journalistes dans les locaux de la Police judiciaire. Trois journalistes ont été convoqués dans le cadre de l’affaire du car de Police. Il s’agit de Malick Bâ, présentateur à la Rfm, Latyr Mané de l’Obs et Barka Isma Bâ, tous entendus dans le cadre de l’affaire du bus incendié devant le commissariat de Police de Dieuppeul.
Le cas d’El Malick Seck, Directeur de publication de « 24H Chrono », qui a vu sa garde-à-vue prolongée, fait craindre une inculpation pour des délits plus graves portant sur la sûreté de l’Etat ou de ses institutions. Ses avocats attendent les résultats de l’enquête de police, au moment où le Rédacteur en chef Sambou Biagui, relâché, indexe le Cpdj pour non assistance à journaliste, relate Sud Fm.
Me Demba Ciré Bathily, un des avocats du Dirpub de « 24 H Chrono », qui s’est entretenu, hier, avec El Malick Seck, fait le point de la situation. « Il a effectivement fait l’objet d’une prolongation de garde-à-vue, après 96 heures passées dans les locaux de la police. Nous en sommes toujours au stade de l’enquête de police. Pour le moment, ce qu’il faut relever est qu’on ne nous a pas encore notifié de manière claire et précise les délits qui lui seraient reprochés. Donc, il faut retenir que la garde-à-vue ayant été prorogée de 96 heures, certainement, on compte lui reprocher des délits qui seraient peut-être à voir dans la sûreté de l’Etat ou des institutions. Il n’y a qu’en cette matière que le délai peut atteindre cette longueur », explique l’avocat de El Malick Seck.
Concernant l’état moral et psychologique de son client, Me Bathily avance : « Il se porte très bien, il a le moral. Il a le sourire, il est serein et il attend que l’enquête de police se termine. Il dit qu’il est traité de manière correcte et donc, pour le moment, nous attendons simplement que cette phase soit bouclée pour que l’on sache exactement qu’est-ce qu’on entend lui reprocher. Donc l’enquête de police se déroule normalement ».
Quant au Rédacteur en chef de « 24 H Chrono », Sambou Biagui, il a été libéré après 6 heures d’audition à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles. L’interrogatoire tournait pour l’essentiel autour de son implication dans la publication de l’article accusant de blanchiment d’argent Me Abdoulaye Wade et son fils. « Cela s’est très bien passé dans l’ensemble. Les questions tournaient autour de l’affaire El Malick Seck, notre Directeur de publication, sur l’article que nous avons publié à la Une de notre journal du jeudi. Ils m’ont posé des questions et j’ai répondu, mais je voudrais d’abord féliciter la Bag de la bonne tenue des auditions. Ils m’ont demandé mon rôle dans le journal, la publication de l’édition, mon implication dans l’article. Je leur ai répondu et ils m’ont libéré donc et puis voilà ; ils ne m’ont pas demandé de revenir », raconte Sambou Biagui.
Le Rédacteur en chef de « 24H Chrono » s’est ensuite plaint de la position du Comité de protection et de défense des journalistes (Cpdj). « Concernant le Cpdj, vraiment je suis surpris par son attitude. D’abord, le communiqué dans lequel on dit que El Malick Seck est un citoyen justiciable. Je voudrais dire que El Malick Seck avait démissionné de Walfadjri, quand il était correspondant de cet organe à Thiès. Il avait démissionné parce qu’il y avait un confrère qui était incarcéré, son employeur n’avait pas suivi la marche, la journée sans press. Un confrère a des problèmes, et ce n’est pas la première fois, voilà trois fois que El Malick Seck vient au Bloc des Madeleines, il n’y a aucun membre du Cpdj qui se déplace pour venir le soutenir. Je trouve cela anormal. Il faut le rappeler, 24H Chrono est partie intégrante de ce comité-là et il a participé à toutes les actions menées par le comité. Moi personnellement, j’étais animateur principal de la marche, si vous vous souvenez », martèle Sambou Biagui, amer.
Le cas d’El Malick Seck, Directeur de publication de « 24H Chrono », qui a vu sa garde-à-vue prolongée, fait craindre une inculpation pour des délits plus graves portant sur la sûreté de l’Etat ou de ses institutions. Ses avocats attendent les résultats de l’enquête de police, au moment où le Rédacteur en chef Sambou Biagui, relâché, indexe le Cpdj pour non assistance à journaliste, relate Sud Fm.
Me Demba Ciré Bathily, un des avocats du Dirpub de « 24 H Chrono », qui s’est entretenu, hier, avec El Malick Seck, fait le point de la situation. « Il a effectivement fait l’objet d’une prolongation de garde-à-vue, après 96 heures passées dans les locaux de la police. Nous en sommes toujours au stade de l’enquête de police. Pour le moment, ce qu’il faut relever est qu’on ne nous a pas encore notifié de manière claire et précise les délits qui lui seraient reprochés. Donc, il faut retenir que la garde-à-vue ayant été prorogée de 96 heures, certainement, on compte lui reprocher des délits qui seraient peut-être à voir dans la sûreté de l’Etat ou des institutions. Il n’y a qu’en cette matière que le délai peut atteindre cette longueur », explique l’avocat de El Malick Seck.
Concernant l’état moral et psychologique de son client, Me Bathily avance : « Il se porte très bien, il a le moral. Il a le sourire, il est serein et il attend que l’enquête de police se termine. Il dit qu’il est traité de manière correcte et donc, pour le moment, nous attendons simplement que cette phase soit bouclée pour que l’on sache exactement qu’est-ce qu’on entend lui reprocher. Donc l’enquête de police se déroule normalement ».
Quant au Rédacteur en chef de « 24 H Chrono », Sambou Biagui, il a été libéré après 6 heures d’audition à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles. L’interrogatoire tournait pour l’essentiel autour de son implication dans la publication de l’article accusant de blanchiment d’argent Me Abdoulaye Wade et son fils. « Cela s’est très bien passé dans l’ensemble. Les questions tournaient autour de l’affaire El Malick Seck, notre Directeur de publication, sur l’article que nous avons publié à la Une de notre journal du jeudi. Ils m’ont posé des questions et j’ai répondu, mais je voudrais d’abord féliciter la Bag de la bonne tenue des auditions. Ils m’ont demandé mon rôle dans le journal, la publication de l’édition, mon implication dans l’article. Je leur ai répondu et ils m’ont libéré donc et puis voilà ; ils ne m’ont pas demandé de revenir », raconte Sambou Biagui.
Le Rédacteur en chef de « 24H Chrono » s’est ensuite plaint de la position du Comité de protection et de défense des journalistes (Cpdj). « Concernant le Cpdj, vraiment je suis surpris par son attitude. D’abord, le communiqué dans lequel on dit que El Malick Seck est un citoyen justiciable. Je voudrais dire que El Malick Seck avait démissionné de Walfadjri, quand il était correspondant de cet organe à Thiès. Il avait démissionné parce qu’il y avait un confrère qui était incarcéré, son employeur n’avait pas suivi la marche, la journée sans press. Un confrère a des problèmes, et ce n’est pas la première fois, voilà trois fois que El Malick Seck vient au Bloc des Madeleines, il n’y a aucun membre du Cpdj qui se déplace pour venir le soutenir. Je trouve cela anormal. Il faut le rappeler, 24H Chrono est partie intégrante de ce comité-là et il a participé à toutes les actions menées par le comité. Moi personnellement, j’étais animateur principal de la marche, si vous vous souvenez », martèle Sambou Biagui, amer.
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