La situation calamiteuse des finances publiques nationales continue de faire des dégâts dans les entreprises privées. La dernière en date est la société des Travaux publics, Hénan Chine, engagée dans les travaux de modernisation de Touba. Cette dernière pourrait bientôt mettre une partie de son personnel en chômage technique, du fait des difficultés de trésorerie que lui crée l’Etat. Il est dit que la dette de l’Aatr à cette entreprise, pour les travaux de Touba, a atteint les 12 milliards de francs Cfa.
ImageLes Chinois avaient été obligés, lundi dernier, de convoquer les délégués du personnel pour une discussion autour de l’éventualité d’un chômage technique. Si les Chinois sont arrivés à cette extrémité, c’est parce que, confient des sources dignes de foi, «l’Etat leur doit une douzaine de milliards de francs Cfa et, depuis lors, même pour le paiement des salaires des ouvriers, ils devaient mettre eux-mêmes la main à la poche, et l’Etat tardait toujours à les rembourser. Maintenant, ils ne peuvent plus continuer à payer des salaires et exécuter des travaux pour lesquels, ils ne sont pas payés».
Le directeur de la société a affirmé qu’il gardait l’espoir que la situation redevienne rapidement normale. Le directeur le confiait, d’ailleurs, hier, à l’inspecteur régional du travail que dès que les créances seront payées, les travaux vont reprendre. Pour lui, il est inconcevable que ce ne soit pas sa société qui achève les travaux d’embellissement de la ville mouride.
Sur le plan social, des négociations devraient s’ouvrir dans les prochains jours, en présence de l’inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de Diourbel, parce que les travailleurs sont sur le point d’aller en grève. D’ailleurs, pour la fête de Korité, les Chinois, devant la menace des ouvriers de saccager les locaux qui abritent leur direction, avaient fait mardi, des avances sur salaires de 15 000 francs Cfa à chacun des ouvriers. Ces derniers n’ont accepté de prendre l’argent qu’à la suite de l’entrée en scène du commandant de la brigade de gendarmerie de Touba. L’Adjudant-major Diallo leur a fait savoir qu’il les tiendrait responsables de toutes les éventuelles casses qui pourraient se produire.
Sur ces chantiers de «Touba, ville du futur», on compte plus de 250 travailleurs, dont une centaine bénéficie de contrats. Les Chinois ont depuis l’ouverture de leur chantier à Touba, plusieurs fois attiré l’attention sur eux. D’abord, la manière dont ils ont décroché le contrat de ces travaux, a plusieurs fois suscité des commentaires pas toujours tendres. Il se dit même que certains de leurs concurrents des Btp n’ont jamais désespéré de leur prendre ce marché bien juteux. Même en leur créant des problèmes en douce. Une source bien informée de Touba annonce que l’un de ces concurrents n’a pas hésité à mettre du goudron sur plusieurs artères de la cité religieuse à titre gracieux, pour s’attirer les bonnes grâces des autorités religieuses et bénéficier sans doute d’un ndiguël du Khalife, pour reprendre le marché. Mais cela n’est pas officiellement confirmé.
Source le quotidien
ImageLes Chinois avaient été obligés, lundi dernier, de convoquer les délégués du personnel pour une discussion autour de l’éventualité d’un chômage technique. Si les Chinois sont arrivés à cette extrémité, c’est parce que, confient des sources dignes de foi, «l’Etat leur doit une douzaine de milliards de francs Cfa et, depuis lors, même pour le paiement des salaires des ouvriers, ils devaient mettre eux-mêmes la main à la poche, et l’Etat tardait toujours à les rembourser. Maintenant, ils ne peuvent plus continuer à payer des salaires et exécuter des travaux pour lesquels, ils ne sont pas payés».
Le directeur de la société a affirmé qu’il gardait l’espoir que la situation redevienne rapidement normale. Le directeur le confiait, d’ailleurs, hier, à l’inspecteur régional du travail que dès que les créances seront payées, les travaux vont reprendre. Pour lui, il est inconcevable que ce ne soit pas sa société qui achève les travaux d’embellissement de la ville mouride.
Sur le plan social, des négociations devraient s’ouvrir dans les prochains jours, en présence de l’inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de Diourbel, parce que les travailleurs sont sur le point d’aller en grève. D’ailleurs, pour la fête de Korité, les Chinois, devant la menace des ouvriers de saccager les locaux qui abritent leur direction, avaient fait mardi, des avances sur salaires de 15 000 francs Cfa à chacun des ouvriers. Ces derniers n’ont accepté de prendre l’argent qu’à la suite de l’entrée en scène du commandant de la brigade de gendarmerie de Touba. L’Adjudant-major Diallo leur a fait savoir qu’il les tiendrait responsables de toutes les éventuelles casses qui pourraient se produire.
Sur ces chantiers de «Touba, ville du futur», on compte plus de 250 travailleurs, dont une centaine bénéficie de contrats. Les Chinois ont depuis l’ouverture de leur chantier à Touba, plusieurs fois attiré l’attention sur eux. D’abord, la manière dont ils ont décroché le contrat de ces travaux, a plusieurs fois suscité des commentaires pas toujours tendres. Il se dit même que certains de leurs concurrents des Btp n’ont jamais désespéré de leur prendre ce marché bien juteux. Même en leur créant des problèmes en douce. Une source bien informée de Touba annonce que l’un de ces concurrents n’a pas hésité à mettre du goudron sur plusieurs artères de la cité religieuse à titre gracieux, pour s’attirer les bonnes grâces des autorités religieuses et bénéficier sans doute d’un ndiguël du Khalife, pour reprendre le marché. Mais cela n’est pas officiellement confirmé.
Source le quotidien