Textes vulgaires, danses obscènes : Les chanteurs sénégalais sont-ils des pervers ?

Pourtant invitez les et interpellez-les sur le sens de ces termes, ils se mettront à vouloir leur donner un autre sens. Que l’on ne s’y méprenne guère, ces expressions ne peuvent avoir d’autres significations que péjoratives, perverses pour ne pas dire vulgaires. Mais, lorsqu’on est en mal d’inspiration, on est prompt à prendre tout ce qui nous traverse l’esprit.

A cela s’ajoutent les danses qui n’ont rien de décent. D’ailleurs, ces textes sont souvent accompagnés de danses pour les besoins d’illustration. C’est ainsi qu’on a pu voir sortir de terre des danses comme « djalgati », « youza », « khadj bi », « kheuthieul mbalou djeun » qui n’ont aucune signification intéressantes mais qui, malheureusement, en un rien de temps, ont fait des ravages dans le landerneau musical sénégalais.

Cependant, l’appât du gain facile et l’envie de vendre ne doivent pas nous pousser à tout véhiculer sous peine de passer pour un inconscient ou un insouciant. Les messages de la musique sénégalaise doivent être pourvus de sens pour que la jeune génération qui semble dans une nuit sans fin sache à quoi s’en tenir.

Heureusement pour celle-ci, certains chanteurs l’ont compris et ne ménagent pas leurs méninges pour mettre sur le marché des albums avec des thèmes sensibilisateurs sur des fléaux dont souffre la société.

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