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Thierno Birahim Thiobane, Pds « Abdoulaye Wade m’a porté du tort, je lui pardonne. Mais, je ne pardonne pas à Karim Wade »

L’un des signataires de la correspondance, adressée à Me Abdoulaye Wade pour demander un plan « B » au Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la prochaine Présidentielle, Thierno Birahim Thiobane, Secrétaire général adjoint des cadres libéraux, accuse Karim Wade. Selon lui, c’est ce dernier qui est derrière la lettre incendiaire de Me Abdoulaye Wade, en réponse aux demandeurs de plan « B » pour le Pds. Dans un entretien qu’il accordé au journal l’Observateur, il soutient que Abdoulaye Wade l’a porté du dort, « je pardonne, mais je ne pardonne pas à Karim Wade ».


Rédigé par leral.net le Mardi 11 Septembre 2018 à 10:51 | | 0 commentaire(s)|

Thierno Birahim Thiobane, Pds « Abdoulaye Wade m’a porté du tort, je lui pardonne. Mais, je ne pardonne pas à Karim Wade »
Une correspondance, adressée à Me Abdoulaye Wade, demandant un plan " B" pour le Pds à la Présidentielle 2019 lui a valu une réponse, l’accusant de d’agir aux ordres de Me Madické Niang. Le secrétaire général adjoint des cadres libéraux tente d’apporter des éclaircissements. « Ma surprise, c’est le non- respect du parallélisme des formes. Nous nous sommes adressés à notre Secrétaire général par une lettre qu’il a reçue personnellement. Donc, c’est dans le cadre privé du parti. Par respect, nous avons mis beaucoup d’égards dans la lettre qui est non seulement courtoise, mais également sympathique. Mais, il nous répond par media interposés avec des termes sévères.

Sa réponse, retient-il, n'a pas honneur à l’homme Abdoulaye Wade, admiré et respecté partout dans le monde. Moi, je ne vois même pas sa main derrière cette lettre, je vois celle de Karim Wade qui, sous le couvert du père, a eu des prétentions, dont il n’a pas le courage. S’il veut affronter les Sénégalais, il n’a qu’à venir au pays. Les choses se passent ici. Mais, rester au Qatar, kidnapper un vieux de 93 ans et tirer sur des gens qui ont donné leur vie à ce parti (Pds). Je pense que ce n’est pas ce qu’il faut. J’ai été élève libéral, étudiant et jeune.

Aujourd’hui, je suis le secrétaire général adjoint des cadres libéraux. Je suis dans le Conseil départemental de Kaolack, je suis un enfant du Pds, je n’ai jamais quitté le parti. Wade m’a porté du tort. Mais, il sait que personne ne peut me manipuler. Je le pardonne. Mais, je ne pardonne pas à Karim Wade. Du temps où il était au pouvoir, personne n’osait lui dire la vérité, sauf moi. Tout le monde a en souvenance de nos échanges épiques à Paris, comme ici. Je ne dois rien à Abdoulaye Wade, même s’il me considère comme un marginal ».

L’Obs