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USA : les moments forts des duels présidentiels télévisés

Rédigé par leral.net le Jeudi 4 Octobre 2012 à 09:50 | | 1 commentaire(s)|

Alors que Barack Obama et Mitt Romney s'affrontaient pour la première fois ce mercredi, retour en images sur le meilleur et le pire des débats opposant les candidats à la Maison-Blanche depuis 1960.


USA : les moments forts des duels présidentiels télévisés
• John Kennedy-Richard Nixon, 26 septembre 1960: de l'importance d'être bien rasé

Le premier débat présidentiel télévisé remonte à 1960 aux États-Unis, les duels étant jusqu'alors diffusés à la radio. Or l'épreuve de l'image s'avère impitoyable pour le républicain Nixon. Devant plus de 66 millions de téléspectateurs, il apparaît pâle, les yeux cernés, le visage en sueur et surtout mal rasé, dans un costume se fondant avec le décor du studio. Kennedy, en revanche, est bronzé, détendu et bien maquillé, vêtu d'un costume bleu offrant un bon contraste pour les images en noir et blanc de l'époque. Pour certains observateurs, c'est ce contraste qui coûte la victoire à Nixon.

• Jimmy Carter-Gerald Ford, 23 septembre 1976: la panne qui dure

Dès le début du débat, un incident technique coupe le son. Les deux candidats n'osent pas bouger du plateau et, pendant près de trente minutes, ils resteront aussi immobiles que des mannequins.

• Jimmy Carter-Gerald Ford, 6 octobre 1976: «Pas de domination soviétique sur l'Europe de l'Est»

Lors du second débat de la présidentielle, le président Ford commet une gaffe irréparable qui trahit des lacunes de taille dans ses connaissances géopolitiques. Il affirme catégoriquement: «Il n'y a pas de domination soviétique sur l'Europe de l'Est et il n'y en aura pas sous une administration Ford.» À noter la réaction, incrédule, du modérateur, qui peine à contenir un sourire et lui demande de répéter. Jimmy Carter, lui, en profite pour en remettre une couche: «Je voudrais voir M. Ford convaincre les Américano-Polonais et les Américano-Tchèques et les Américano-Hongrois, dans ce pays, que ces pays ne vivent pas sous la domination et la surveillance de l'Union soviétique derrière le rideau de fer…» Cette gigantesque erreur a sans doute contribué à la défaite de Ford.

• Jimmy Carter-Ronald Reagan, 28 octobre 1980: «Êtes-vous dans une meilleure situation qu'il y a quatre ans?»

L'ex-acteur Ronald Reagan révèle son talent de grand communicant. Se posant en challenger du président sortant Jimmy Carter, le gouverneur de Californie invite les Américains à se poser une simple question: «Etes-vous dans une meilleure situation qu'il y a quatre ans?» Manifestement, les Américains ont répondu par la négative, puisqu'ils n'ont pas reconduit Carter. La réplique fera mouche et sera reprise en 2012 par Mitt Romney.

• Ronald Reagan-Walter Mondale, 21 octobre 1984: la question de l'âge

Quand Ronald Reagan gagne la course à la Maison-Blanche en 1980, à 69 ans, il devient l'homme le plus âgé élu. Interrogé par le journaliste sur son âge avancé, quatre ans plus tard, Reagan, 73 ans, lui répond du tac au tac: «Je ne vais pas faire de l'âge un sujet de campagne. Je ne vais pas exploiter, pour des raisons politiques, la jeunesse et l'inexpérience de mon adversaire», dit-il, s'attirant les rires du public et gagnant sa réélection pour un second mandat.

• George Bush-Michael Dukakis, 13 octobre 1988: un cœur froid

Déjà perçu comme un technocrate froid, le candidat démocrate manque l'occasion d'adoucir son image lorsqu'il est interrogé sur la peine de mort. «Si votre femme Kitty était violée et assassinée, seriez-vous favorable à la peine de mort pour l'assassin?» lui demande un journaliste. «Non», répond sans hésiter Dukakis, avant d'enchaîner sur des statistiques sur la criminalité. «Je ne vois pas de preuve que ce soit dissuasif, et je pense qu'il y a des moyens meilleurs et plus efficaces de traiter le crime violent.» Cet apparent manque d'humanité a finalement profité à Bush.

• Bill Clinton-George Bush-Ross Perot, 11 octobre 1992: «Quelle expérience?»

Pour la première fois, trois candidats partagent la tribune et l'indépendant Ross Perot rafle la mise. Par son ton direct, il tranche avec le style pompeux du président sortant. «Expérience? rétorque-t-il à Bush qui l'interpelle à ce sujet. Oui, j'admets ne pas avoir l'expérience qu'il faut pour endetter le pays de plus de 4 milliards de dollars. Par contre, s'il s'agit de faire quelque chose au lieu de toujours ne faire qu'en parler, alors, cette expérience-là, moi, je l'ai.»

• Bill Clinton-George Bush-Ross Perot, 15 octobre 1992: l'ennui un peu trop visible

Le président républicain George H. Bush fait mauvaise impression lorsqu'il regarde sa montre pendant qu'un électeur l'interroge sur les difficultés économiques. Il admettra plus tard qu'il se disait «plus que dix minutes de ces conneries». Clinton, lui, semble écouter attentivement la question. Il remporte l'élection.

• Al Gore-George W. Bush, 3 octobre 2000: le premier de la classe

Le vice-président Al Gore fait très mauvaise impression tout au long du débat. D'abord, il exaspère les téléspectateurs par une attitude de premier de la classe, faisant étalage de sa science et soupirant bruyamment pendant des réponses du républicain. «Si nous sommes un pays arrogant, nous serons perçus comme tels, alors que, si nous nous montrons humbles, nous serons respectés», affirme Bush. Ensuite, il tente maladroitement d'intimider son adversaire en s'approchant physiquement de lui. Depuis, les organisateurs ont modifié les règles, qui obligent chaque candidat à rester à l'intérieur d'une zone déterminée.

• John McCain-Barack Obama, 15 octobre 2008: «Celui-là»

À propos d'une loi favorable aux compagnies pétrolières, John McCain ne boude pas son plaisir en expliquant aux téléspectateurs: «Vous savez qui a voté pour? Vous n'auriez jamais deviné… Celui-là», en désignant du pouce et sans le citer Barack Obama. Plus tard, Obama dira en plaisantant qu' «en swahili, Barack signifie “celui-là”».


Par lefigaro.fr



1.Posté par cherif aidara le 05/10/2012 11:23 | Alerter
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Spammeurs sur leral.net : Solange Massage, Chérif Aïdara , Nouveau Sénégal sont des escrocs !
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