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“Un CNG ou une Fédération”, Par M. Papa Birame Bigué Mbaye, Diplômé en management du sport


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Juin 2025 à 00:05 | | 0 commentaire(s)|

“Un CNG ou une Fédération”, Par M. Papa Birame Bigué Mbaye, Diplômé en management du sport
“Faisant référence à la charte du sport, a l'expose des motifs sans numéro de 2024, relatif aux activités physiques et sportives, à la lettre de politique sectorielle de développement du sport et aux grands axes de la politique déclinée par le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, nous pouvons obtenir une Fédération nationale de lutte du Sénégal.

Compte tenu de ce qui suit, le Sénégal depuis 1994, de la gestion unitaire et la mise en place du Comité national de gestion de lutte, avec l'arrêté numéro 2020 du 21 mars 1994, n'arrive pas comme les pays limitrophes, africains ou du monde, à devenir une Fédération nationale. Certes affilié à la Confédération africaine de lutte amateur (CALA), a la Fila (United world wrestling), le Comité olympique sportif du Sénégal, sans oublier l'Union des fédérations francophones de luttes, passe d'une durée de deux (02) ans a une prorogation.

Le sport est un vecteur important d'attractivité et une vitrine pour le rayonnement des Etats, ainsi les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2026 doivent permettre à toutes nos disciplines, d'accéder au sommet (lutte olympique et gréco-romaine, lutte libre, beach wrestling, sans oublier l'organisation de notre sport national communément appelé "Lamb" ou la lutte traditionnelle. « La lutte est l'un des sports les plus anciens et plus populaires au Sénégal. Elle est moderne et traditionnelle. Lamb, elle est musique, car marquée par les tam-tams et les chants qui l’accompagnent; -elle est chorégraphie par les danses; -elle est mode artistique pour l'accoutrement des lutteurs; -elle est poésie pour les backs, backous et tousses, qui touchent la sensibilité des amateurs. Je dis toujours pas de lutte sans public, pas de public sans spectacle, pas de spectateurs sans belle lutte, pas de belle lutte sans formation de lutteurs de qualité.

Maintenant pour accéder a une Fédération nationale, il faut d'abord régulariser la feuille de route : -la mise en place d'une fédération -l'amélioration du statut du lutteur, du manager et du promoteur -la formalisation des écuries en association -la décentralisation des programmes de lutte et leur adaptation au contexte et aux réalités locales -l'organisation de façon périodique, d'un festival national de lutte, en étroite concertation avec le ministère du Tourisme -l'entrée de la lutte aux Jeux olympiques -la reconversion professionnelle des pratiquants par la mobilisation des potentialités économiques et sociales -le développement en relation avec les collectivités territoriales, de la dimension culturelle de la lutte et son inscription dans le projet de territorialisation des politiques publiques. -la prise des mesures nécessaires pour une participation sous une forme ou sous une autre, de la lutte sénégalaise a l'animation des prochains JOJ de Dakar 2026 -l'appui à l'organisation de programmes de façon régulière, en relation avec les promoteurs et les annonceurs -enfin, l'inscription définitive de la lutte, produit sportif culturel et touristique, dans le projet de faire du Sénégal, une société émergente.

Cette structure fédérale sera en conformité avec la fédération internationale qui a pour but de : -encourager le développement de la lutte dans tous les styles et la promouvoir dans tous les pays du monde (comme l'indique en son article 2, le CNG de lutte, dans tout le territoire du pays) -apporter son soutien et son assistance technique dans tous les pays -contribuer au développement de liens d'amitié entre les lutteurs et entre les fédérations nationales -établir et de diffuser les règles internationales régissant les différentes styles de lutte -superviser l'application des règlements et des règles de lutte aux Jeux olympiques, championnats du monde, Coupe du monde, compétitions continentales et a toutes les épreuves internationales qui se disputent sous le contrôle de la fédération -de désigner, sélectionner, former et contrôler les arbitres internationaux, les entraîneurs et les dirigeants, etc...

Une fédération sénégalaise a été créée de 1959 à 1969, sous le sigle FSLADA (Fédération sénégalaise de lutte amateurs et disciplines assimilées), pour passer en Comité National Provisoire de 1969 en 1973 et de 1973 en 1979, en Fédération sénégalaise de lutte(FSL), passant aussi de 1979 à 1986 en CNP, avant de revenir à une Fédération sénégalaise de lutte de 1986 à 1990. Donc, il y a une rupture totale de la gestion de la lutte, avec d'un côté, le Comité d'administration et de contrôle de la lutte avec frappe et de l'autre, le Comité national provisoire de la lutte amateur.

C'est en 1994, avec le retour de la gestion unitaire et la mise en place comme cité ci-dessus. Il semblerait qu’il y a eu une correspondance concernant le chronogramme de mise en place d’une fédération sénégalaise de lutte, qui est toujours dans les tiroirs et demande une large diffusion auprès des acteurs de la lutte.”





M. Papa Birame Bigué Mbaye,
ancien membre de la Commission Règlement et Discipline du CNGL,
Diplômé en management du sport

Ousseynou Wade