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Un mineur détenu décroche le BFEM 2025 à la MAC de Saint-Louis : Un message d’espoir et de résilience

Rédigé par leral.net le Lundi 4 Août 2025 à 20:55 | | 0 commentaire(s)|

De l’information sensationnelle relayée par MSN Consulting, images à l’appui, derrière les murs de la prison de Saint-Louis, un jeune détenu vient de décrocher brillamment son BFEM 2025. Cette réussite exceptionnelle symbolise à la fois la puissance de l’éducation comme outil de réinsertion et l’engagement admirable de l’administration pénitentiaire et des autorités éducatives et judiciaires.


La MAC de Saint-Louis a récemment célébré la réussite exceptionnelle d’un jeune détenu, qui a obtenu son Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) 2025. Incarcéré alors qu’il poursuivait ses études, cet adolescent a pu, grâce à un appui institutionnel remarquable, passer son examen et décrocher son diplôme avec succès.

Ce parcours inspirant témoigne de l’efficacité d’une collaboration exemplaire entre les acteurs de la chaîne judiciaire et éducative. L’administration pénitentiaire, le juge d’instruction Abdoulaye Guèye et l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Saint-Louis, ont conjugué leurs efforts pour permettre à ce jeune candidat de se présenter à l’examen national, dans le respect de sa dignité, sous escorte sécurisée mais empreinte de bienveillance.

La MAC de Saint-Louis a marqué l’événement par une cérémonie simple mais chargée de sens, en présence du Directeur de la Maison d’arrêt et de correction, du Directeur régional de l’administration pénitentiaire, de Mme Ndèye Coura Diop, chargée des projets à l’IEF, du juge d’instruction et d’une représentante de la famille du lauréat. Des cadeaux ont été remis au jeune diplômé, dont la réussite incarne l’idée qu’au-delà des barreaux, la lumière de l’éducation peut encore briller.

L’administration pénitentiaire, à travers cette initiative, démontre une volonté affirmée de faire de la réinsertion, une réalité et non un simple vœu. Elle agit comme un véritable pont entre l’enfermement physique et la liberté intellectuelle, entre l’erreur d’un jour et la promesse d’un avenir meilleur.

« L’école ne s’arrête pas à la porte de la prison », affirme en filigrane cette réussite. Elle y entre avec force, espoir et humanité, portée par des institutions conscientes que chaque détenu, surtout mineur, mérite une seconde chance. Et quand la volonté personnelle du jeune rencontre un cadre favorable, le résultat ne peut qu’être édifiant.

À Saint-Louis, un message fort a été lancé : la privation de liberté n’est pas la fin de l’histoire. Avec l’accompagnement adéquat, même derrière les murs, un avenir reste toujours possible.