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Une Suédoise de 37 ans se fait implanter un utérus pour donner la vie

le 28 Juin 2016 à 10:14

 

 

Âgée de 37 ans, Malin Stenberg vit à Göteborg, en Suède et elle est folle amoureuse de son ami Claes Nilsson. Pour parfaire leur amour, ils ne souhaitent qu’une chose : fonder une famille.   Malheureusement, c’est impossible à cause d’une pathologie génétique appelée le syndrome de Rokitansky. Malin n’a ni vagin, ni utérus depuis sa  naissance. Dans son enfance, elle été opérée pour avoir un vagin artificiel. Mais elle sait depuis son plus jeune âge qu’elle ne pourra jamais tomber enceinte. Et pourtant, Claes refuse d’abandonner son rêve de fonder une famille.

Facebook/ClaesNilsson

Le jeune homme a une idée, il convainc Malin, à l’époque âgée de 29 ans, de participer à un projet de recherche de l’Université de Göteborg. C’est la première fois que ce genre d’études est mené et le projet est assez risqué. Seulement neuf femmes sont choisies pour y participer et Malin en fait partie.

Les neuf femmes ont une chose en commun : elles ne peuvent pas tomber enceintes et mettre au monde un enfant. L’expérience vise à leur implanter un utérus. Dans le passé, cette expérience a montré que la transplantation d’utérus provenant de donneuses décédées était un échec, les utérus étant majoritairement rejetés. En outre, la famille du donneur refuse souvent la transplantation. 

Facebook/MalinStenberg

Ewa Rosen a 61 ans et c’est une amie de la famille. Elle est mère de deux fils et déjà grand-mère de quatre petits-enfants. Elle s’est immédiatement portée volontaire pour faire don de son utérus à Malin. Et là, un miracle se produit : seulement 43 jours après l’opération, Malin, alors âgée de 35 ans, a ses règles pour la première fois de sa vie. Et un an plus tard, elle tombe enceinte ! Onze ovules inséminés ont été congelés en attendant que le premier essai soit réalisé. Malin et Claes sont aux anges, leur rêve devient enfin réalité !  

Facebook/MalinStenberg

Lors de la grossesse, l’embryon se développe normalement, sans aucun imprévu. Mais à la 31e semaine, des irrégularités dans le développement du foetus obligent Malin à accoucher par césarienne. Les médecins ne savent pas si ces irrégularités ont été causées par la transplantation ou non. Mais pour Malin et Claes, ça n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est qu’ils peuvent enfin prendre leur bébé dans les bras. Le petit Vincent a fait d’eux les parents les plus heureux sur du monde.

Twitter/InformedDecision

Le petit bambin a récemment fêté son premier anniversaire et une chose est sûre, il est en pleine forme ! Il ne sait pas encore tout ce que ses parents ont dû traverser pour l’avoir et le serrer dans les bras. La donneuse, Ewa Rosen, est devenue la grand-mère du petit garçon et a développé une relation très proche avec Malin et sa famille. L’utérus implanté a été retiré du corps de Malin, afin qu’elle n’ait plus à subir les injections d’hormones chaque jour. 

Twitter/LeeLevy

Sur les 9 femmes qui ont participé à cette étude, 7 n’ont eu aucun problème avec leur nouvel utérus et 4 d’entre-elles sont tombées enceintes et ont pu donner la vie. Vincent a été le premier des 4 enfants. Son histoire donne de l’espoir à des milliers de femmes qui espèrent pouvoir un jour donner naissance à un enfant. 

Twitter/LeeLevy

Si l’histoire étonnante de cette famille, qui a vécu un véritable miracle, vous a aussi touché, alors partagez-la avec tous ceux que vous connaissez !

feroce