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Usurpation de fonction : Abdel Kader Ndiaye Dia risque 6 mois de prison

Attrait ce vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits d'usurpation de fonction et d'escroquerie, Abdel Kader Ndiaye Dia, né en 1977 encourt deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme. Le prévenu se serait présenté comme étant un capitaine de l'armée pour obtenir un contrat de location d'un appartement d’un coût mensuel de 220 mille francs dans une agence immobilière. Il sera édifié sur son sort le 5 juin prochain.


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Juin 2018 à 16:59 | | 0 commentaire(s)|

Usurpation de fonction : Abdel Kader Ndiaye Dia risque 6 mois de prison
Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où, il a comparu ce vendredi, Abdel Kader Ndiaye Dia, debout sur ses 1m 80 et teint noir très foncé, a botté en touche toutes les accusations. « Je n'ai pas besoin de dire que je suis un capitaine pour bénéficier d'un contrat de location. Parce que je gagne bien ma vie. Etant donné que je suis gérant de trois sociétés. J'étais trop occupé par le boulot. Raison pour laquelle, je ne pouvais pas effectuer le déplacement pour payer l'Agence. Je leur dois seulement deux mois d'arriéré de loyer (440 mille francs) », s'est-il défendu.

L'Agence immobilière, représentée par son avocat a par ailleurs, réclamée 1 million 500 mille francs à titre de dommages et intérêts. A en croire la robe noire, le prévenu s'était présenté comme un capitaine de l'armée, officiant dans l'escorte présidentielle pour pouvoir obtenir un contrat de location auprès de son client, vu que ce dernier ne loue ses immeubles qu'à des personnes solvables. Et les arriérés de loyer, dit-il, étaient très récurrents.

Abondant dans le même, le Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme contre le prévenu. « Les faits sont constants et très graves. La secrétaire de la partie civile a dit qu'il était même vêtu d'une tenue de capitaine au moment de se présenter à l'Agence. On a découvert aussi qu'il signait sous la sigle  CPP Dia », a relevé le maître des poursuites.

Prenant son contre-pied, Me El Mamadou Ndiaye a plaidé la relaxe de son client. En ce sens, précise-t-il, en vertu des dispositions de  l'article 379 du code pénal, l'escroquerie ne peut pas porter sur un immeuble.  

La preuve que son client, poursuit-t-il, a fait usage de fausse qualité n'a pas été rapporté. Puisqu'elle n'est pas mentionnée dans le contrat de location.

Cependant, le prévenu devra prendre son mal en patience jusqu'au 5 juin prochain.






Kady FATY Leral