VASTE REMANIEMENT DES OFFICIERS

(SenePlus) - Par décret n°2025-1637 daté du 15 octobre 2025, le président de la République a procédé à une restructuration significative du commandement de la Gendarmerie nationale. Les nominations concernent des postes stratégiques allant des légions territoriales aux groupements mobiles d'intervention.

Parmi les mouvements les plus importants, le colonel El Hadj Assane Seck, ancien chef de l'État-major du Cadre Interministériel de Coordination des Opérations de lutte anti-terroriste (CICO) au ministère de l'Intérieur, prend les commandes de la Légion du Quartier général, selon l'article 2 du décret.

Le lieutenant-colonel Birama Fall, précédemment chef du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), est nommé commandant de la Légion de Gendarmerie territoriale de Tambacounda. Il remplace le lieutenant-colonel Ousmane Diop, appelé à d'autres fonctions, précise l'article 3.

Au niveau de la formation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Banna Sambou devient commandant de l'École des sous-officiers de la Gendarmerie nationale, en remplacement du lieutenant-colonel Jean Sylvain Malack, indique l'article 4.

Le décret opère également plusieurs permutations au sein des légions de sécurité. Le lieutenant-colonel Baba Zoumanigui prend le commandement de la Légion de Gendarmerie territoriale de Matam, tandis que son prédécesseur, le lieutenant-colonel Abdoukhane Gueye, est nommé à la tête de la Légion de sécurité et de Protection, selon les articles 5 et 6.

Le lieutenant-colonel Jean Sylvain Malack, relevé de ses fonctions à l'École des sous-officiers, récupère quant à lui le commandement de la Légion de sécurité et de Protection laissé vacant par Zoumanigui.

Nouveaux commandants pour les unités d'intervention

Les légions de Gendarmerie d'intervention font également l'objet de changements. Le lieutenant-colonel Khaly Boye est nommé commandant de la Légion de Gendarmerie maritime et fluviale, en remplacement du chef d'escadron Ndongo Dieye, mentionne l'article 8.

Le chef d'escadron Mody Sow prend les commandes de la Légion de Gendarmerie de Sécurité routière, succédant au lieutenant-colonel Ibrahima Ngom, comme le stipule l'article 9.

Les groupements mobiles de gendarmerie connaissent aussi des nominations importantes. Le chef d'escadron Boubou Niane devient chef du Centre national d'entraînement des forces d'intervention de la Gendarmerie nationale (CNEFIGN), remplaçant le lieutenant-colonel Abdoulaye Camara, selon l'article 13.

Le chef d'escadron Ibra Seck Gueye est nommé commandant du Groupement de Gendarmerie mobile de Kolda, tandis que Célestin Dieng prend le commandement du Groupement de Gendarmerie mobile de Tambacounda, en remplacement du chef d'escadron Adama Goudiaby, précisent les articles 15 et 16.

Les groupes d'action rapide de surveillance et d'intervention (GARSI) font également partie de cette réorganisation. Le chef d'escadron Salif Faboure est nommé commandant du 2ème groupe d'escadrons de la légion de Gendarmerie d'intervention, selon l'article 19.

Le chef d'escadron Abdoulaye Ba, ancien chef de la Division Entraînement-formation à l'État-major de la Gendarmerie mobile, prend le commandement du GARSI de Saraya, remplaçant le chef d'escadron Cheikh Faye, indique l'article 20.

Au total, le capitaine Bassirou Seck est nommé commandant du Groupement de Gendarmerie mobile de Thiès, le capitaine Alioune Badara Sow prend la tête du Groupement motocycliste, et la capitaine Célestin Koumatia dirige désormais la Compagnie de Gendarmerie territoriale de Matam, selon les articles 21, 22 et 23.