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VIDEO- Frank Lebœuf révèle que Ziné­dine Zidane a attaqué un joueur dans les vestiaires

Ziné­dine Zidane avait démon­tré sur le terrain qu’il pouvait parfois explo­ser, mais ses anciens coéqui­piers Frank Lebœuf et Emma­nuel Petit révèlent qu’il avait aussi des coups de sang dans les vestiaires.


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Février 2017 à 08:08 | | 0 commentaire(s)|

Raymond Dome­nech avait bien tenté de mettre tout le monde en garde en annonçant à la canton­nade que Ziné­dine Zidane n’est pas « un gentil mec ». Personne n’a pu oublier le coup de boule que le foot­bal­leur avait asséné à l’Ita­lien Marco Mate­razzi lors de la finale de la Coupe du monde de 2006, mais pour beau­coup, il s’agis­sait d’un geste isolé dans une carrière jusque-là impec­cable.

Dans l’émis­sion Le Vestiaire diffu­sée sur SFR Sport hier, lundi 30 janvier, d’an­ciens coéqui­piers du spor­tif, Frank Lebœuf et Emma­nuel Petit, ont levé le voile sur une facette mécon­nue de celui qui fut le plus popu­laire des Bleus. « J’ai vu un Zizou que je ne connais­sais pas mettre une droite [au joueur russe Valeri] Karpine, a témoi­gné Frank Lebœuf. Il lui a mis une droi­te… Je l’ai récu­péré, je lui ai dit : “Ziz, tu peux pas faire ça”, il a dit : “Ça y est, c’est bon, tu peux me lâcher”. Je le lâche, il repart, il lui en remet une autre ! Il revient vers moi et il me dit : “Fran­cky, là, c’est bon.” »

Cette anec­dote qui a beau­coup fait rire Frank Lebœuf a laissé Emma­nuel Petit plus pensif : « C’est pour moi proba­ble­ment un des seuls défauts qu’il a eus dans sa carrière, a commenté l’an­cien Bleu. À tout moment, il pouvait péter un plomb et c’était quelque chose qu’on ne pouvait pas maîtri­ser. Et quelque part, il oubliait juste­ment qu’il y avait toute l’équipe aussi derrière lui. » Frank Lebœuf est allé plus loin en indiquant que lors des matches où il a dû jouer face à Ziné­dine Zidane, celui-ci ne se privait pas pour multi­plier les coups bas : « Il marchait sur les pieds, les coudes, il savait s’en servir… Il avait son carac­tère, c’était pas facile, Zizou. » Et pas très fair-play non plus, appa­rem­ment.