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[ VIDEO ] L'ASSASINAT DE THOMAS SANKARA

Rédigé par leral.net le Dimanche 16 Octobre 2011 à 12:23 | | 3 commentaire(s)|

Jeudi 15 octobre 1987. Il est 16 heures. Des armes crépitent au Conseil de l’entente, l’état-major du Conseil national de la révolution à Ouagadougou, tout près des ministères et de la présidence. Un groupe de soldats para-commando vient de débarquer avec, à l’évidence, pour mission de liquider tout le monde. Dans la cour, tous les gardes sont abattus. Dans un bureau, le capitaine Thomas Sankara en réunion avec des conseillers lance à son entourage : « restez-là, c’est moi qu’ils veulent ! » Le président, en tenue de sport, se précipite dehors les mains en l’air. Mais il est immédiatement fauché à l’arme automatique. Aucun de ses gardes ni conseillers ne sera épargné. En tout, une quinzaine de personnes sont abattues. Ils seront tous enterrés à la hâte, la même nuit, au cimetière de Dagnoen, un quartier de l’est de Ouagadougou.


[ VIDEO ] L'ASSASINAT DE THOMAS SANKARA


Dans toute la zone de la présidence et du Conseil de l’entente, militaires et civils courent dans tous les sens. Les Burkinabés qui sont au bureau ou à la maison se précipitent vers les postes transistors. Sur Radio Burkina, les programmes sont suspendus. On ne diffuse plus que de la musique militaire. Pour des Burkinabés déjà habitués aux coups d’État, c’est un signe qui ne trompe pas : le pouvoir a changé de main. La confirmation ne tarde pas. Un communiqué lu à la radio par un officier annonce notamment la démission du président du Faso, la dissolution du Conseil national de la révolution et proclame la création d’un Front populaire dirigé par le capitaine Blaise Compaoré, jusque-là numéro deux du régime révolutionnaire. La confusion est totale. Le citoyen de base ne comprend pas pourquoi un règlement de comptes aussi sanglant entre deux leaders considérés comme « amis et frères ».

Mais les observateurs, eux, ne sont pas surpris. Depuis quelques mois, la guerre des chefs avait commencé au sommet de l’État entre les deux capitaines, numéros un et deux du régime. L’entente entre ces deux hommes, qui partageaient même des repas familiaux ensemble, s’effritait alors que la révolution déclenchée le 4 août 1983 entamait tout juste sa cinquième année. A Ouagadougou, les rumeurs de coup d’État se faisaient de plus en plus persistantes. « Le jour que vous entendrez que Blaise Compaoré prépare un coup d’État contre moi, ce n’est pas la peine de me prévenir. Car, ce serait trop tard », avait lancé avec prémonition Thomas Sankara à des journalistes. Il faisait ainsi allusion à la forte amitié qui le liait à Compaoré. Par naïveté ou par impuissance, le charismatique chef de la révolution burkinabé n’échappera donc pas aux balles de son entourage.

Source Piccmi.com



1.Posté par Gorgorlu5 le 16/10/2011 14:31 | Alerter
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Et cet cet assassin de Blaise Campaore qui a prive l'Afrque d'un de ces dignes fils qui e prendpour un homme de paix? Lui aussi payera

2.Posté par Sunugalgui le 16/10/2011 19:56 | Alerter
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bien dis Gorgorlu, la mm choz lui arrivera ke Mobutu celui la mm ki a assassine Lulumba pr ses maitres belges la honte et l'enfer pr ses gens ki ne pensent k'a leur profit et tu impunement les fiers enfants de l'afrique

3.Posté par ibou le 17/10/2011 12:35 | Alerter
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Vous voyez combien le Sénégal est tombé bien bas, quand dans la sous région Compaoré devient la référence et joue les médiateur au nez et à la barbe de Président Fondateur ! Ndeysane!!!

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