Le syndicat démocratique des travailleurs de la santé section Aristide Le Dantec (SDTS) a fait face à la presse, , à l'hôpital Aristide Le Dantec. Les syndicalistes dénoncent l'état dans lequel se trouve l'hôpital qui, selon le secrétaire général dudit syndicat, était une référence dans la sous-région.
Abdoulaye Dione fait remarquer que l'hôpital croule sous le poids de son âge et trouve dans un état de délabrement inquiétant. Il interpelle directement le président de la République Macky Sall qui est venu dans l’hôpital, en 2014, lors de l'inauguration de l'unité de cardiologie et avait promis à la population et au personnel soignant la réhabilitation de l'hôpital Aristide Le Dantec.
Cette promesse, constate-t-il, tarde à se concrétiser. ‘’Pendant ce temps, l'État construit d'autres hôpitaux qui n'ont pas de personnel, ni d'équipements. Tout cela, c'est de la politique politicienne. Nous savons ce que le président de la République est en train de faire. La subvention que nous recevons est insuffisante, sachant que la couverture maladie universelle nous doit 503 millions FCFA. C'est paradoxal, alors que l'Etat a les moyens'', fustige M. Dione. Qui pointe le manque de volonté manifeste de l'Etat.
Face à cette situation, les travailleurs comptent dérouler un plan d'actions pour freiner ''la tentative de liquidation de leur outil de travail et descendre sur le terrain’’. Ils menacent de faire face pour que l'hôpital retrouve son lustre d'Antan. Ils refusent que l'hôpital soit liquidé.
Le secrétaire général du syndicat démocratique des travailleurs de la santé, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/ FC, Cheikh Seck annonce une grève générale, les 13 et 14 du mois prochain, dans tout le pays. ‘’Ça sera les premiers jalons que nous allons poser. En ce moment, ils sont préoccupés par la campagne et ils collectent des fonds. Nous ferons face à eux. Soit, nous acceptons de nous plier ou bien nous sortons du système. Comme nous n’avons pas choisi de fuir, de démissionner, nous n’avons pas une autre alternative’’, dit-il.
Enquete
Abdoulaye Dione fait remarquer que l'hôpital croule sous le poids de son âge et trouve dans un état de délabrement inquiétant. Il interpelle directement le président de la République Macky Sall qui est venu dans l’hôpital, en 2014, lors de l'inauguration de l'unité de cardiologie et avait promis à la population et au personnel soignant la réhabilitation de l'hôpital Aristide Le Dantec.
Cette promesse, constate-t-il, tarde à se concrétiser. ‘’Pendant ce temps, l'État construit d'autres hôpitaux qui n'ont pas de personnel, ni d'équipements. Tout cela, c'est de la politique politicienne. Nous savons ce que le président de la République est en train de faire. La subvention que nous recevons est insuffisante, sachant que la couverture maladie universelle nous doit 503 millions FCFA. C'est paradoxal, alors que l'Etat a les moyens'', fustige M. Dione. Qui pointe le manque de volonté manifeste de l'Etat.
Face à cette situation, les travailleurs comptent dérouler un plan d'actions pour freiner ''la tentative de liquidation de leur outil de travail et descendre sur le terrain’’. Ils menacent de faire face pour que l'hôpital retrouve son lustre d'Antan. Ils refusent que l'hôpital soit liquidé.
Le secrétaire général du syndicat démocratique des travailleurs de la santé, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/ FC, Cheikh Seck annonce une grève générale, les 13 et 14 du mois prochain, dans tout le pays. ‘’Ça sera les premiers jalons que nous allons poser. En ce moment, ils sont préoccupés par la campagne et ils collectent des fonds. Nous ferons face à eux. Soit, nous acceptons de nous plier ou bien nous sortons du système. Comme nous n’avons pas choisi de fuir, de démissionner, nous n’avons pas une autre alternative’’, dit-il.
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