Une grève d’avertissement de deux jours est observé dans les écoles de la communauté rurale de Kaour dans le sud de la région de Sédhiou. C’est la décision qui a été prise par les enseignants membres de l’Amicale de ladite collectivité locale en réponse à l’enlèvement suivi de libération de trois des leurs, mardi lors de l’attaque rebelle du village de Mangacounda. Ils exigent la réouverture des postes militaires de la localité.
Les enseignants de la communauté rurale de Kaour membres de l’amicale regroupant les écoles élémentaires et le cycle moyen de ladite collectivité locale, observent à compter de ce jeudi, un arrêt de travail pour quarante huit heures. Par ce mouvement d’humeur de masse, ces enseignants disent dénoncer l’enlèvement de trois des leurs, mardi par des éléments armés présumés appartenir au MFDC.
Ils ont été réquisitionnés pour transporter le butin dérivant de l’attaque sur le village de Mangacounda avant d’être relâchés sains et sauf quelques heures plus tard. «Nous avons décidé de suspendre les cours pas pour une grève d’ordre ordinaire pour en guise d’avertissement pour attirer l’attention des autorités sur l’insécurité grandissante dans notre zone. Nous ne pouvons pas faire cours pendant que nos collègues brimés sont en état de choque. Les pièces de leur maison sont mises sens dessus dessous. Nous réclamons la réouverture des postes militaires dans cette zone», a déclaré Damane Seydi qui est le porte parole de cette amicale des enseignants de Kaour.
L’inspecteur départemental de l’Education de Goudomp Massèye Sow dit compatir à la situation de ses agents, jugée très préoccupante mais recommande de revoir la démarche et l’option de la grève qui obéit, selon lui, à une réglementation. Massèye Sow ajoute que « l’insécurité est telle que l’accès à nombre de villages est devenue difficile. C’est pourquoi, lors des rencontres périodiques avec la hiérarchie, j’ai plaidé pour une discrimination positive pour la région de Casamance et particulièrement le département de Goudomp durement éprouvé par le conflit armé ». Et de poursuivre relevant que « notre inspection qui couvre tout le département n’a aucun véhicule de service alors que nous avions 381 candidats à encadrer ».
L’amicale des enseignants de Kaour promet de rencontrer ce vendredi le préfet de Goudomp pour poser la requête de la réouverture du poste militaire de Mangacounda et d’autres localités en proie à des représailles rebelles.
SOURCE:Piccmi.com
Les enseignants de la communauté rurale de Kaour membres de l’amicale regroupant les écoles élémentaires et le cycle moyen de ladite collectivité locale, observent à compter de ce jeudi, un arrêt de travail pour quarante huit heures. Par ce mouvement d’humeur de masse, ces enseignants disent dénoncer l’enlèvement de trois des leurs, mardi par des éléments armés présumés appartenir au MFDC.
Ils ont été réquisitionnés pour transporter le butin dérivant de l’attaque sur le village de Mangacounda avant d’être relâchés sains et sauf quelques heures plus tard. «Nous avons décidé de suspendre les cours pas pour une grève d’ordre ordinaire pour en guise d’avertissement pour attirer l’attention des autorités sur l’insécurité grandissante dans notre zone. Nous ne pouvons pas faire cours pendant que nos collègues brimés sont en état de choque. Les pièces de leur maison sont mises sens dessus dessous. Nous réclamons la réouverture des postes militaires dans cette zone», a déclaré Damane Seydi qui est le porte parole de cette amicale des enseignants de Kaour.
L’inspecteur départemental de l’Education de Goudomp Massèye Sow dit compatir à la situation de ses agents, jugée très préoccupante mais recommande de revoir la démarche et l’option de la grève qui obéit, selon lui, à une réglementation. Massèye Sow ajoute que « l’insécurité est telle que l’accès à nombre de villages est devenue difficile. C’est pourquoi, lors des rencontres périodiques avec la hiérarchie, j’ai plaidé pour une discrimination positive pour la région de Casamance et particulièrement le département de Goudomp durement éprouvé par le conflit armé ». Et de poursuivre relevant que « notre inspection qui couvre tout le département n’a aucun véhicule de service alors que nous avions 381 candidats à encadrer ».
L’amicale des enseignants de Kaour promet de rencontrer ce vendredi le préfet de Goudomp pour poser la requête de la réouverture du poste militaire de Mangacounda et d’autres localités en proie à des représailles rebelles.
SOURCE:Piccmi.com