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Viol sur mineure suivi de grossesse: Le tailleur risque 2 ans de prison

Né en 2000, B. Sow est mouillé dans une sale affaire de mœurs. Si l'on en croit les déclarations de sa victime, qui aidait sa mère dans ses activités, le prédateur sexuel l'a violée à plusieurs reprises, selon "Rewmi" quotidien.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Octobre 2021 à 08:15 | | 0 commentaire(s)|

Viol sur mineure suivi de grossesse: Le tailleur risque 2 ans de prison
"C'est son ami F. Niang qui me conduisait de force dans sa chambre. Il me menaçait avec un couteau ou une paire de ciseaux. Sur place, B. Sow m'intimait l'ordre de me déshabiller, avant d'abuser de moi", accuse l'adolescente de 17 ans, qui tenait son bébé dans ses bras lors de sa comparution, hier, devant le tribunal d'Instance de Dakar. Des propos confortés par sa mère, G. Faye, laquelle a saisi les enquêteurs de la Sûreté Urbaine d'une plainte.

"Elle livrait mes repas à ma clientèle. C'est à six mois de grossesse que j'ai su qu'elle était enceinte. J'entendais les rumeurs dans le marché. J'ai pris en charge tous ses frais médicaux. Le prévenu me contactait pour m'abreuver d'injures ainsi que d'autres membres de sa famille. Il m'a aussi posé un lapin, le jour où on avait décidé de déclarer l'enfant", a déploré la restauratrice.

D'après ses dires, elle n'était pas au courant d'une quelconque liaison entre sa fille et le mis en cause. "Elle mettait du temps quand elle se rendait dans son atelier. Mais, je n'avais rien suspecté", souligne-t-elle. À son tour, le tailleur renseigne qu'il était en couple avec la mère de son fils depuis 2014.

"Elle m'avait dit qu'elle est née en 2000. Quand j'ai demandé sa main, sa mère a refusé, disant qu'il va la donner en mariage à un homme d'ethnie sérère. Malgré cela, on continuait à se voir et à entretenir des rapports sexuels dans ma chambre", a confessé le résident des Parcelles Assainies.

Il ajoute qu'il a assisté sa "copine" durant toute sa grossesse.

"Je l'accompagnais à l'hôpital pour ses visites prénatales. Après son accouchement, le 15 septembre dernier, sa mère m'a réclamé 70.000 francs Cfa pour couvrir ses frais médicaux. La veille de la précédente fête de Tabaski, je lui ai envoyé 50.000 francs Cfa", informe-t-il.

Mr Ndao B