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Violents affrontements en République Démocratique du Congo

Rédigé par leral.net le Lundi 30 Avril 2012 à 23:05 | | 0 commentaire(s)|

Des affrontements violents opposent des soldats, ex-rebelles, qui ont fait défection de l'armée congolaise début avril dans l'est de la RD Congo aux forces loyalistes, provoquant des déplacements de population, a-t-on appris dimanche de source militaire.


Violents affrontements en République Démocratique du Congo
"De violents affrontements à l'arme lourde sont en cours près de Mweso (province du Nord-Kivu, est) entre les soldats ayant quitté l'armée et les forces loyalistes", a déclaré à l'AFP par téléphone un commandant des Forces armées (FARDC) qui participe aux combats et n'a pas pu fournir de bilan.
Début avril, plus d'une dizaine d'officiers supérieurs, ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ont quitté les rangs avec quelques centaines d'hommes dans les provinces instables du Nord et du Sud-Kivu (est).
Depuis, plusieurs officiers ont réintégré leurs unités ou se sont rendus, et seuls quelques-uns étaient "traqués" par les FARDC, selon un militaire. Le président Joseph Kabila s'est par ailleurs rendu aux Kivu pour rappeler les troupes à l'ordre et menacer de sanctions en cas de nouvelle "indiscipline".
"Une centaine de personnes ont fui Mweso en direction d'un autre village, Kitshanga", à une vingtaine de kilomètres, a indiqué le commandant pendant l'entretien téléphonique, lors duquel on pouvait entendre des coups de feu.
D'autres déplacés ont notamment fui de Mushaki à Goma, capitale du Nord-Kivu. Plusieurs dizaines de femmes avec des enfants et des bagages ont expliqué avoir fui Mushaki lorsque les affrontements entre armée et mutins se sont durcis, a constaté le correspondant de l'AFP à Goma.
Les soldats qui ont fait défection sont proches de Jean-Bosco Ntaganda, ex-chef d'état-major du CNDP, et ont intégrés comme lui dans l'armée régulière début 2009 après un accord de paix avec Kinshasa.
Basé à Goma, Jean-Bosco Ntaganda, connu aussi sous le surnom de "Terminator", est visé depuis 2006 par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour enrôlement d'enfants quand il était dans une autre milice au début des années 2000.



Source:7sur7.be