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Vol de bijoux en or et d’effets vestimentaires... : Marième Diène envoie son amie en prison

Commerçante de son état, P. A. Kaïré semble avoir comme deuxième métier, la soustraction frauduleuse de la chose d'autrui. Né en 1984, la jeune dame s'était présentée à deux reprises chez son amie, Marième Diène pour commettre un larcin.


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Mars 2018 à 17:21 | | 0 commentaire(s)|

Le premier vol remonte au mois de novembre 2017. Profitant de l'absence de son amie, partie au boulot, la commerçante se présente dans son appartement. Sur place, elle demande à son domestique d'aller lui acheter du café. Moment choisi par Kaïré pour faire irruption dans la chambre de sa copine, avant de subtiliser divers articles: perruque, vêtements, bracelets et bagues en or et la somme de 220 mille francs. 

Cette première tentative ayant marché comme sur des roulettes, Kaïré s'était rendue encore le 13 janvier dernier, chez son amie pour remettre son acte délictuel. Seulement, lorsque la voleuse a ouvert le sac de son amie pour s'emparer de ses  boucles d'oreilles en or, elle sera surprise par cette dernière.

Prise de peur, elle se confond en excuses et confie à sa victime avoir vendu le fruit de son premier vol (bracelet et bague) à un bijoutier, établi aux HLM 1, au prix de 15 mille francs le gramme.

Après plusieurs va-et-vient auprès du lieu de commerce de ce dernier, Marième Diène qui n'a pu rencontrer le bijoutier, saisit Dame justice.

Attraite mardi dernier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, P. A. Kaïré, teint clair, taille moyenne, la voix à peine audible sous prétexte qu'elle est malade, regrette son comportement déshonorant.

Son amie quant à elle, visiblement très remontée contre elle, évalue le montant de son préjudice à 700 mille francs.

Le procureur qui ne s'est pas attardé sur les faits, a requis l'application de la loi.

Il sera suivi par la défense qui a sollicité la clémence du juge. Selon Me Daff, la mère de son client avait même pris l'engagement de désintéresser la partie civile. 

Une plaidoirie, suivie par le juge qui a condamné la prévenue à six mois d'emprisonnement, dont un mois ferme et à payer 700 mille à la partie civile.




Kady FATY Leral