De janvier à mars, soit moins de 3 mois, Abdoulaye Wade aurait utilisé 60 % des crédits de fonctionnement de la Présidence. Les fonds politiques sont, quant à eux, totalement dépensés. Une source anonyme, spécialiste des Finances publiques, se confiant au journal, craint "un éventuel blocage du fonctionnement des services de la Présidence durant les 3 prochains trimestres". Conséquence : "Ce sont ces situations de mauvaise régulation qui amènent les autorités publiques à des ponctions sur les budgets d'autres institutions et administrations", poursuit-il.
Selon le spécialiste, "si les fonds politiques sont épuisés au mois de mars, il y a absence de régulation du rythme de consommation. L'esprit des fonds politiques au Sénégal et ailleurs, c'est que ce sont des dépenses d'utilité publique. Ceux qui ont dépensé en 3 mois ces crédits devraient éclairer la lanterne des Sénégalais sur la destination des dépenses afin qu'on sache si c'est conforme ou pas à des questions d'intérêt public"
Selon le spécialiste, "si les fonds politiques sont épuisés au mois de mars, il y a absence de régulation du rythme de consommation. L'esprit des fonds politiques au Sénégal et ailleurs, c'est que ce sont des dépenses d'utilité publique. Ceux qui ont dépensé en 3 mois ces crédits devraient éclairer la lanterne des Sénégalais sur la destination des dépenses afin qu'on sache si c'est conforme ou pas à des questions d'intérêt public"