À la suite de l’envoyé spécial des Nations Unies, le président de la République a reçu hier les ambassadeurs de l’Union européenne, en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang. Une rencontre qui a tourné globalement autour du projet de loi instaurant un ticket, ainsi que les émeutes qui ont suivi avant qu’il n’ordonne le retrait du projet. Selon des sources très sûres, Me Wade a encore donné des gages aux diplomates en ce qui concerne les informations faisant état de sa volonté de se faire remplacer par son fils. « Dites à vos pays respectifs qu’il n’y aura pas de succession dynastique au Sénégal tant que je suis là.
Je ne me ferai pas remplacer par mon fils et je n’y travaille pas », leur a dit en résumé le président de la République qui a encore martelé que son intention, à travers le projet de loi avorté, était de se « décharger » au profit d’un vice-Président. « Je ne cherche pas à installer Karim. Et je n’avais pas prévu d’en faire mon colistier », a ajouté le Président.
Comme pour jeter un pavé dans la mare de Benno, les mêmes sources indiquent que Wade s’est attaqué au projet de l’opposition concernant un Président de transition. Pour le Président, l’opposition lui reproche ce qu’elle fait, puisque ce projet va entraîner une modification de la Constitution mais aussi « flouer » les partenaires qui vont travailler avec un Président « fantoche » qui céderait le Pouvoir après trois ans.
Pour autant, les ambassadeurs ont déploré les menaces de représailles qui pèsent sur des leaders de l’opposition depuis le 23 juin. Sur ce plan, Wade a accusé les leaders de Benno d’avoir mis le feu aux poudres, d’autant que selon lui, des pilleurs ont infiltré les manifestations pour commettre des actes de vandalisme. « Ce n’est pas moi, ni mon régime, ni mon parti. C’est eux qui ont instauré ce climat de terreur », a accusé Wade. Même s’il soutient que le gouvernement va veiller sur la sécurité des biens et des personnes, y compris ceux de l’opposition, le chef de l’Etat soutient que certaines déclarations, notamment celles de responsables du Pds insistant sur l’application de la loi du Talion, « sont une affaire de parti ».
La délégation de l’Ue qui a émis ses inquiétudes face au climat qui règne dans le pays a demandé au Président de promouvoir le dialogue. Sur ce plan d’ailleurs, les débats autour du processus électoral se sont invités à la rencontre et l’Ue croit savoir que l’opposition va revenir dans le comité de veille, après avoir annoncé son intention de le boycotter. Avant de rencontrer le Président, les ambassadeurs de l’Ue avaient échangé avec les leaders de Benno Siggil Senegaal avant-hier. Sur ce point, il faut préciser que Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng sont absents du territoire national.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien
Je ne me ferai pas remplacer par mon fils et je n’y travaille pas », leur a dit en résumé le président de la République qui a encore martelé que son intention, à travers le projet de loi avorté, était de se « décharger » au profit d’un vice-Président. « Je ne cherche pas à installer Karim. Et je n’avais pas prévu d’en faire mon colistier », a ajouté le Président.
Comme pour jeter un pavé dans la mare de Benno, les mêmes sources indiquent que Wade s’est attaqué au projet de l’opposition concernant un Président de transition. Pour le Président, l’opposition lui reproche ce qu’elle fait, puisque ce projet va entraîner une modification de la Constitution mais aussi « flouer » les partenaires qui vont travailler avec un Président « fantoche » qui céderait le Pouvoir après trois ans.
Pour autant, les ambassadeurs ont déploré les menaces de représailles qui pèsent sur des leaders de l’opposition depuis le 23 juin. Sur ce plan, Wade a accusé les leaders de Benno d’avoir mis le feu aux poudres, d’autant que selon lui, des pilleurs ont infiltré les manifestations pour commettre des actes de vandalisme. « Ce n’est pas moi, ni mon régime, ni mon parti. C’est eux qui ont instauré ce climat de terreur », a accusé Wade. Même s’il soutient que le gouvernement va veiller sur la sécurité des biens et des personnes, y compris ceux de l’opposition, le chef de l’Etat soutient que certaines déclarations, notamment celles de responsables du Pds insistant sur l’application de la loi du Talion, « sont une affaire de parti ».
La délégation de l’Ue qui a émis ses inquiétudes face au climat qui règne dans le pays a demandé au Président de promouvoir le dialogue. Sur ce plan d’ailleurs, les débats autour du processus électoral se sont invités à la rencontre et l’Ue croit savoir que l’opposition va revenir dans le comité de veille, après avoir annoncé son intention de le boycotter. Avant de rencontrer le Président, les ambassadeurs de l’Ue avaient échangé avec les leaders de Benno Siggil Senegaal avant-hier. Sur ce point, il faut préciser que Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng sont absents du territoire national.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien
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