Ici, cette tactique n’a aucun fondement péjoratif puisque le chef de l’Etat, en dehors des querelles crypto-personnels entre différents candidats de l’opposition, est sans doute l’ «homme à abattre». Mais, le vieux a des ressorts insoupçonnés que n’ignorent pas ses futurs adversaires. Mainte fois, Wade l’a répété à ses rivaux politiques : il se battra jusqu’au bout et il ne lâchera pas le pouvoir. Le débat fantasmé par l’opposition sénégalaise sur l’irrecevabilité de sa candidature ne semble point le perturber. Là oû d’autre aurait tôt fait de flancher, le Secrétaire général national du Pds adopte lui la pose de l’eternel combattant. A ses proches, il a toujours répété qu’il n’a pas encore d’interlocuteur digne de ce nom au sein de l’opposition représentative. Son entourage, désarmé par moments, a fini par y croire. Le génie du politicien Wade est tout trouvé : maintenir ses troupes en vie en toute circonstance.
Wade est déjà entré en campagne au moment oû ses adversaires se cherchent encore. A ce rythme seuls ses anciens Premiers ministres, Idrissa Seck et Macky Sall, semblent le suivre. Le signal envoyé à tout le monde est clair : il ne doute pas un instant de sa force politique, de son pouvoir ni de sa capacité à mener l’ultime combat. Car, 2012, c’est le baroud d’honneur d’un politicien dans l’âme qui a à cœur de léguer à son parti des garanties sur sa succession. Alors, le candidat Wade, que le congrès du Pds de fin décembre devrait investir, harangue ses troupes pour éviter les dispersions. Les sondages le donnent favori au premier tour avec possibilité d’aller au deuxième tour. Le vieux briscard en politique a compris depuis belle lurette que l’embellie de 2007 était finie. Le salut, il compte le trouver dans les calculs politiques qui ont jalonné son parcours. Il ne désespère pas de faire éclater l’axe Idrissa Seck-Macky Sall-Cheikh Tidiane Gadio. L’heure venue, il nouera des alliances et usera de ses moyens pour aller au bout de ses idées. Pour l’heure, le président a engagé une course contre la montre. Ses préoccupations ? Inaugurer tous les chantiers de son gouvernement avant le début de la campagne électorale et les mettre sous le compte de ses actifs. C’est de bonne guerre et les points seront précieux en février 2012. Ses conseillers politiques l’ont persuadé de sortir de son Palais pour revisiter ce Sénégal des profondeurs oû le Pds n’est plus le bienvenu. Convaincu de devoir rectifier le tir, le chef de l’Etat a décidé de redonner de l’espoir à ces populations dans un élan politico-démagogique. Le mot d’ordre est clair : il faut laisser partout dans le Sénégal des preuves de la bonne volonté du régime libéral.
L’électricité, éternelle crainte du pouvoir libéral, est rétabli. Sur ce point, Karim Wade, le ministre de l’Energie, déroule l’autre programme de son candidat de père : assurer la pleine électricité à tous les Sénégalais d’ici avril 2012. Fort de ses moyens, le fils du chef de l’Etat est déjà entré en campagne et défriche le terrain. Les ministres libéraux ont reçu pour ordre de quitter Dakar les weekends et de retourner à leurs bases pour se rapporche de l’électorat libéral. Le dernier réaménagement devrait être l’équipe qui ira jusqu’à l’élection. Dans les jours à venir, les stratégies pour aller au combat vont se multiplier avec pour ligne de conduite d’inonder le pays en communication favorable aux œuvres de Wade. Le président Wade ne veut rien laisser au hasard, dopé qu’il est par les déchirements de Bennoo mais vigilant par rapport à toutes ces candidatures qui n’exclut pas un second tour. Le combattant Wade se tient prêt.
Source: xamlet.net
Wade est déjà entré en campagne au moment oû ses adversaires se cherchent encore. A ce rythme seuls ses anciens Premiers ministres, Idrissa Seck et Macky Sall, semblent le suivre. Le signal envoyé à tout le monde est clair : il ne doute pas un instant de sa force politique, de son pouvoir ni de sa capacité à mener l’ultime combat. Car, 2012, c’est le baroud d’honneur d’un politicien dans l’âme qui a à cœur de léguer à son parti des garanties sur sa succession. Alors, le candidat Wade, que le congrès du Pds de fin décembre devrait investir, harangue ses troupes pour éviter les dispersions. Les sondages le donnent favori au premier tour avec possibilité d’aller au deuxième tour. Le vieux briscard en politique a compris depuis belle lurette que l’embellie de 2007 était finie. Le salut, il compte le trouver dans les calculs politiques qui ont jalonné son parcours. Il ne désespère pas de faire éclater l’axe Idrissa Seck-Macky Sall-Cheikh Tidiane Gadio. L’heure venue, il nouera des alliances et usera de ses moyens pour aller au bout de ses idées. Pour l’heure, le président a engagé une course contre la montre. Ses préoccupations ? Inaugurer tous les chantiers de son gouvernement avant le début de la campagne électorale et les mettre sous le compte de ses actifs. C’est de bonne guerre et les points seront précieux en février 2012. Ses conseillers politiques l’ont persuadé de sortir de son Palais pour revisiter ce Sénégal des profondeurs oû le Pds n’est plus le bienvenu. Convaincu de devoir rectifier le tir, le chef de l’Etat a décidé de redonner de l’espoir à ces populations dans un élan politico-démagogique. Le mot d’ordre est clair : il faut laisser partout dans le Sénégal des preuves de la bonne volonté du régime libéral.
L’électricité, éternelle crainte du pouvoir libéral, est rétabli. Sur ce point, Karim Wade, le ministre de l’Energie, déroule l’autre programme de son candidat de père : assurer la pleine électricité à tous les Sénégalais d’ici avril 2012. Fort de ses moyens, le fils du chef de l’Etat est déjà entré en campagne et défriche le terrain. Les ministres libéraux ont reçu pour ordre de quitter Dakar les weekends et de retourner à leurs bases pour se rapporche de l’électorat libéral. Le dernier réaménagement devrait être l’équipe qui ira jusqu’à l’élection. Dans les jours à venir, les stratégies pour aller au combat vont se multiplier avec pour ligne de conduite d’inonder le pays en communication favorable aux œuvres de Wade. Le président Wade ne veut rien laisser au hasard, dopé qu’il est par les déchirements de Bennoo mais vigilant par rapport à toutes ces candidatures qui n’exclut pas un second tour. Le combattant Wade se tient prêt.
Source: xamlet.net