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XIIème Assemblée Générale de la Fédération Interafricaine des Assureurs-Conseils: Discours de M. BIRIMA MANGARA, ministre chargé du Budget

Discours du ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, Biirima Mangara, à l'occasion de l'ouverture ce jour, de la XIIème Assemblée Générale de la Fédération Interafricaine des Assureurs-Conseils, à Dakar, au niveau d'un réceptif de la place.


Rédigé par leral.net le Lundi 25 Juin 2018 à 20:36 | | 0 commentaire(s)|

  • Monsieur le Président de la Fédération Interafricaine des Assureurs Conseils (FIAC),
  • Monsieur le représentant du Secrétaire Général de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA)
  • Madame la Présidente de l’Association Sénégalaise des Assureurs Conseils (ASAC),
  • Monsieur le Président de la Fédération des sociétés d’Assurance de Droit National Africaines (FANAF),
  • Monsieur le Président de l’Association des Assureurs du Sénégal (AAS),
  • Honorables délégués ;
  • Distingués invités.
 
C’est un réel plaisir et un privilège pour moi de vous souhaiter, au nom de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République, du Gouvernement et du peuple sénégalais, la cordiale bienvenue à Dakar.
 
Je voudrais aussi vous remercier vivement du choix porté sur notre pays pour abriter à travers sa capitale les travaux de la XIIème Assemblée Générale des Assureurs Conseils Africains.
 
Ce choix est un honneur pour nous, mais aussi une confiance au marché sénégalais des assurances, qui s’est illustré ces dernières années dans l’organisation de grands rendez-vous de l’Assurance africaine.
 
Vous me donnez ainsi l’occasion de renouveler mes sincères remerciements à la communauté africaine des assureurs et réassureurs.
 
Madame la Présidente,
Honorables délégués,
Mesdames, Messieurs,
 
A l’image des grandes manifestations inscrites dans l’agenda des assurances africaines ces dernières années, la XIIème Assemblée Générale de la Fédération des Assureurs Conseils Africains se veut le cadre d’échanges féconds sur le devenir de l’assurance africaine.
 
En effet, le thème central de vos travaux, au-delà du secteur du courtage, pose la problématique des enjeux de l’assurance dans un environnement en profonde mutation.
 
Un questionnement légitime, j’allais dire indispensable, au regard du rôle de protection des activités et agents économiques de l’assurance.
 
Sans anticiper sur les réponses que vos différents panels ne manqueront pas d’apporter, il me parait important de relever que l’enjeu principal est celui de l’adaptation de votre secteur à ces mutations notamment celle induite par les nouvelles technologies et leur impact sur le comportement des consommateurs de services.
 
Au demeurant, il est heureux de noter que l’essence même de l’assurance est d’apporter des réponses adaptées à toutes les transformations ou mutations imprévues, qui viendraient affecter le sort de vos assurés et bénéficiaires des contrats d’assurances.
 
A l’ère de la transformation digitale, qui introduit un ensemble de nouveaux risques, et donc de nouveaux besoins de sécurité, mais aussi des clients de type nouveau, plus exigeants, il est important pour votre secteur de s’adapter et d’innover, comme disait le Président de la FANAF, mon frère Adama NDIAYE, il est question de sortir « du conservatisme et du repli sur soi qui caractérisent les assureurs ».
 
Ce besoin d’adaptation et d’innovation s’impose davantage aux Assureurs Conseils que vous êtes en tant qu’interface entre les clients et les compagnies d’Assurance, preneurs des risques. Vous qui avez la charge d’orienter les consommateurs au mieux de leurs intérêts et besoins de sécurité.

Ce rôle de conseil et d’information est encore plus fondamental dans un contexte de mutations, de transformations diverses.
 
Je me réjouis de constater que certaines thématiques de votre rencontre ont été bien adressées dans ce sens, notamment le rôle et la mission du courtier d’assurance, mais également l’amélioration du service client par la transformation digitale.
 
Madame  la Présidente,
Honorables délégués,
 
Si notre continent est bien présent dans la révolution digitale, avec ses mutations auxquelles le secteur des assurances devra s’adapter, il me parait important de bien identifier l’enjeu prioritaire, lorsque l’on constate que le marché africain représente à peine 1% du marché mondial de l’assurance.
 
A mon sens, votre secteur doit travailler à développer davantage l’offre d’assurance sur le continent de façon à la rendre plus inclusive, et améliorer en conséquence le taux de pénétration de l’assurance au sein de nos populations.
 
Dans ce sens, les mutations induites par la transformation digitale doivent être perçues essentiellement comme une opportunité de promouvoir une assurance inclusive.
 
Les dernières réformes règlementaires dans notre espace communautaire qu’est la CIMA sont à inscrire dans cette dynamique de positionner davantage le secteur de l’assurance comme acteur de notre développement.
 
L’un des défis majeurs auxquels votre industrie devra faire face dans ce contexte, est celui de l’augmentation de la capacité de souscription au niveau de tous les opérateurs, Assureurs, Réassureurs et Assureurs Conseils. Je pense à la capacité technique, technologique mais aussi financière.
 
Le thème central de vos assises, à savoir « le Courtage d’Assurance face aux Mutations », indique, si besoin en était, votre bonne perception des défis du secteur.
 
Au regard de la qualité des participants, je suis convaincu que des orientations et approches pertinentes seront formulées pour y faire face, avec la contribution de vos partenaires que sont les Assureurs, mais aussi le régulateur.
Par ailleurs, je me réjouis de constater qu’au-delà du thème central, des questions aussi fondamentales que l’assainissement du secteur de la distribution ou encore la couverture maladie de nos populations, occuperont une bonne place dans vos travaux.
 
 
Madame la Présidente,
Honorables délégués,
Distingués invités,
 
Avant de clôturer mon propos, je voudrais vous encourager pour votre contribution dans l’œuvre d’intégration de l’industrie africaine des assurances.

En positionnant votre corporation à côté de la CIMA, représentante des Administrations nationales de contrôle, et de la FANAF, pour les sociétés d’assurances, la FIAC constitue aujourd’hui, en une décennie d’existence, un interlocuteur privilégié pour l’ensemble des questions d’organisation et de fonctionnement de notre marché régional des assurances.
 
Aussi, en souhaitant plein succès à vos travaux et un bon séjour au Sénégal pour les délégués venus de pays frères, je déclare ouverte la XIIème Assemblée Générale de la Fédération Interafricaine des Assureurs Conseils.
 
Merci de votre aimable attention.







Alain Lolade