Après l’adoption, au mois de septembre 2015, d’un nouvel agenda mondial pour un développement durable, le Sénégal, à l’instar des autres pays, s’était engagé à aligner les 17 objectifs de développement durable (Odd) et les 169 cibles dans sa politique nationale. Il ressort du rapport provisoire de suivi de la mise en œuvre des Odd que 62 % de ces indicateurs sont déjà intégrés dans le Pse.
Le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan a publié, hier, le rapport provisoire de suivi de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (Odd) articulés aux trois axes stratégiques du Pse. Il montre que près de 62 % des indicateurs Odd ont été déjà intégrés dans les politiques publiques conformément à l’engagement que le gouvernement avait pris d’aligner, à l’instar des autres pays, les 17 Odd et leurs 169 cibles dans sa politique nationale, c’est-à-dire le Plan Sénégal émergent. On note aussi que le Sénégal couvre près de 77 % des cibles de façon concrète dans la mise en œuvre de la première phase du Pse et qu’il est capable de renseigner un peu plus des 2/3 des indicateurs Odd, soit 68,5 %.
Ces informations ont été partagées avec les acteurs de la société civile, les élus locaux et les partenaires techniques et financiers comme le Pnud dans le but de recueillir leurs contributions qui permettront de formuler des recommandations pour l’accélération de la mise en œuvre de l’ensemble des Odd, etc.
Un exercice qui devrait aider à faire le point sur l’état de la mise en œuvre de ces indicateurs ; sur les actions prioritaires ; à identifier les contraintes majeures au développement économique et les lacunes à combler si le Sénégal veut atteindre les Odd d’ici à 2030. Malgré l’alignement des Odd aux axes stratégiques du Pse, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. En effet, il y a encore beaucoup d’efforts à faire dans certains secteurs comme l’éducation, la lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales etc., a souligné Mayacine Camara, Coordonnateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe).
Il a invité à accorder plus d’intérêt au processus de suivi des indicateurs et à renforcer les capacités de collecte et d’analyse afin de mieux les intégrer dans le dispositif de suivi-évaluation des Lettres de politiques sectorielles. « La disponibilité des informations capitales participera non seulement à une fine connaissance des politiques sectorielles et locales mais elle permettra aussi de bâtir sur la base de fondamentaux maîtrisés, une politique économique et sociale cohérente et concertée pour l’atteinte des cibles Odd », a-t-il ajouté.
Mayacine Camara rappelle qu’à travers le Pse, l’État s’est engagé dans une dynamique inclusive en impliquant les différentes catégories d’acteurs dans un mouvement d’ensemble vers l’émergence économique et sociale. A ce propos, il assure que de manière globale, « la mise en cohérence entre la politique économique et sociale du Sénégal et l’Agenda de développement 2030 montre bien que les axes stratégiques du Pse cadrent avec l’ensemble des 17 Odd ».
Le Sénégal n’a pas de stratégie de mise en œuvre des Odd, celle-ci se fait dans le cadre du Pse. Cependant, le défi, c’est de veiller à une bonne articulation entre les deux. Mayacine Camara en est conscient. « En intelligence, nous devons faire de sorte que nos interventions dans le cadre du Pse puissent répondre aux Odd ; étant entendu que ces derniers ne sont aucunement contradictoires aux orientations dessinées par le Pse », a-t-il déclaré. Il a annoncé la mise en place par arrêté ministériel, les prochains jours, d’une plateforme de dialogue, d’échanges et de partage des connaissances et expériences sur la mise en œuvre des Odd.
Une annonce qui réconforte Adama Diouf, président de l’Union des associations des élus locaux (Uael) qui, dans son discours, a appelé à une synergie des acteurs pour l’atteinte des Odd. « Les Odd sont un label, il faut les traduire en réalité sur le terrain », a-t-il soutenu. Fassori Diawara de l’organisation des sociétés civiles embouche la même trompette en affirmant que la mise en œuvre adéquate des Odd doit obéir à une approche participative et inclusive.
El Hadji Ibrahima THIAM (Le Soleil)
Le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan a publié, hier, le rapport provisoire de suivi de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (Odd) articulés aux trois axes stratégiques du Pse. Il montre que près de 62 % des indicateurs Odd ont été déjà intégrés dans les politiques publiques conformément à l’engagement que le gouvernement avait pris d’aligner, à l’instar des autres pays, les 17 Odd et leurs 169 cibles dans sa politique nationale, c’est-à-dire le Plan Sénégal émergent. On note aussi que le Sénégal couvre près de 77 % des cibles de façon concrète dans la mise en œuvre de la première phase du Pse et qu’il est capable de renseigner un peu plus des 2/3 des indicateurs Odd, soit 68,5 %.
Ces informations ont été partagées avec les acteurs de la société civile, les élus locaux et les partenaires techniques et financiers comme le Pnud dans le but de recueillir leurs contributions qui permettront de formuler des recommandations pour l’accélération de la mise en œuvre de l’ensemble des Odd, etc.
Un exercice qui devrait aider à faire le point sur l’état de la mise en œuvre de ces indicateurs ; sur les actions prioritaires ; à identifier les contraintes majeures au développement économique et les lacunes à combler si le Sénégal veut atteindre les Odd d’ici à 2030. Malgré l’alignement des Odd aux axes stratégiques du Pse, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. En effet, il y a encore beaucoup d’efforts à faire dans certains secteurs comme l’éducation, la lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales etc., a souligné Mayacine Camara, Coordonnateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe).
Il a invité à accorder plus d’intérêt au processus de suivi des indicateurs et à renforcer les capacités de collecte et d’analyse afin de mieux les intégrer dans le dispositif de suivi-évaluation des Lettres de politiques sectorielles. « La disponibilité des informations capitales participera non seulement à une fine connaissance des politiques sectorielles et locales mais elle permettra aussi de bâtir sur la base de fondamentaux maîtrisés, une politique économique et sociale cohérente et concertée pour l’atteinte des cibles Odd », a-t-il ajouté.
Mayacine Camara rappelle qu’à travers le Pse, l’État s’est engagé dans une dynamique inclusive en impliquant les différentes catégories d’acteurs dans un mouvement d’ensemble vers l’émergence économique et sociale. A ce propos, il assure que de manière globale, « la mise en cohérence entre la politique économique et sociale du Sénégal et l’Agenda de développement 2030 montre bien que les axes stratégiques du Pse cadrent avec l’ensemble des 17 Odd ».
Le Sénégal n’a pas de stratégie de mise en œuvre des Odd, celle-ci se fait dans le cadre du Pse. Cependant, le défi, c’est de veiller à une bonne articulation entre les deux. Mayacine Camara en est conscient. « En intelligence, nous devons faire de sorte que nos interventions dans le cadre du Pse puissent répondre aux Odd ; étant entendu que ces derniers ne sont aucunement contradictoires aux orientations dessinées par le Pse », a-t-il déclaré. Il a annoncé la mise en place par arrêté ministériel, les prochains jours, d’une plateforme de dialogue, d’échanges et de partage des connaissances et expériences sur la mise en œuvre des Odd.
Une annonce qui réconforte Adama Diouf, président de l’Union des associations des élus locaux (Uael) qui, dans son discours, a appelé à une synergie des acteurs pour l’atteinte des Odd. « Les Odd sont un label, il faut les traduire en réalité sur le terrain », a-t-il soutenu. Fassori Diawara de l’organisation des sociétés civiles embouche la même trompette en affirmant que la mise en œuvre adéquate des Odd doit obéir à une approche participative et inclusive.
El Hadji Ibrahima THIAM (Le Soleil)