d’un peuple féodal, qui croit au sens de l’honneur et de l’amitié jusqu’au sacrifice extrême.
de la loi du plus fort et de l’arrogance du colon, qui a franchi les limites de la barbarie, alors qu’il est, selon ses dires, censé apporter la civilisation à un peuple qui n’en n’aurait pas.
Diery Dior Ndella est le fils de Samba Yaya Fall, 32eme Damel du Cayor, destitué par les français, et sous surveillance à Saint Louis avec interdiction d’en sortir.
Le 18 Octobre 1891, apprenant le décès de sa mère, Samba Yaya a voulu se rendre aux funérailles de celle-ci. Face au refus du colon, il n’a pas supporté l’humiliation, et a préféré se suicider et laver l’affront en se jetant dans le fleuve Sénégal.
Selon la coutume de l’époque, dans les familles princières, lors d’un mariage Diéri avait reçu en dote deux esclaves. D’après certains, c’est Kanar Fall, ex chef suprême du Baol Occidental destitué par le colon, qui aurait offert les esclaves à Diery lors de son mariage avec la sœur de celui-ci.
Diery vendit les esclaves à Thiés alors que cette pratique était interdite par le colon.
Le 7 Avril 1904, Diery, Kanar Fall, Bocar Thilaas (Chef du Canton de Gueoul) sont convoqué à Thiés par l’intérimaire du Commandant Prempain, à l’emplacement actuel du palais du Gouverneur, pour délit de vente d’esclaves. Celui décida de leur infliger des amendes et, pour le marquer le coup, en plus pour Diery un emprisonnement de 15 jours.
Ancien Palais du Commandant de Cercle et aujourd’hui Palais du Gouverneur de Thiès
Pour Diery, l’amende est acceptable mais pas question de l’emprisonner. Au moment où les gardes tentaient de le ligoter, Sarithia Dièye, son ami intime, qui l’attendait dehors brise la porte et poignarde à mort le Commandant par intérim et le garde.
Diery s’est aussitôt rendu à Caytou pour consulter son oncle, le vénérable Massamba Sassoum Diop, auprès de qui repose dans son mausolée, depuis le 7 février 1986, son petit-fils Cheich Anta Diop le pharaon du savoir.
Après avoir consulté ses parents, il a été décidé qu’en tant que noble il ne devait pas fuir et s’exiler.
Le 9 Avril 1904, alors que Diery était recherché mort ou vif par le Commandant Prempain, Kanar Fall le tua dans l’espoir de retrouver les bonnes grâces du colon. Il lui coupa la tête et un bras qu’il remit dans un sac au Commandant Prempain.
Pour terroriser la population, les restes de Diery furent exposés sur la place du marché de Thiès.
Pour Diery, l’amende est acceptable mais pas question de l’emprisonner. Au moment où les gardes tentaient de le ligoter, Sarithia Dièye, son ami intime, qui l’attendait dehors brise la porte et poignarde à mort le Commandant par intérim et le garde.
Diery s’est aussitôt rendu à Caytou pour consulter son oncle, le vénérable Massamba Sassoum Diop, auprès de qui repose dans son mausolée, depuis le 7 février 1986, son petit-fils Cheich Anta Diop le pharaon du savoir.
Après avoir consulté ses parents, il a été décidé qu’en tant que noble il ne devait pas fuir et s’exiler.
Le 9 Avril 1904, alors que Diery était recherché mort ou vif par le Commandant Prempain, Kanar Fall le tua dans l’espoir de retrouver les bonnes grâces du colon. Il lui coupa la tête et un bras qu’il remit dans un sac au Commandant Prempain.
Pour terroriser la population, les restes de Diery furent exposés sur la place du marché de Thiès.
Photo exposition des restes de Diery au marché de Thiès
Cet acte barbare eu un retentissement jusqu’en Métropole.
Un jugement eu lieu et les sentences furent :
Sarithia Dièye : exil à vie en Guyane
Kanar Fall : 20 ans de prison
Bocar Thilaas : blanchi dans l’affaire
Au-delà de cette histoire tragique, comme le répète sans arrêt Tall Ngol Ngol, le présentateur de l’émission Demb sur la 2STV, c’est bien de connaitre Baudelaire et Molière mais il est urgent d’enseigner l’histoire du Sénégal.
La rédaction de l’histoire du Sénégal est plus qu’une priorité, et devait faire partie des grands projets de l’état dès l’indépendance, car pas de civisme passe sans connaissance de son histoire.
Il grand temps qu’un comité scientifique, avec la collaboration des historiens traditionnels, rédige l’histoire sans passion ni complaise de l’histoire du Sénégal, allant de la Préhistoire à nos jours en passant par les différents empires et royaumes d’où est né le Sénégal d’aujourd’hui.
Cette histoire du Sénégal ne doit pas se limiter à l’histoire politique, mais elle doit être une l’histoire générale. Notre Doyen Amadou MBow, alors Directeur Général de l’UNESCO, a déjà montré l’exemple en faisant rédiger l’histoire Générale de l’Humanité et l’histoire Générale de l’Afrique.
SOURCE:Piccmi.com
Cet acte barbare eu un retentissement jusqu’en Métropole.
Un jugement eu lieu et les sentences furent :
Sarithia Dièye : exil à vie en Guyane
Kanar Fall : 20 ans de prison
Bocar Thilaas : blanchi dans l’affaire
Au-delà de cette histoire tragique, comme le répète sans arrêt Tall Ngol Ngol, le présentateur de l’émission Demb sur la 2STV, c’est bien de connaitre Baudelaire et Molière mais il est urgent d’enseigner l’histoire du Sénégal.
La rédaction de l’histoire du Sénégal est plus qu’une priorité, et devait faire partie des grands projets de l’état dès l’indépendance, car pas de civisme passe sans connaissance de son histoire.
Il grand temps qu’un comité scientifique, avec la collaboration des historiens traditionnels, rédige l’histoire sans passion ni complaise de l’histoire du Sénégal, allant de la Préhistoire à nos jours en passant par les différents empires et royaumes d’où est né le Sénégal d’aujourd’hui.
Cette histoire du Sénégal ne doit pas se limiter à l’histoire politique, mais elle doit être une l’histoire générale. Notre Doyen Amadou MBow, alors Directeur Général de l’UNESCO, a déjà montré l’exemple en faisant rédiger l’histoire Générale de l’Humanité et l’histoire Générale de l’Afrique.
SOURCE:Piccmi.com