Quelle est l'origine du marché de l'hôpital de Bakel et de l'Irm ?
Le marché est le résultat d'une entente directe relative au relèvement du plateau d’imagerie, à la construction clé en main d’un hôpital à Bakel, à la construction d’un Centre de diagnostic et d’imagerie médicale (Cdim) à Fatick, ainsi qu'à la fourniture de 100 ambulances médicalisées.
Il s'inscrit dans le cadre d'une procédure légale et réglementaire reconnue par le Code des marchés publics, répondant à la volonté des pouvoirs publics d'améliorer la prise en charge médicale dans un contexte où la santé publique revêt une importance majeure. Cette initiative vise à faire face aux nouvelles maladies et épidémies telles que la Covid-19, ainsi qu'à l'obligation de prévenir des situations sociales troublées.
Suite aux événements de mars 2021 et juin 2023, il est apparu nécessaire de renforcer le système sanitaire pour faire face à de nombreuses urgences, notamment celles résultant d'accidents routiers graves tels que ceux de Kaffrine et Ngueune Sarr, impliquant plusieurs dizaines de victimes, dont des blessés graves.
Comment le montage financier est-il réalisé?
L'intégralité du financement a été fournie par la Kfw, grâce à l'intermédiation d'Afrique Conception Distribution (Acd), qui a ainsi gagné la confiance de cette institution financière de grande envergure et de l'État du Sénégal par le biais du ministère de la Santé. C'est ce ministère qui a défini les besoins en termes d'infrastructures à construire et d'équipements à fournir.
Ainsi, la convention de financement lie l'État du Sénégal à la Kfw, et cette modalité de financement, déjà utilisée pour d'autres projets tels que l'hôpital Le Dantec avec les Espagnols, l'hôpital de Tivaouane avec les Français et l'hôpital de Saint-Louis avec les Anglais, est transparente. Les paiements à Acd par la Kfw ne peuvent intervenir qu'après la validation par l'État du Sénégal des services dûment exécutés.
N’empêche, il y a des accusations de surfacturations…
Il est inapproprié de parler de surfacturation en l'absence d'éléments de comparaison. Ceux qui évoquent des surfacturations ne disposent d'aucun référentiel. Le prétendu marché de 52 milliards FCfa n'a jamais existé ; il s'agissait en réalité d'une proposition qui n'a jamais été validée par le ministère de la Santé et cela ne peut être prouvé par quiconque. De plus, cette proposition, non validée à l'époque, ne concernait que le relèvement de l'imagerie médicale. Aujourd'hui, le projet comprend la construction clé en main de l'hôpital de Bakel, du Cdim de Fatick, en plus des 100 ambulances médicalisées. Ainsi, le montant actuel de 71 milliards FCfa est pleinement justifié. Il convient de souligner que je n'ai jamais été impliqué dans l'armement, contrairement aux allégations de mes détracteurs.
A quand le démarrage des travaux?
Les études sont actuellement en cours et l'exécution du marché prendra deux ans.
Ousseynou Thiam, Observateur
Le marché est le résultat d'une entente directe relative au relèvement du plateau d’imagerie, à la construction clé en main d’un hôpital à Bakel, à la construction d’un Centre de diagnostic et d’imagerie médicale (Cdim) à Fatick, ainsi qu'à la fourniture de 100 ambulances médicalisées.
Il s'inscrit dans le cadre d'une procédure légale et réglementaire reconnue par le Code des marchés publics, répondant à la volonté des pouvoirs publics d'améliorer la prise en charge médicale dans un contexte où la santé publique revêt une importance majeure. Cette initiative vise à faire face aux nouvelles maladies et épidémies telles que la Covid-19, ainsi qu'à l'obligation de prévenir des situations sociales troublées.
Suite aux événements de mars 2021 et juin 2023, il est apparu nécessaire de renforcer le système sanitaire pour faire face à de nombreuses urgences, notamment celles résultant d'accidents routiers graves tels que ceux de Kaffrine et Ngueune Sarr, impliquant plusieurs dizaines de victimes, dont des blessés graves.
Comment le montage financier est-il réalisé?
L'intégralité du financement a été fournie par la Kfw, grâce à l'intermédiation d'Afrique Conception Distribution (Acd), qui a ainsi gagné la confiance de cette institution financière de grande envergure et de l'État du Sénégal par le biais du ministère de la Santé. C'est ce ministère qui a défini les besoins en termes d'infrastructures à construire et d'équipements à fournir.
Ainsi, la convention de financement lie l'État du Sénégal à la Kfw, et cette modalité de financement, déjà utilisée pour d'autres projets tels que l'hôpital Le Dantec avec les Espagnols, l'hôpital de Tivaouane avec les Français et l'hôpital de Saint-Louis avec les Anglais, est transparente. Les paiements à Acd par la Kfw ne peuvent intervenir qu'après la validation par l'État du Sénégal des services dûment exécutés.
N’empêche, il y a des accusations de surfacturations…
Il est inapproprié de parler de surfacturation en l'absence d'éléments de comparaison. Ceux qui évoquent des surfacturations ne disposent d'aucun référentiel. Le prétendu marché de 52 milliards FCfa n'a jamais existé ; il s'agissait en réalité d'une proposition qui n'a jamais été validée par le ministère de la Santé et cela ne peut être prouvé par quiconque. De plus, cette proposition, non validée à l'époque, ne concernait que le relèvement de l'imagerie médicale. Aujourd'hui, le projet comprend la construction clé en main de l'hôpital de Bakel, du Cdim de Fatick, en plus des 100 ambulances médicalisées. Ainsi, le montant actuel de 71 milliards FCfa est pleinement justifié. Il convient de souligner que je n'ai jamais été impliqué dans l'armement, contrairement aux allégations de mes détracteurs.
A quand le démarrage des travaux?
Les études sont actuellement en cours et l'exécution du marché prendra deux ans.
Ousseynou Thiam, Observateur