Entre les anciens dignitaires et les nouveaux tenants du régime, cela sent le début d’un règlement de comptes. Après l’affaire Lat Diop, voilà que Abdoulaye Saydou Sow a été interdit de sortir du pays. En tant que deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), il devait se rendre au Burundi, pour le match de l’équipe nationale du Sénégal. Il a été bloqué à l’aéroport de Diass par la Police des frontières. Très courroucé par cette interdiction de sortie, l’ancien ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a choisi hier la permanence de l’APR, pour s’expliquer. «Avec mon passeport simple, je suis parti en Thaïlande et dans d’autres pays. Si je voulais fuir, je n’allais pas revenir et pis, comment puis-je m’enfuir étant dans la délégation officielle de la Fédération sénégalaise de football ? C’est absurde», dira-t-il, rapporte "Le Témoin".
Poursuivant, il raconte que «c’est un lieutenant de la police qui m’a interpellé à l’embarquement, pour m’annoncer une interdiction de sortie du territoire. Ce n’est pas vrai, je n’ai pas cherché à fuir. Je me battrai politiquement jusqu’à la dernière minute. Mon honneur et mon engagement ne seront jamais bafoués. On peut me manquer de respect, on peut essayer de m’humilier, on peut essayer de toucher ma dignité, mais ils ne toucheront jamais mon honneur, mon engagement au service du pays ».
Poursuivant, il raconte que «c’est un lieutenant de la police qui m’a interpellé à l’embarquement, pour m’annoncer une interdiction de sortie du territoire. Ce n’est pas vrai, je n’ai pas cherché à fuir. Je me battrai politiquement jusqu’à la dernière minute. Mon honneur et mon engagement ne seront jamais bafoués. On peut me manquer de respect, on peut essayer de m’humilier, on peut essayer de toucher ma dignité, mais ils ne toucheront jamais mon honneur, mon engagement au service du pays ».