En Algérie, il y a eu un avant, et il y aura sans doute un après Vahid Halilhodzic. À son arrivée sur le banc des Fennecs le 22 juin 2011, l'entraîneur bosnien découvrait une équipe nationale traumatisée par le fiasco de 2010, minée par les clans et au jeu défensif contre-nature. Un an et demi plus tard, les Verts ont survolé les qualifications pour la CAN 2013, qu'ils abordent dans la peau d'un outsider très crédible, ce mardi soir contre la Tunisie. Passage en revue des chantiers entrepris par "coach Vahid", en sa compagnie.
Le retour à l'humilité
En tenant un discours pessimiste au moment du tirage au sort, qui plaça l'Algérie dans le "groupe de la mort" (avec la Côte d'Ivoire, le Togo et la Tunisie), le sélectionneur a mis le feu aux poudres. Resté très ambitieux, le public n'a pas apprécié, pas plus que la Fédération. "Je suis dans mon projet, réplique l'intéressé, interrogé par Metro. Si des gens sont fâchés, c'est leur problème, pas le mien ! Je connais assez le football pour ne pas tomber dans l'euphorie. Je sais que mon président me fait confiance et c'est le plus important. Le reste, c'est pastis-cacahuètes, comme on dit."
Le retour au jeu offensif
C'est en fermant la boutique et en jouant froidement le contre que les Fennecs s'étaient qualifiés pour le Mondial 2010. C'est aussi ainsi qu'ils en furent tristement éliminés, avant d'enchaîner les déconvenues. Mais depuis l'arrivée de son coach actuel, l'Algérie a renoué avec sa tradition d'équipe joueuse. Si ce n'est que les dribbles intempestifs ont laissé place à un jeu à deux touches de balle travaillé à l'entraînement. Le collectif, le vrai. "Derrière les résultats, il y a tellement de travail et de sacrifices. Il y a toute ma vision, ma perception des choses pour préparer l'avenir", résume-t-il.
Le retour des joueurs locaux
L'autre grand mérite attribué à Vahid Halilhodzic est d'avoir fait le ménage dans le vestiaire. Les Ziani, Belhadj et autres vedettes sur le déclin ont été priées de plier bagage pour donner naissance à une nouvelle équipe, où figurent huit joueurs évoluant dans le championnat algérien. Une première depuis longtemps. Même si le sélectionneur se défend d'avoir privilégié la politique au sportif. La preuve : son groupe compte encore des binationaux nés en France, comme Kadir, Ghoulam et Feghouli. Choisis en fonction de leur motivation.
Le retour à l'humilité
En tenant un discours pessimiste au moment du tirage au sort, qui plaça l'Algérie dans le "groupe de la mort" (avec la Côte d'Ivoire, le Togo et la Tunisie), le sélectionneur a mis le feu aux poudres. Resté très ambitieux, le public n'a pas apprécié, pas plus que la Fédération. "Je suis dans mon projet, réplique l'intéressé, interrogé par Metro. Si des gens sont fâchés, c'est leur problème, pas le mien ! Je connais assez le football pour ne pas tomber dans l'euphorie. Je sais que mon président me fait confiance et c'est le plus important. Le reste, c'est pastis-cacahuètes, comme on dit."
Le retour au jeu offensif
C'est en fermant la boutique et en jouant froidement le contre que les Fennecs s'étaient qualifiés pour le Mondial 2010. C'est aussi ainsi qu'ils en furent tristement éliminés, avant d'enchaîner les déconvenues. Mais depuis l'arrivée de son coach actuel, l'Algérie a renoué avec sa tradition d'équipe joueuse. Si ce n'est que les dribbles intempestifs ont laissé place à un jeu à deux touches de balle travaillé à l'entraînement. Le collectif, le vrai. "Derrière les résultats, il y a tellement de travail et de sacrifices. Il y a toute ma vision, ma perception des choses pour préparer l'avenir", résume-t-il.
Le retour des joueurs locaux
L'autre grand mérite attribué à Vahid Halilhodzic est d'avoir fait le ménage dans le vestiaire. Les Ziani, Belhadj et autres vedettes sur le déclin ont été priées de plier bagage pour donner naissance à une nouvelle équipe, où figurent huit joueurs évoluant dans le championnat algérien. Une première depuis longtemps. Même si le sélectionneur se défend d'avoir privilégié la politique au sportif. La preuve : son groupe compte encore des binationaux nés en France, comme Kadir, Ghoulam et Feghouli. Choisis en fonction de leur motivation.