Mais visiblement, les soutiens du maire de Dakar devront aller voir ailleurs. Cette requête « ne va pas prospérer », selon Alioune Souaré. Il note que le président Wade violerait alors le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. A en croire l’ancien député libéral, la mission dévolue au doyen d’âge, c’est simplement de veiller à ce que le quorum soit atteint.
« Si on se réfère au règlement intérieur, Article 9 et Article 10, il est clair que le début de chaque législature, il y a un bureau d’âge et le plus âgé a le privilège de présider la séance. Il est assisté des deux plus jeunes, qui assurent le secrétariat », a, d’emblée, rappelé l’expert parlementaire.
Pour le natif de Rufisque et ex-membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), le doyen d’âge a « une mission éphémère qui se termine aussitôt après l’élection du président de l’Assemblée nationale ».
« Le doyen d’âge ne peut pas, à titre individuel, demander la présence d’un absent parce que les dispositions de texte ne le prévoient pas », a-t-il explicité. Il doit, selon les textes, vérifier le quorum. « Si cette condition est satisfaite, il doit impérativement déclarer l’ouverture de la séance et il est procédé à l’élection du président. S’il exige la présence de Khalifa Sall, il violerait, à coup sûr la loi organique de l’Assemblée nationale », a martelé l’expert parlementaire.
La rédaction de Leral.net
« Si on se réfère au règlement intérieur, Article 9 et Article 10, il est clair que le début de chaque législature, il y a un bureau d’âge et le plus âgé a le privilège de présider la séance. Il est assisté des deux plus jeunes, qui assurent le secrétariat », a, d’emblée, rappelé l’expert parlementaire.
Pour le natif de Rufisque et ex-membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), le doyen d’âge a « une mission éphémère qui se termine aussitôt après l’élection du président de l’Assemblée nationale ».
« Le doyen d’âge ne peut pas, à titre individuel, demander la présence d’un absent parce que les dispositions de texte ne le prévoient pas », a-t-il explicité. Il doit, selon les textes, vérifier le quorum. « Si cette condition est satisfaite, il doit impérativement déclarer l’ouverture de la séance et il est procédé à l’élection du président. S’il exige la présence de Khalifa Sall, il violerait, à coup sûr la loi organique de l’Assemblée nationale », a martelé l’expert parlementaire.
La rédaction de Leral.net