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Andrea Kelly, ex-femme de R. Kelly, révéle les abus physiques et sexuels que son ex mari lui a fait subir

Rédigé par leral.net le Mardi 8 Janvier 2019 à 14:34 | | 0 commentaire(s)|

 
 
L’artiste et chorégraphe américaine Andrea Kelly, ex-femme de R. Kelly, a révélé les abus physiques et sexuels que ce dernier lui a fait subir dans le documentaire choc « Surviving R. Kelly » diffusée entre le 03 et 05 janvier par la chaîne câblée Lifetime.

R. Kelly à la barre !

En prenant part à « Surviving R. Kelly » dans Lifetime, Andrea Kelly a expliqué que son ex-mari n’avait « jamais » posé des actes d’agression devant elle, mais qu’en apprenant ce qui se passait, elle cachait toutes ces anomalies de leur mariage. Le stress provoqué par toutes les allégations d’agression sexuelle aurait presque empêché son bébé à venir au monde. L’ex de R.Kelly indique par ailleurs que lorsque les allégations ont connu une forte expansion, elle a été envoyée en Floride. À la suite du drame, Andrea Kelly s’est rendue au centre hospitalier de son gynécologue parce qu’elle n’entendait plus le battement de cœur du bébé. Le médecin avait dû provoquer l’accouchement dès cet instant. Heureusement, le bébé a survécu.
Le documentaire « Surviving R. Kelly » réalisé en trois parties, se compose de plusieurs interviews de femmes venues du cercle intime du chanteur et ayant même évoqué sa relation infâme avec Aaliyah.

Andrea Kelly et ses 13 années douloureuses de vie conjugale

Dans une autre interview relayée le 05 octobre 2017 par le site du quotidien américain The Atlanta Journal-Constitution, l’ex-femme de R. Kelly parle des violences qu’elle a subies au cours de ses 13 ans de mariage avec la star du R & B. Au cours l’entretien accordé à « The View », émission de télévision de type talk-show, elle avait relaté plusieurs incidents de violence conjugale présumée, notamment d’attaque à l’arrière d’un Hummer.

Andrea Kelly a révélé un autre incident où elle dit avoir été ligotée par son conjoint au cours d’une bagarre. « Quand il m’a attrapé et jeté par terre, j’étais sur le ventre. J’ai essayé de me battre pour m’échapper », a-t-elle expliqué. « Alors, voici ce qu’il a fait. : avec son genou dans mon dos, il a pris mes deux bras derrière moi, les a liés puis attaché mes jambes à mes bras ». Elle a dit qu’elle avait été laissée sur le côté du lit et n’avait pu s’échapper que lorsque son mari de l’époque s’était endormi.

L’actrice et danseuse, mariée à musicien de 1996 à 2009, a déclaré qu’elle choisissait de s’exprimer maintenant, car elle souhaitait sauver des vies et donner plus de validité aux récits d’abus présumés allégués par une femme contre l’artiste.

Des activistes ont même uni leurs forces pour cibler R. Kelly. Le mouvement Time’s Up a lancé une campagne le distinguant des plaintes pour violences sexuelles à son encontre. Et la campagne sur les médias sociaux #MuteRKellyseeks pour arrêter sa musique et annuler ses concerts.

Des accusations sans condamnation ?

Bien que R. Kelly ne fasse l’objet d’aucune accusation pénale et ne fasse pas l’objet d’une enquête, il a été accusé de nombreux crimes au fil des ans, ce qu’il a nié. Un article publié en 2017 dans BuzzFeed indiquait que l’artiste, récompensé par un Grammy, « a tenu les femmes contre leur volonté » chez lui dans deux villes, dont une dans le Metro Atlanta.

Long de six heures, le documentaire « Surviving R. Kelly » (‘Survivre à R. Kelly » en français), diffusé par Lifetime en six épisodes, revient sur les accusations dont fait l’objet depuis plusieurs années Robert Sylvester Kelly, de son vrai nom. Le chanteur et producteur de 51 ans, auteur du hit « I believe I can fly », avait été inculpé en 2002 pour avoir filmé des actes sexuels entre lui et une jeune fille de 14 ans, mais finalement acquitté en 2008.

Stéphane Baï (Negronews)