Son ami Baal, ai-je l'habitude d'entendre. Pour moi, Babacar Diagne est plus qu'un ami, c'est un frère.
Notre relation remonte à 1986, à l'époque où nous étions tous deux à l'ORTS, devenue plus tard la RTS, la Radio Télévision Sénégalaise. Babacar occupait alors le poste de rédacteur en chef, tandis que j'étais chef de service des programmes.
Comme l’a si bien dit le doyen Magib Sène, Babacar Diagne est « le symbole vivant de l'excellence dans le domaine des médias, dont la vision, le savoir-faire et le dynamisme intellectuel, méritent réflexion». Son humanité, sa sagacité, sa maturité et sa finesse d’esprit, lui ont permis de s’adapter avec intelligence, à toutes les fonctions qu’il a occupées avec brio, lui ouvrant ainsi les portes des plus hautes sphères diplomatiques et de la communication audiovisuelle.
Humilité et discrétion sont les traits qui caractérisent le mieux Babacar Diagne. Derrière cette simplicité apparente, se cache une intelligence exceptionnelle et une vaste culture. Peu de gens savent à quel point il maîtrise le Coran, au point de l’étudier tel un exégète. Non seulement il le lit, l’écrit et le récite avec une aisance remarquable, mais il en fait aussi un objet de recherches approfondies, à l'image d'un professeur d’université.
Profondément croyant, Babacar a aménagé chez lui deux mosquées : l'une au rez-de-chaussée, où il consacre la majorité de son temps à la prière et à ses recherches, et l'autre, sur la terrasse, au sommet de sa maison.
Professionnel de la communication d'une rare perspicacité, Babacar Diagne possède une capacité d’analyse extraordinaire. Rien ne lui échappe, pas même le plus infime détail. De plus, sa mémoire est tout simplement prodigieuse, probablement un héritage de son passage prolongé par l’école coranique. Il retient tout, avec une facilité déconcertante, à tel point qu’il n’a même pas besoin d’enregistrer les numéros de ses contacts dans son téléphone : ils sont tous gravés dans sa mémoire !
Sa clairvoyance, son esprit analytique et sa curiosité insatiable, rappellent parfois le personnage de l’inspecteur Colombo. Les conclusions de ses analyses sont toujours d’une grande justesse.
Loyal et discret, Babacar Diagne a servi fidèlement trois chefs d’État, sans jamais solliciter de fonctions.
Son parcours impressionnant mérite d’être connu et transmis aux générations futures, pour qu’elles s'inspirent de son exemple. Enseignant (professeur d’anglais), journaliste à la RTS – où il fut successivement présentateur du journal télévisé en anglais, grand reporter, rédacteur en chef et directeur de la télévision nationale –, conseiller spécial du Président Wade, Directeur général de la RTS, ambassadeur du Sénégal en Gambie, ambassadeur du Sénégal à Washington, puis président du CNRA : la carrière de Babacar Diagne est une leçon de professionnalisme.
Sans aucun doute, le nom de Babacar Diagne, un homme profondément religieux et porteur des valeurs les plus nobles de la société sénégalaise, restera à jamais associé à l’histoire de la communication audiovisuelle au Sénégal.
Mamadou Baal
Expert audiovisuel
Ancien Directeur de la RTS
Notre relation remonte à 1986, à l'époque où nous étions tous deux à l'ORTS, devenue plus tard la RTS, la Radio Télévision Sénégalaise. Babacar occupait alors le poste de rédacteur en chef, tandis que j'étais chef de service des programmes.
Comme l’a si bien dit le doyen Magib Sène, Babacar Diagne est « le symbole vivant de l'excellence dans le domaine des médias, dont la vision, le savoir-faire et le dynamisme intellectuel, méritent réflexion». Son humanité, sa sagacité, sa maturité et sa finesse d’esprit, lui ont permis de s’adapter avec intelligence, à toutes les fonctions qu’il a occupées avec brio, lui ouvrant ainsi les portes des plus hautes sphères diplomatiques et de la communication audiovisuelle.
Humilité et discrétion sont les traits qui caractérisent le mieux Babacar Diagne. Derrière cette simplicité apparente, se cache une intelligence exceptionnelle et une vaste culture. Peu de gens savent à quel point il maîtrise le Coran, au point de l’étudier tel un exégète. Non seulement il le lit, l’écrit et le récite avec une aisance remarquable, mais il en fait aussi un objet de recherches approfondies, à l'image d'un professeur d’université.
Profondément croyant, Babacar a aménagé chez lui deux mosquées : l'une au rez-de-chaussée, où il consacre la majorité de son temps à la prière et à ses recherches, et l'autre, sur la terrasse, au sommet de sa maison.
Professionnel de la communication d'une rare perspicacité, Babacar Diagne possède une capacité d’analyse extraordinaire. Rien ne lui échappe, pas même le plus infime détail. De plus, sa mémoire est tout simplement prodigieuse, probablement un héritage de son passage prolongé par l’école coranique. Il retient tout, avec une facilité déconcertante, à tel point qu’il n’a même pas besoin d’enregistrer les numéros de ses contacts dans son téléphone : ils sont tous gravés dans sa mémoire !
Sa clairvoyance, son esprit analytique et sa curiosité insatiable, rappellent parfois le personnage de l’inspecteur Colombo. Les conclusions de ses analyses sont toujours d’une grande justesse.
Loyal et discret, Babacar Diagne a servi fidèlement trois chefs d’État, sans jamais solliciter de fonctions.
Son parcours impressionnant mérite d’être connu et transmis aux générations futures, pour qu’elles s'inspirent de son exemple. Enseignant (professeur d’anglais), journaliste à la RTS – où il fut successivement présentateur du journal télévisé en anglais, grand reporter, rédacteur en chef et directeur de la télévision nationale –, conseiller spécial du Président Wade, Directeur général de la RTS, ambassadeur du Sénégal en Gambie, ambassadeur du Sénégal à Washington, puis président du CNRA : la carrière de Babacar Diagne est une leçon de professionnalisme.
Sans aucun doute, le nom de Babacar Diagne, un homme profondément religieux et porteur des valeurs les plus nobles de la société sénégalaise, restera à jamais associé à l’histoire de la communication audiovisuelle au Sénégal.
Mamadou Baal
Expert audiovisuel
Ancien Directeur de la RTS