Bruit de guerre au palais : Abattre les faucons à tout prix

Des membres du PDS ont dénoncé avec vigueur la prise en « otage » dont est victime Wade. Selon eux, ce sont des responsables nichés sur les plus hautes sphères de décision qui décrètent la pluie et le beau temps au palais et dans l’attelage gouvernemental. Ce qui, d’ailleurs, a poussé nombre de voix à affirmer que le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, ne contrôle pas tout dans le gouvernement. Des membres fondateurs du PDS, militants et sympathisants, ayant soutenu sans détours qu’ils ne peuvent point rencontrer leur secrétaire général. La raison, un blocage expressément provoqué par des « faucons » aux longs becs. Ces mêmes personnalités qui ont été au début et à la fin du limogeage de personnalités clés dans le bon fonctionnement politique du bateau libéral.
Dans la même foulée, ils n’épargneront pas Karim Wade, parce que contre toute idée de dévolution monarchique du pouvoir. Des sources concordantes faisant état de la mise sur pied d’un front pour déplumer les « faucons » du palais. À ce propos, ces futurs « guerriers » qui risquent également d’y laisser des plumes, entendent, selon toujours nos interlocuteurs mettre à nu toutes les intrigues, les astuces et les plans de ce « groupe » réduit qui joue à perdre Wade et le PDS sur la route menant à la présidentielle de février 2012. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase n’étant autre que la mise à l’écart des vrais libéraux. L’autre raison expliquant cette prise de position, résidant sur des choix jugés « inopportuns » faisant de Karim Wade et de ses proches, des « intouchables » à un moment où ils ne posent aucun acte politique pouvant jouer à la seule faveur du candidat Wade.
Nos sources d’affirmer que dans ce « futur bataillon » vont figurer d’anciens libéraux, des responsables frustrés, des jeunes et beaucoup de femmes plus que frustrés.