Le pays devient le premier pays d’Asie du Sud-Est à appliquer au niveau national, un code pénal inspiré de la Charia, avec des mesures qui ont suscité une vague de protestations d’ONG, de personnalités et de pays inquiets des atteintes aux droits de l’Homme. Outre le viol et les relations homosexuelles, la nouvelle législation prévoit la peine capitale pour insulte au Prophète et s’appliquera tant aux musulmans qu’aux non-musulmans.
Les critiques internationales se sont multipliées à l’approche de l’entrée en vigueur. Tout d’abord, la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Michelle Bachelet a dénoncé lundi 1er avril, les « peines cruelles et inhumaines » et demandé leur annulation.
L’acteur américain George Clooney a également lancé une campagne appelant au boycott de neuf hôtels de luxe liés au sultan de Brunei. Le musicien britannique Elton John l’a rejoint.
En France, le ministère des Affaires étrangères a appelé le sultan à «renoncer à ce projet et à maintenir son moratoire de fait des exécutions capitales depuis 1957». Les États-Unis ont eux souligné, que l’introduction de la législation était contraire «aux obligations internationales» du pays asiatique «vis-à-vis des droits de l’homme».
Dans un communiqué, l’Union européenne a également condamné la nouvelle législation, dont certains aspects relèvent «de la torture ou d’actes cruels, inhumains et dégradants».
Le sultan Hassanal Bolkiah, l’une des plus grandes fortunes au monde, dirige la monarchie d’une main de fer depuis 1967 et avait annoncé en 2013 que le pays appliquerait progressivement la Charia.
Selon Ryan Silverio, coordinateur régional de l’ASEAN SOGIE Caucus, une association basée à Manille et qui défend les droits des personnes LGBT+, cette décision est «dans la logique de la stratégie actuelle du gouvernement de Brunei, qui veut aligner le Sultanat sur une interprétation stricte de l’Islam», a-t-il dit à RFI.
IGFM Avec RFI
Les critiques internationales se sont multipliées à l’approche de l’entrée en vigueur. Tout d’abord, la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Michelle Bachelet a dénoncé lundi 1er avril, les « peines cruelles et inhumaines » et demandé leur annulation.
L’acteur américain George Clooney a également lancé une campagne appelant au boycott de neuf hôtels de luxe liés au sultan de Brunei. Le musicien britannique Elton John l’a rejoint.
En France, le ministère des Affaires étrangères a appelé le sultan à «renoncer à ce projet et à maintenir son moratoire de fait des exécutions capitales depuis 1957». Les États-Unis ont eux souligné, que l’introduction de la législation était contraire «aux obligations internationales» du pays asiatique «vis-à-vis des droits de l’homme».
Dans un communiqué, l’Union européenne a également condamné la nouvelle législation, dont certains aspects relèvent «de la torture ou d’actes cruels, inhumains et dégradants».
Le sultan Hassanal Bolkiah, l’une des plus grandes fortunes au monde, dirige la monarchie d’une main de fer depuis 1967 et avait annoncé en 2013 que le pays appliquerait progressivement la Charia.
Selon Ryan Silverio, coordinateur régional de l’ASEAN SOGIE Caucus, une association basée à Manille et qui défend les droits des personnes LGBT+, cette décision est «dans la logique de la stratégie actuelle du gouvernement de Brunei, qui veut aligner le Sultanat sur une interprétation stricte de l’Islam», a-t-il dit à RFI.
IGFM Avec RFI