Leral.net - S'informer en temps réel

CHEIKH TIDIANE DIOUM, LE PRESIDENT DU MOUVEMENT M19, PREVIENT: « Les mouvements de soutien seront d’un apport décisif pour le Président Macky Sall en 2019 mais… »

Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Janvier 2018 à 09:57 commentaire(s)|

La réélection du Président Macky Sall, dès le 1er tour en 2019, préoccupe Cheikh Tidiane Dioum qui a mis en place le mouvement M 19, pour lui apporter son soutien dans la commune de Keur Massar. En prélude à un grand meeting de mobilisation qu’il compte organiser sous peu, l’ex-responsable de la logistique de campagne du candidat Macky Sall s’est confié à "l’Observateur", pour parler du cadre politique qu’il a mis en place.

Lors de la campagne pour la présidentielle de 2012, Cheikh Tidiane Dioum avait en charge la logistique du candidat Macky Sall devenu président de la République du Sénégal, à l’issue de la compétition électorale. L’objectif de le voir présider aux destinées du Sénégal atteint, M. Dioum s’était retiré momentanément de la scène politique, pour travailler dans l’ombre, se ménageant ainsi le temps indispensable pour la consolidation de ses activités professionnelles, tout en structurant sa base sociale et politique.

Le Président du Mouvement M 19 a une conception de la politique, différente de la vision de nombre de ses compatriotes, raison pour laquelle il s’est décidé à descendre résolument dans l’arène, avec comme seul objectif, de faire triompher son leader. " En 2019, le Président Macky Sall va briguer le suffrage des Sénégalais. –je me suis engagé pour sa réélection parce qu’il est en train de mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent, qui constitue un ambitieux programme de développent socio-économique et culturel pour notre pays.

En effet c’est un Plan qui comporte vingt-sept projets phares qui vont contribuer à la transformation structurelle de notre économie. Dans le secteur social, sa connaissance du Sénégal des profondeurs acquise lors de ses tournées de précampagne des années 2010-2011, lui a inspiré d’innombrables idées, en l’occurrence, la mise en place de programmes sociaux inclusifs tels que le PUDC, le PUMA bourses familiales,  la couverture maladies universelles, la modernisation des cités religieuses etc…

.Aujourd‘hui la mise en œuvre de ces importants projets et programmes a eu des impacts très  positifs, avec une croissance économique de plus de  6% en 2016 et une nette amélioration des conditions de vie dans les zones urbaines comme dans les zones rurales ".
 

-Au fur et à mesure que la présidentielle va s’approcher, les mouvements de soutien qui ambitionnent de soutenir Macky Sall, vont naître et proliférer, au point de faire craindre l’installation d’un grand désordre et des dégâts pour la coalition présidentielle. De ce point de vue, le Président du M 19 a cru devoir procéder par anticipation pour sonner l’alerte : " Le Président Macky Sall a créé un parti jeune et avant même qu’il ne se consolide, il a accédé au pouvoir, d’où la difficulté de le structurer dans un délai raisonnable.

Devant une telle situation qui risque de gripper la machine électorale du fait du choc des ambitions au sein de la coalition et face  à une opposition qui va tirer les leçons des législatives pour présenter un candidat unique, il serait judicieux de s’appuyer sur des forces patriotiques et citoyennes qui puissent transcender les intérêts personnels et égoïstes et créer les conditions d’une victoire éclatante  dès le 1er tour du Président Macky Sall.

C’est un truisme que de mentionner, que les mouvements de soutien seront d’un apport décisif pour le Président Macky Sall en 2019. Mais faudrait-il encore que l’on mette en place des critères objectifs qui puissent exorciser les risques de confusion et d’anarchie. Les mouvements doivent ratisser là où le parti du Président ne pourra pas, sans altérer le pacte de confiance qui existe entre le Président et son électorat ". 

M. DIOUM, militant de la première heure, préconise une parfaite synergie des mouvements de soutien avec un greffage de l’ensemble des forces vives, qui œuvrent pour la même cause, pour permettre de créer une plus-value électorale qui propulserait le taux de score dépassant largement les 50%, gage de la réélection de son candidat dès le premier tour en 2019.