Selon des sources dignes de foi, le Secrétaire général national du PDS veut reprendre en main son parti avant les élections. Mais, précisent-elle aussitôt, c’est pour le remettre à son fils. A la vérité, le congrès sera l’occasion de mettre en orbite Karim Wade.
Fort de l’expérience des locales de 2009, le Président Wade est aujourd’hui convaincu que son fils ne pourra pas lui succéder sans avoir la haute main sur un appareil électoral tel que le PDS. Surtout qu’il est désormais convaincu que Karim Wade n’a d’autre choix que de passer par les urnes. Une manipulation de la Constitution relève d’une autre époque. Les Sénégalais ont acquis une maturité électorale et il serait hasardeux et même dangereux d’essayer de faire passer en force un dauphin. Mais le hic, c’est que Karim Wade ne maîtrise pas encore l’appareil PDS. Il a tenté de l’affaiblir, pour le récupérer ensuite, avec la «Génération du concret». Malheureusement pour lui, ce mouvement n’a pas su dépasser les contours du slogan qui l’enveloppe. Et le temps presse. Il fallait changer de stratégie. Et le contrôle du PDS semble être plus opportun aux yeux du Président Wade.
Dans cette perspective, le chef de l’Etat va d’abord permettre à Karim Wade de contrôler les différentes instances du PDS. C’est ainsi que sera organisé le congrès des jeunes dans un mois. L’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL) va à cette occasion changer de direction. Rattrapé par la limite d’âge, Mamadou Lamine Keïta ira à la «retraite». Mais aussi, bien que proche d’Abdoulaye Baldé, il est aujourd’hui contesté au sein de la «Génération du concret». Il sera remplacé par un proche de Karim Wade.
Le scénario est identique du côté des femmes qui vont tenir leur congrès les 21 et 22 mai prochains. Ce sera l’occasion de renouveler le personnel dirigeant de l’instance des femmes. La vieille garde incarnée par Awa Diop sera ainsi mise à l’écart au profit d’Awa Guèye Kébé et d’Awa Ndiaye, entre autres.
Tout devrait être au point en novembre. Et le congrès ne serait qu’une formalité pour installer Karim Wade à la tête du PDS. Mais les «bannis» accepteront-ils leur nouvelle situation ? Personne ne peut prévoir leur réaction. Sans compter qu’Idrissa Seck et d’autres libéraux de la première heure sont à l’affut. Une rébellion est vite arrivée.
Amadou DIOUF rewmi
Fort de l’expérience des locales de 2009, le Président Wade est aujourd’hui convaincu que son fils ne pourra pas lui succéder sans avoir la haute main sur un appareil électoral tel que le PDS. Surtout qu’il est désormais convaincu que Karim Wade n’a d’autre choix que de passer par les urnes. Une manipulation de la Constitution relève d’une autre époque. Les Sénégalais ont acquis une maturité électorale et il serait hasardeux et même dangereux d’essayer de faire passer en force un dauphin. Mais le hic, c’est que Karim Wade ne maîtrise pas encore l’appareil PDS. Il a tenté de l’affaiblir, pour le récupérer ensuite, avec la «Génération du concret». Malheureusement pour lui, ce mouvement n’a pas su dépasser les contours du slogan qui l’enveloppe. Et le temps presse. Il fallait changer de stratégie. Et le contrôle du PDS semble être plus opportun aux yeux du Président Wade.
Dans cette perspective, le chef de l’Etat va d’abord permettre à Karim Wade de contrôler les différentes instances du PDS. C’est ainsi que sera organisé le congrès des jeunes dans un mois. L’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL) va à cette occasion changer de direction. Rattrapé par la limite d’âge, Mamadou Lamine Keïta ira à la «retraite». Mais aussi, bien que proche d’Abdoulaye Baldé, il est aujourd’hui contesté au sein de la «Génération du concret». Il sera remplacé par un proche de Karim Wade.
Le scénario est identique du côté des femmes qui vont tenir leur congrès les 21 et 22 mai prochains. Ce sera l’occasion de renouveler le personnel dirigeant de l’instance des femmes. La vieille garde incarnée par Awa Diop sera ainsi mise à l’écart au profit d’Awa Guèye Kébé et d’Awa Ndiaye, entre autres.
Tout devrait être au point en novembre. Et le congrès ne serait qu’une formalité pour installer Karim Wade à la tête du PDS. Mais les «bannis» accepteront-ils leur nouvelle situation ? Personne ne peut prévoir leur réaction. Sans compter qu’Idrissa Seck et d’autres libéraux de la première heure sont à l’affut. Une rébellion est vite arrivée.
Amadou DIOUF rewmi