Ils ignorent ce qu’est leur rôle et ce qu’ils doivent faire. Entre eux et la Nation qu’ils prétendent représenter, la distance est immense. D’ailleurs, pratiquement, aucune des lois votées par l’Assemblée nationale depuis 2001 n’entre dans le sillage des intérêts de la Nation. Ce sont soit des lois scélérates ou des lois claniques, soit des lois conspiratrices ou des lois usurpatrices, soit des lois attentatoires aux valeurs ou des lois maçonniques. La loi sur la parité n’en sort pas. Cette loi est dangereuse. Elle est politicienne. Elle est maçonnique.
Elle est dangereuse parce qu’elle désert la femme plus qu’elle ne la sert. Elle mettra insidieusement à nu les carences des femmes en imposant à la Nation l’adoubement par le sexe et non par la compétence. Au nom de la parité, des expertises vont être larguées et les Institutions de la République ainsi que les espaces locaux et nationaux de décisions vont être enfermés dans le ghetto d’un juridisme nuisible qui accorde la primauté à la quantité égalitaire au détriment de la qualité concluante.
Cette loi est aussi politicienne parce qu’elle est inspirée par Abdoulaye Wade le vieux joueur politique dont l’unique génie est la ruse politicienne. Son objectif inavoué est, entre autres, de saborder et de saboter les partis dans leur combat pour la conquête et l’exercice du pouvoir La démocratie en pâtira péniblement. Des organisations politiques en feront les frais jusqu’à l’affaissement et l’effacement en raison d’une impossibilité de disposer du nombre suffisant qui respecterait la balance égalitaire entre les hommes et les femmes.
Cette loi est, enfin, maçonnique. Elle n’est point un cadeau fait aux femmes. Elles n’est ni une victoire du féminisme ni un triomphe de la féminitude. Elle est simplement un coup du lobby maçonnique dont l’œuvre, de la Renaissance aux Lumières, du capitalisme aux idéologies de gauche a toujours été une alliance universelle ayant pour objectif de garantir le perfectionnement de l’être humain, la liberté absolue et l’égalité totale.
La première loge maçonnique s’est imposée en Occident, en 1688, sous le nom de La Parfaite Egalité de Saint -Germain -en –Laye. La parité est bien l’expression de cette parfaite égalité entre l’homme et la femme que prône la Franc-maçonnerie. Cette parité entre dans le combat pour la laïcisation des valeurs et les Droits de la personne humaine qui a été mené sous la houlette des humanistes du Siècle des Lumières. La Révolution de 1789 est fille de la franc- maçonnerie. Les idées qui l’ont conçues sont les fruits d’un ordre philosophique conçu dans les sociétés secrètes où la plénitude du bonheur humain et le nivellement des genres sont des finalités. Evoquer la religion pour contrecarrer les lois maçonnes comme celle portant sur la parité est illusoire et dérisoire. Le déterminisme religieux est, dans la pensée maçonnique, attentatoire à la liberté. Une religion est une conduite de vie et un ensemble de règles et d’interdits qui ne s’accommodent point des principes philosophiques laïcs qui servent de leitmotiv aux loges maçonniques.
Les militants des droits de l’Homme comme les combattantes du féminisme ont exulté. Ils ont mis cette loi sur la parité dans l’anthologie de leur victoire en la considérant comme le parachèvement d’un ordre démocratique qui éradique la discrimination. Mais ils n’ont certainement pas compris que cette loi relève d’un mot d’ordre maçonnique engagé dans une démarche initiatique qui émancipe les consciences en appliquant l’égalité juridique entre l’homme et la femme. Pourtant, les grandes démocraties, surtout celles de l’Occident maçonnique qui sème partout ses valeurs et ses contre-valeurs, n’ont point légiféré sur la parité parce qu’elles en mesurent l’impertinence. Seuls des pays piégés par la maçonnerie comme le Sénégal acceptent d’en être les relais. Naturellement, cette loi sur la parité heurte les principes des religions abrahamiques. Mais elle a beau imposer la parité, aucun ne peut être prêtre dut-elle avoir le génie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face. Aucune femme ne peut être Imam ou Khalife, dut elle avoir la Sainteté de Khadîdja. Aucune femme ne peut trôner à la place d’un Rabbin dut elle avoir la grandeur de Sephora, l’épouse de Moise. La parité est moralement incomplète et socialement imparfaite. Parce qu’elle est maçonnique, elle ne peut, quelle que soit la force des lobbies ; triompher de l’ordre normatif d’une société policée qui, comme la nôtre, sait défaire ce que les marionnettes de la Franc- maçonnerie acceptent de faire.
Tamsir Jupiter Ndiaye
Source Sen24heures.com
Elle est dangereuse parce qu’elle désert la femme plus qu’elle ne la sert. Elle mettra insidieusement à nu les carences des femmes en imposant à la Nation l’adoubement par le sexe et non par la compétence. Au nom de la parité, des expertises vont être larguées et les Institutions de la République ainsi que les espaces locaux et nationaux de décisions vont être enfermés dans le ghetto d’un juridisme nuisible qui accorde la primauté à la quantité égalitaire au détriment de la qualité concluante.
Cette loi est aussi politicienne parce qu’elle est inspirée par Abdoulaye Wade le vieux joueur politique dont l’unique génie est la ruse politicienne. Son objectif inavoué est, entre autres, de saborder et de saboter les partis dans leur combat pour la conquête et l’exercice du pouvoir La démocratie en pâtira péniblement. Des organisations politiques en feront les frais jusqu’à l’affaissement et l’effacement en raison d’une impossibilité de disposer du nombre suffisant qui respecterait la balance égalitaire entre les hommes et les femmes.
Cette loi est, enfin, maçonnique. Elle n’est point un cadeau fait aux femmes. Elles n’est ni une victoire du féminisme ni un triomphe de la féminitude. Elle est simplement un coup du lobby maçonnique dont l’œuvre, de la Renaissance aux Lumières, du capitalisme aux idéologies de gauche a toujours été une alliance universelle ayant pour objectif de garantir le perfectionnement de l’être humain, la liberté absolue et l’égalité totale.
La première loge maçonnique s’est imposée en Occident, en 1688, sous le nom de La Parfaite Egalité de Saint -Germain -en –Laye. La parité est bien l’expression de cette parfaite égalité entre l’homme et la femme que prône la Franc-maçonnerie. Cette parité entre dans le combat pour la laïcisation des valeurs et les Droits de la personne humaine qui a été mené sous la houlette des humanistes du Siècle des Lumières. La Révolution de 1789 est fille de la franc- maçonnerie. Les idées qui l’ont conçues sont les fruits d’un ordre philosophique conçu dans les sociétés secrètes où la plénitude du bonheur humain et le nivellement des genres sont des finalités. Evoquer la religion pour contrecarrer les lois maçonnes comme celle portant sur la parité est illusoire et dérisoire. Le déterminisme religieux est, dans la pensée maçonnique, attentatoire à la liberté. Une religion est une conduite de vie et un ensemble de règles et d’interdits qui ne s’accommodent point des principes philosophiques laïcs qui servent de leitmotiv aux loges maçonniques.
Les militants des droits de l’Homme comme les combattantes du féminisme ont exulté. Ils ont mis cette loi sur la parité dans l’anthologie de leur victoire en la considérant comme le parachèvement d’un ordre démocratique qui éradique la discrimination. Mais ils n’ont certainement pas compris que cette loi relève d’un mot d’ordre maçonnique engagé dans une démarche initiatique qui émancipe les consciences en appliquant l’égalité juridique entre l’homme et la femme. Pourtant, les grandes démocraties, surtout celles de l’Occident maçonnique qui sème partout ses valeurs et ses contre-valeurs, n’ont point légiféré sur la parité parce qu’elles en mesurent l’impertinence. Seuls des pays piégés par la maçonnerie comme le Sénégal acceptent d’en être les relais. Naturellement, cette loi sur la parité heurte les principes des religions abrahamiques. Mais elle a beau imposer la parité, aucun ne peut être prêtre dut-elle avoir le génie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face. Aucune femme ne peut être Imam ou Khalife, dut elle avoir la Sainteté de Khadîdja. Aucune femme ne peut trôner à la place d’un Rabbin dut elle avoir la grandeur de Sephora, l’épouse de Moise. La parité est moralement incomplète et socialement imparfaite. Parce qu’elle est maçonnique, elle ne peut, quelle que soit la force des lobbies ; triompher de l’ordre normatif d’une société policée qui, comme la nôtre, sait défaire ce que les marionnettes de la Franc- maçonnerie acceptent de faire.
Tamsir Jupiter Ndiaye
Source Sen24heures.com