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Cameroun-Présidentielle 2025 : Largement en tête, Issa Tchiroma Bakary met sur le tatami le dinosaure Paul Biya

Rédigé par leral.net le Dimanche 12 Octobre 2025 à 23:53 | | 0 commentaire(s)|

Cameroun Atlanticactu / Douala / Hamet Le 12 octobre 2025, jour d’élection présidentielle restera une date gravée dans la mémoire politique camerounaise, non pas seulement pour l’organisation de ce scrutin décisif, mais surtout par un épisode rocambolesque et hautement révélateur qui s’est déroulé à Nassarao, un quartier de Garoua. Là, fief d’Issa Tchiroma Bakary, principal […]
Cameroun
Atlanticactu / Douala / Hamet
Le 12 octobre 2025, jour d’élection présidentielle restera une date gravée dans la mémoire politique camerounaise, non pas seulement pour l’organisation de ce scrutin décisif, mais surtout par un épisode rocambolesque et hautement révélateur qui s’est déroulé à Nassarao, un quartier de Garoua. Là, fief d’Issa Tchiroma Bakary, principal challenger du président sortant Paul Biya, s’est déroulé un épisode symbolique des divisions profondes et des tensions croissantes qui traversent le Cameroun avant même la clôture du scrutin. Enjeux
Transporté par une foule de partisans enthousiastes, Tchiroma a été appelé à se rendre à un bureau de vote supposé ne pas disposer de ses bulletins, dans une tentative apparente de manipulation électorale. Mais à son arrivée, aucun bulletin ne se trouvait réellement, seules les forces de l’ordre veillaient avec un dispositif impressionnant. Refusant de descendre, l’ancien ministre d’Etat a subi un véritable harcèlement : la foule qui l’accompagnait a rapidement été dispersée par la police. La sécurité personnelle d’Issa Tchiroma Bakary a dû intervenir pour le sauver de ce piège apparent, et une scène d’échauffourées a éclaté, avec des véhicules de police incendiés sous les cris de « ils vont voir ce qu’ils n’ont pas vu à Bamenda ! », référence aux régions anglophones agitées.
Fracture sociale, la tronçonneuse Tchiroma achève Paul BIYA
Le message est clair : le pouvoir en place, incarné par le président Paul Biya, n’a pas pris la mesure de la fracture sociale et politique qui s’élargit dans le pays. Cette gestion agressive, faite de tentatives de marginalisation et de désinformation, révèle une volonté de verrouiller le scrutin qui pourrait provoquer l’effet inverse. Issa Tchiroma Bakary, longtemps fidèle du régime avant de rejoindre l’opposition et de se poser désormais en bouclier d’une population lasse du statu quo, incarne cette marée montante d’espoir et de refus de se laisser écraser.
Ce haut fait électoral est à la fois une mise en garde et un avertissement sonore. Le régime Biya, au pouvoir depuis 1982, s’enfonce dans une impasse où le rejet populaire s’amplifie. La jeunesse, les citoyens des régions marginalisées, et même certains anciens alliés historiques comme Tchiroma, se détournent d’un homme qui semble ignorer les souffrances et les frustrations. À 92 ans, Paul Biya propose un huitième mandat, défiant le temps et les attentes. Mais ce scrutin, plus que jamais, s’annonce comme une épreuve de légitimité. La défiance exprimée sur le terrain, autour de bureaux de vote visiblement instrumentalisés, traduit une contestation plus profonde que tout calcul politique n’a pu endiguer. Aussi bien dans les grandes circonscriptions électorales du pays que dans bon nombre de bureaux de vote à l’étranger, le candidat Issa Tchiroma Bakary serait largement arrivé en tête. Les résultats officiels sont attendus le 26 octobre avec la proclamation de la Cour constitutionnelle. Le  » Vieux » Paul BIYA va- t- il accepter le vetdict des urnes? C’est tout lenjeu de cette présidentielle.
Dans ce climat électrique, la dynamique politique bascule. La scène de violence sur la route de Nassarao est l’expression brute d’une colère longtemps contenue. Cette révolte populaire, mêlée à la détermination d’une opposition aujourd’hui ranimée, ouvre une phase nouvelle, celle du possible renversement d’un pouvoir jugé hors d’âge et déconnecté des réalités.
Le scrutin du 12 octobre ne sera pas une simple remise en jeu traditionnelle du pouvoir. Il est déjà le théâtre d’une rude bataille pour l’âme du Cameroun. Ni la répression, ni les gestes de petits arrangements ne sauraient suffire à contenir la vague montante conduite par Tchiroma Bakary et d’autres acteurs de ce changement.
Si la sécurité tente d’imposer son ordre par la force, elle ne fait que creuser un fossé qui pourrait s’avérer irréversible. Le feu allumé à Nassarao est emblématique : il annonce la défaite probable et inévitable d’un président qui n’a plus les moyens d’incarner l’unité nationale ni le renouveau politique.
Le Cameroun est à la croisée des chemins
Le message adressé ce jour-là est sans ambiguïté : le peuple ne se laissera plus manipuler ni intimider. Le vent de changement souffle largement, et il s’amplifiera jusqu’à faire tomber les barrières érigées par une longévité contestée.
L’épisode de Nassarao annonce ainsi une défaite inimaginable de Paul Biya, moins par un scrutin frauduleux que par la force d’un mouvement populaire capable de balayer un régime aux jours comptés. La question désormais n’est plus seulement celle de la victoire aux urnes, mais celle d’une transition démocratique réelle, portée par une opposition résolue et une société civile engagée.
Le Cameroun entre dans une nouvelle ère, dont le symbole de Nassarao marquera à jamais le premier acte décisif.
Le 12 octobre 2025, jour d’élection présidentielle restera une date gravée dans la mémoire politique camerounaise, non pas seulement pour l’organisation de ce scrutin décisif, mais surtout par un épisode rocambolesque et hautement révélateur qui s’est déroulé à Nassarao, un quartier de Garoua. Là, fief d’Issa Tchiroma Bakary, principal challenger du président sortant Paul Biya, s’est déroulé un épisode symbolique des divisions profondes et des tensions croissantes qui traversent le Cameroun avant même la clôture du scrutin. Enjeux
Transporté par une foule de partisans enthousiastes, Tchiroma a été appelé à se rendre à un bureau de vote supposé ne pas disposer de ses bulletins, dans une tentative apparente de manipulation électorale. Mais à son arrivée, aucun bulletin ne se trouvait réellement, seules les forces de l’ordre veillaient avec un dispositif impressionnant. Refusant de descendre, l’ancien ministre d’Etat a subi un véritable harcèlement : la foule qui l’accompagnait a rapidement été dispersée par la police. La sécurité personnelle d’Issa Tchiroma Bakary a dû intervenir pour le sauver de ce piège apparent, et une scène d’échauffourées a éclaté, avec des véhicules de police incendiés sous les cris de « ils vont voir ce qu’ils n’ont pas vu à Bamenda ! », référence aux régions anglophones agitées.
Fracture sociale, la tronçonneuse Tchiroma achève Paul BIYA
Le message est clair : le pouvoir en place, incarné par le président Paul Biya, n’a pas pris la mesure de la fracture sociale et politique qui s’élargit dans le pays. Cette gestion agressive, faite de tentatives de marginalisation et de désinformation, révèle une volonté de verrouiller le scrutin qui pourrait provoquer l’effet inverse. Issa Tchiroma Bakary, longtemps fidèle du régime avant de rejoindre l’opposition et de se poser désormais en bouclier d’une population lasse du statu quo, incarne cette marée montante d’espoir et de refus de se laisser écraser.
Ce haut fait électoral est à la fois une mise en garde et un avertissement sonore. Le régime Biya, au pouvoir depuis 1982, s’enfonce dans une impasse où le rejet populaire s’amplifie. La jeunesse, les citoyens des régions marginalisées, et même certains anciens alliés historiques comme Tchiroma, se détournent d’un homme qui semble ignorer les souffrances et les frustrations. À 92 ans, Paul Biya propose un huitième mandat, défiant le temps et les attentes. Mais ce scrutin, plus que jamais, s’annonce comme une épreuve de légitimité. La défiance exprimée sur le terrain, autour de bureaux de vote visiblement instrumentalisés, traduit une contestation plus profonde que tout calcul politique n’a pu endiguer. Aussi bien dans les grandes circonscriptions électorales du pays que dans bon nombre de bureaux de vote à l’étranger, le candidat Issa Tchiroma Bakary serait largement arrivé en tête. Les résultats officiels sont attendus le 26 octobre avec la proclamation de la Cour constitutionnelle. Le  » Vieux » Paul BIYA va- t- il accepter le vetdict des urnes? C’est tout lenjeu de cette présidentielle.
Dans ce climat électrique, la dynamique politique bascule. La scène de violence sur la route de Nassarao est l’expression brute d’une colère longtemps contenue. Cette révolte populaire, mêlée à la détermination d’une opposition aujourd’hui ranimée, ouvre une phase nouvelle, celle du possible renversement d’un pouvoir jugé hors d’âge et déconnecté des réalités.
Le scrutin du 12 octobre ne sera pas une simple remise en jeu traditionnelle du pouvoir. Il est déjà le théâtre d’une rude bataille pour l’âme du Cameroun. Ni la répression, ni les gestes de petits arrangements ne sauraient suffire à contenir la vague montante conduite par Tchiroma Bakary et d’autres acteurs de ce changement.
Si la sécurité tente d’imposer son ordre par la force, elle ne fait que creuser un fossé qui pourrait s’avérer irréversible. Le feu allumé à Nassarao est emblématique : il annonce la défaite probable et inévitable d’un président qui n’a plus les moyens d’incarner l’unité nationale ni le renouveau politique.
Le Cameroun est à la croisée des chemins
Le message adressé ce jour-là est sans ambiguïté : le peuple ne se laissera plus manipuler ni intimider. Le vent de changement souffle largement, et il s’amplifiera jusqu’à faire tomber les barrières érigées par une longévité contestée.
L’épisode de Nassarao annonce ainsi une défaite inimaginable de Paul Biya, moins par un scrutin frauduleux que par la force d’un mouvement populaire capable de balayer un régime aux jours comptés. La question désormais n’est plus seulement celle de la victoire aux urnes, mais celle d’une transition démocratique réelle, portée par une opposition résolue et une société civile engagée.
Le Cameroun entre dans une nouvelle ère, dont le symbole de Nassarao marquera à jamais le premier acte décisif.
Le 12 octobre 2025, jour d’élection présidentielle restera une date gravée dans la mémoire politique camerounaise, non pas seulement pour l’organisation de ce scrutin décisif, mais surtout par un épisode rocambolesque et hautement révélateur qui s’est déroulé à Nassarao, un quartier de Garoua. Là, fief d’Issa Tchiroma Bakary, principal challenger du président sortant Paul Biya, s’est déroulé un épisode symbolique des divisions profondes et des tensions croissantes qui traversent le Cameroun avant même la clôture du scrutin. Enjeux
Transporté par une foule de partisans enthousiastes, Tchiroma a été appelé à se rendre à un bureau de vote supposé ne pas disposer de ses bulletins, dans une tentative apparente de manipulation électorale. Mais à son arrivée, aucun bulletin ne se trouvait réellement, seules les forces de l’ordre veillaient avec un dispositif impressionnant. Refusant de descendre, l’ancien ministre d’Etat a subi un véritable harcèlement : la foule qui l’accompagnait a rapidement été dispersée par la police. La sécurité personnelle d’Issa Tchiroma Bakary a dû intervenir pour le sauver de ce piège apparent, et une scène d’échauffourées a éclaté, avec des véhicules de police incendiés sous les cris de « ils vont voir ce qu’ils n’ont pas vu à Bamenda ! », référence aux régions anglophones agitées.
Fracture sociale, la tronçonneuse Tchiroma achève Paul BIYA
Le message est clair : le pouvoir en place, incarné par le président Paul Biya, n’a pas pris la mesure de la fracture sociale et politique qui s’élargit dans le pays. Cette gestion agressive, faite de tentatives de marginalisation et de désinformation, révèle une volonté de verrouiller le scrutin qui pourrait provoquer l’effet inverse. Issa Tchiroma Bakary, longtemps fidèle du régime avant de rejoindre l’opposition et de se poser désormais en bouclier d’une population lasse du statu quo, incarne cette marée montante d’espoir et de refus de se laisser écraser.
Ce haut fait électoral est à la fois une mise en garde et un avertissement sonore. Le régime Biya, au pouvoir depuis 1982, s’enfonce dans une impasse où le rejet populaire s’amplifie. La jeunesse, les citoyens des régions marginalisées, et même certains anciens alliés historiques comme Tchiroma, se détournent d’un homme qui semble ignorer les souffrances et les frustrations. À 92 ans, Paul Biya propose un huitième mandat, défiant le temps et les attentes. Mais ce scrutin, plus que jamais, s’annonce comme une épreuve de légitimité. La défiance exprimée sur le terrain, autour de bureaux de vote visiblement instrumentalisés, traduit une contestation plus profonde que tout calcul politique n’a pu endiguer. Aussi bien dans les grandes circonscriptions électorales du pays que dans bon nombre de bureaux de vote à l’étranger, le candidat Issa Tchiroma Bakary serait largement arrivé en tête. Les résultats officiels sont attendus le 26 octobre avec la proclamation de la Cour constitutionnelle. Le  » Vieux » Paul BIYA va- t- il accepter le vetdict des urnes? C’est tout lenjeu de cette présidentielle.
Dans ce climat électrique, la dynamique politique bascule. La scène de violence sur la route de Nassarao est l’expression brute d’une colère longtemps contenue. Cette révolte populaire, mêlée à la détermination d’une opposition aujourd’hui ranimée, ouvre une phase nouvelle, celle du possible renversement d’un pouvoir jugé hors d’âge et déconnecté des réalités.
Le scrutin du 12 octobre ne sera pas une simple remise en jeu traditionnelle du pouvoir. Il est déjà le théâtre d’une rude bataille pour l’âme du Cameroun. Ni la répression, ni les gestes de petits arrangements ne sauraient suffire à contenir la vague montante conduite par Tchiroma Bakary et d’autres acteurs de ce changement.
Si la sécurité tente d’imposer son ordre par la force, elle ne fait que creuser un fossé qui pourrait s’avérer irréversible. Le feu allumé à Nassarao est emblématique : il annonce la défaite probable et inévitable d’un président qui n’a plus les moyens d’incarner l’unité nationale ni le renouveau politique.
Le Cameroun est à la croisée des chemins
Le message adressé ce jour-là est sans ambiguïté : le peuple ne se laissera plus manipuler ni intimider. Le vent de changement souffle largement, et il s’amplifiera jusqu’à faire tomber les barrières érigées par une longévité contestée.
L’épisode de Nassarao annonce ainsi une défaite inimaginable de Paul Biya, moins par un scrutin frauduleux que par la force d’un mouvement populaire capable de balayer un régime aux jours comptés. La question désormais n’est plus seulement celle de la victoire aux urnes, mais celle d’une transition démocratique réelle, portée par une opposition résolue et une société civile engagée.
Le Cameroun entre dans une nouvelle ère, dont le symbole de Nassarao marquera à jamais le premier acte décisif.


Source : https://atlanticactu.com/cameroun-presidentielle-2...