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Ces bizarreries du corps humain que vous ne connaissez sans doute pas

Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Juillet 2018 à 10:12 | | 0 commentaire(s)|

Le corps humain n’est pas une machine si bien huilée. Voici cinq infos stupéfiantes à connaître sur notre organisme.


L’Homme est une espèce imparfaite. Dans son livre, "Les spermatozoïdes tournent toujours à droite"*, le professeur de biologie américain Nathan H. Lents lève le voile sur ces mystères à travers des anecdotes pleines d’humour. Top cinq des anomalies qui nous composent.

Les spermatozoïdes tournent toujours à droite

Pas besoin de clignotant chez les spermatozoïdes : ils vont toujours à droite ! Ces derniers se déplacent grâce à leur flagelle, une sorte de petite queue frétillante, qu’ils ne remuent pas de haut en bas ou de droite à gauche, mais en tortillon, comme un tire-bouchon. Ne tournant que dans un sens, ils se déportent toujours dans la même direction et sont donc incapables de se diriger vers la gauche. Et la marche-arrière, ils maîtrisent ou pas ?

Nous naissons tous "prématurés"

À la télévision ou en direct, nous avons déjà tous assisté à la naissance d’un bébé animal. Et la plupart d’entre eux possède une particularité que nous, humains, n’avons pas : ils savent déjà marcher ou nager seulement quelques minutes après leur venue au monde.

Pourquoi pas nous ? Parce que, pour commencer, nous ne risquons pas de se faire dévorer par une bande de hyènes comme les girafons ou les bébés gnous... Mais surtout parce que nous sommes tous des "prématurés". En effet, si la grossesse, déjà (trop) longue, devait encore se poursuivre, il serait impossible de faire naître l’enfant par voie basse en raison de la taille de son crâne, mais aussi de l’étroitesse des hanches et du bassin de la mère.

La ménopause serait programmée pour pouvoir... s’occuper des petits-enfants !

Ah, les joies de la ménopause : bouffées de chaleur, prise de poids... Que du bonheur ! Si les femmes et certaines espèces de baleines connaissent ce bouleversement hormonal dans leur vie reproductive, la majorité des mammifères femelles continuent de procréer jusqu’à la fin de leurs jours, ou du moins à un âge avancé.

Que vient donc faire la ménopause chez nous alors ? Selon "l’hypothèse de la grand-mère", formulée par Kristen Hawkes, les femmes cessent de se reproduire pour investir plus de temps et d’attention à l’éducation de leurs petits-enfants. Également, puisque l’accouchement est difficile chez les humains, la ménopause permettrait aux femmes âgées de ne pas être exposées aux risques et complications liés à la mise au monde de l’enfant. La survie de l’espèce est donc favorisée.

Les femmes seraient naturellement attirées par "Action man"

Du muscle et encore du muscle ! Selon diverses études, les femmes auraient naturellement un faible pour les hommes qui prennent des risques, montrent leur force physique ou leurs prouesses sportives (coucou Dwayne Johnson). D'ailleurs, les hommes seraient aussi naturellement admiratifs, voire jaloux, des talents physiques des autres hommes. En revanche, ils auraient tendance à préférer les femmes prudentes et attentionnées. Cela s’expliquerait par le fait que les mammifères préfèrent que les femelles conservent de bons gènes pour les générations futures et surtout qu’elles restent vivantes et en bonne santé pour assurer la survie de leur progéniture. 

L'ovulation féminine est discrète... pour leurrer les hommes

Quand l'envie d'avoir un bébé surgit, le corps des femmes n'est pas forcément prêt à l'accueillir dans l'immédiat. La faute à l'ovulation, et à son copain le cycle menstruel. Aucun signal extérieur n'étant envoyé par leur corps, les femmes sont donc obligées de faire de savants calculs afin de connaître le moment opportun pour procréer. Une discrétion de l'ovulation qui contribuerait grandement à la notion de fidélité dans un couple, et donc à sa pérennisation. 

En effet, si l'homme ne sait pas quand sa femme va ovuler, celui-ci restera plus longtemps auprès d'elle à attendre qu'elle tombe enceinte de lui (et pas d'un autre ayant profité de l'occasion) pour ensuite se consacrer à son enfant. En revanche, si un un homme sait précisément quand une femme ovule, il aura tendance à sélectionner ses partenaires en fonction de cette "capacité" à lui donner un enfant rapidement... Et à passer très vite à la suivante, telle une bête en rut, pour continuer à assurer sa descendance. Un leurre anti-Don Juan en somme !

*Les spermatozoïdes tournent toujours à droite de Nathan H. Lents, éd. Larousse (336 pages).




Marie Claire