Suite aux informations indûment parues dans la presse et relatant des sujets abordés lors de la dernière réunion du Conseil d’Administration du Port Autonome de Dakar qui s’est tenue le mercredi 30 mai 2018 et ne pouvant pas s’étaler sur les délibérations de ce dit-conseil pour des raisons juridiques, la Direction Générale souhaite toutefois apporter un éclairage sur sa proposition d’achat de deux immeubles situés sur le domaine portuaire.
Ceci pour répondre également aux nombreux journalistes qui, dans un souci de déontologie, nous ont contactés pour avoir plus d’informations à partager avec les Sénégalais.
Le nouveau Directeur Général, M. Aboubacar Sedikh Bèye dès son arrivée, a constaté pour le déplorer, que le personnel du Port autonome de Dakar était éparpillé sur 20 sites à travers Dakar. Cette dispersion est un frein à la productivité du personnel ainsi qu’à la compétitivité du port dans le sens où pour rallier un site à un autre, un employé chargé d’une opération urgente peut rester bloquer plus d’une heure dans la circulation.
Le second constat du Directeur Général est qu’il y a environ 200 employés qui n’ont pas de bureaux.
Le troisième constat, c’est la vétusté de l’actuel bâtiment abritant le siège de la Direction Générale et datant de l’époque coloniale.
Fort de ces constats, le Directeur Général a jugé prioritaire dans la feuille de route 2018 du PAD en même temps qu’il travaille avec les acteurs portuaires sur la décongestion et la fluidité des mouvements autour du port, de faire des économies d’échelle et rationaliser l’usage des bâtiments existants en érigeant un nouveau siège social pouvant accueillir l’essentiel de ses services.
Dans cette perspective, deux immeubles construits par des privés dans le domaine portuaire ont été identifiés à ce jour.
La Direction Générale a jugé opportun de les racheter compte tenu de leur emplacement stratégique et dans un parfait souci de renforcer le portefeuille foncier du Port.
Le premier immeuble, situé en face du Môle 2, appartient à un promoteur sénégalais, sur un terrain de 1400 m2 donné en jouissance le 2 juin 2014 pour une durée de 25 ans, moyennant 2036 F CFA le mètre carré à l’année.
Le deuxième immeuble fonctionnel a été construit sur un terrain du domaine portuaire octroyé le 29 janvier 2005 au Groupe Bolloré et construit sur un terrain de 3500 m2 au milieu du Port de Dakar, moyennant des redevances de 1725 CFA le mètre carré à l’année.
La Direction Générale du PAD n’ayant aucun autre moyen légal si ce n’est celui de les racheter pour les restituer au Port autonome de Dakar, a entamé derechef des négociations avec les deux propriétaires qui ont accepté de vendre.
Le premier a accepté de céder un immeuble de dernière génération à 5,5 milliards, clés en main et le second a également accepté de vendre au Port autonome de Dakar son immeuble flambant neuf à 1 milliard.
Dans une démarche de transparence et de déontologie, la Direction Générale a soumis tous ces éléments à l’appréciation du Conseil d’Administration. C’est pourquoi le premier rapport d’expertise même provisoire a été soumis au conseil.
Donc avec 6,5 milliards, le Port de Dakar se dote de deux immeubles à la dimension de ses ambitions.
Le Conseil d’administration ayant compris les enjeux dans un environnement portuaire concurrentiel et le besoin d’optimiser l’utilisation des ressources de l’Etat, a accepté le principe de l’achat de ces deux immeubles. Légitimement, il a demandé à la Direction Générale de fournir des compléments d’information, notamment une troisième expertise avant de procéder à la signature. Ce à quoi la Direction générale s’attelle déjà.
N’ayant d’autres ambitions que de faire du Port de Dakar, le port le plus compétitif de la côte Ouest Africaine, moteur du PSE dans sa phase II, générateur d’emplois et impactant positivement les conditions de vie des populations, la Direction Générale précise qu’elle est parfaitement en phase avec le Conseil d’Administration qui la soutient dans la mise en œuvre des orientations stratégiques qu’elle a définies pour faire du Port de Dakar, un port plus performant.
LA DIRECTION GENERALE
Ceci pour répondre également aux nombreux journalistes qui, dans un souci de déontologie, nous ont contactés pour avoir plus d’informations à partager avec les Sénégalais.
Le nouveau Directeur Général, M. Aboubacar Sedikh Bèye dès son arrivée, a constaté pour le déplorer, que le personnel du Port autonome de Dakar était éparpillé sur 20 sites à travers Dakar. Cette dispersion est un frein à la productivité du personnel ainsi qu’à la compétitivité du port dans le sens où pour rallier un site à un autre, un employé chargé d’une opération urgente peut rester bloquer plus d’une heure dans la circulation.
Le second constat du Directeur Général est qu’il y a environ 200 employés qui n’ont pas de bureaux.
Le troisième constat, c’est la vétusté de l’actuel bâtiment abritant le siège de la Direction Générale et datant de l’époque coloniale.
Fort de ces constats, le Directeur Général a jugé prioritaire dans la feuille de route 2018 du PAD en même temps qu’il travaille avec les acteurs portuaires sur la décongestion et la fluidité des mouvements autour du port, de faire des économies d’échelle et rationaliser l’usage des bâtiments existants en érigeant un nouveau siège social pouvant accueillir l’essentiel de ses services.
Dans cette perspective, deux immeubles construits par des privés dans le domaine portuaire ont été identifiés à ce jour.
La Direction Générale a jugé opportun de les racheter compte tenu de leur emplacement stratégique et dans un parfait souci de renforcer le portefeuille foncier du Port.
Le premier immeuble, situé en face du Môle 2, appartient à un promoteur sénégalais, sur un terrain de 1400 m2 donné en jouissance le 2 juin 2014 pour une durée de 25 ans, moyennant 2036 F CFA le mètre carré à l’année.
Le deuxième immeuble fonctionnel a été construit sur un terrain du domaine portuaire octroyé le 29 janvier 2005 au Groupe Bolloré et construit sur un terrain de 3500 m2 au milieu du Port de Dakar, moyennant des redevances de 1725 CFA le mètre carré à l’année.
La Direction Générale du PAD n’ayant aucun autre moyen légal si ce n’est celui de les racheter pour les restituer au Port autonome de Dakar, a entamé derechef des négociations avec les deux propriétaires qui ont accepté de vendre.
Le premier a accepté de céder un immeuble de dernière génération à 5,5 milliards, clés en main et le second a également accepté de vendre au Port autonome de Dakar son immeuble flambant neuf à 1 milliard.
Dans une démarche de transparence et de déontologie, la Direction Générale a soumis tous ces éléments à l’appréciation du Conseil d’Administration. C’est pourquoi le premier rapport d’expertise même provisoire a été soumis au conseil.
Donc avec 6,5 milliards, le Port de Dakar se dote de deux immeubles à la dimension de ses ambitions.
Le Conseil d’administration ayant compris les enjeux dans un environnement portuaire concurrentiel et le besoin d’optimiser l’utilisation des ressources de l’Etat, a accepté le principe de l’achat de ces deux immeubles. Légitimement, il a demandé à la Direction Générale de fournir des compléments d’information, notamment une troisième expertise avant de procéder à la signature. Ce à quoi la Direction générale s’attelle déjà.
N’ayant d’autres ambitions que de faire du Port de Dakar, le port le plus compétitif de la côte Ouest Africaine, moteur du PSE dans sa phase II, générateur d’emplois et impactant positivement les conditions de vie des populations, la Direction Générale précise qu’elle est parfaitement en phase avec le Conseil d’Administration qui la soutient dans la mise en œuvre des orientations stratégiques qu’elle a définies pour faire du Port de Dakar, un port plus performant.
LA DIRECTION GENERALE