Leral.net - S'informer en temps réel

Confidence d’un jeune homme de 23 ans: "Sama 4e femme Papa, momay sakou"

Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Octobre 2019 à 14:47 | | 0 commentaire(s)|

“A l’époque j’étais au lycée en classe de terminale, lorsque nous célébrions le mariage de papa. Mon père avait la soixantaine passée et sa quatrième femme avait presque le même âge que moi. Je n’arrivais pas à le croire quand j’ai aperçu pour la première fois Djénéba, et qu’on m’informa qu’elle est ma tante. Mais néanmoins, je gardais mon sang-froid, car à vrai dire, elle avait presque le même âge que ma copine du lycée.


Cependant, je fus surpris de constater après la semaine de la chambre nuptiale avec mon papa que Djénéba m’accordait beaucoup d’importance au point que j’en avais honte. Elle s’intéressait à tout ce que je faisais, mes études, mes amis et même mes copines, elle me donnait même de l’argent de poche. Avec tout ce qu’elle faisait pour moi, je n’ai jamais imaginé qu’au-delà de tout, qu’une intention se cachait, car je pensais qu’elle le faisait pour papa.

Grande fut ma surprise quand j’ai réussi au baccalauréat. En effet, ma tante m’a suivi à Bamako où je devais poursuivre mes études, sous prétexte qu’une de ses sœurs devait s’y marier.

C’est à Bamako que j’ai compris les vraies intentions de la femme de mon père ou si vous voulez ma tante, car je ne sais pas aujourd’hui si malgré ce qui s’est passé, elle demeure ma tante.

Incroyable mais vrai, un samedi, je reçois son coup de fil. Elle m’invita à la rejoindre chez une de ses amies dans un quartier un peu reculé, pour récupérer des sous que papa m’aurait envoyés. Je fais le déplacement et je fus stupéfait de constater que sa copine était absente. Elle entraîna dans la chambre de cette dernière, et il s’est passé une chose incroyable entre elle et moi. Et j’en ai vraiment honte, raison pour laquelle je ne vais pas entrer dans les détails.

Au début, je l’ai caché à tout le monde, surtout à mon papa. Mais au fil du temps, ma conscience me grondait et je me sentais de plus en plus coupable. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et suis retourné dans mon village et l’expliquer à mon papa. Je m’attendais à une réaction violente de mon père qui est une notoriété dans mon village, mais il se contenta juste de me demander si quelqu’un d’autre est au courant, et je lui ai dit non. Il me conseilla de ne dire mot à personne et de ne plus reprendre ce qui s’est passé.

Depuis ce jour, rien ne s’est plus passé entre ma tante et moi, et il n’y a pas eu divorce entre elle et papa, mais le seul hic est que je continue à l’appeler tantie.”