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Donald Trump démarre 2018 en fanfare sur Twitter

Rédigé par leral.net le Lundi 1 Janvier 2018 à 21:52 | | 0 commentaire(s)|

Donald Trump a adressé ses premiers tweets de l'année au Pakistan et à l'Iran.


Le président américain a débuté 2018 avec un premier message souhaitant une "heureuse année" et promettant de "rendre sa gloire à l'Amérique bien plus vite que quiconque ne l'imaginait". S'ensuivit quelques heures plus tard, un nouveau message adressé cette fois au Pakistan.

"Les Etats-Unis ont bêtement versé au Pakistan plus de 33 milliards de dollars d'aide au cours de ces quinze dernières années et ils ne nous ont donné que des mensonges et de la tromperie en retour, prenant nos dirigeants pour des imbéciles. Ils abritent les terroristes que nous avons chassés d'Afghanistan. C'est terminé", a tweeté Donald Trump ce 1er janvier, à 7h40, depuis sa seconde résidence de Mar-a-Lago en Floride.

En août, les Etats-Unis avaient déjà annoncé qu'ils suspendraient 255 millions d'aide au Pakistan si celui-ci n'agissait pas davantage contre le terrorisme.

"Il est temps que cela change!"

Quelques minutes plus tard, un troisième tweet visait cette fois l'Iran: "L'Iran échoue à tous les niveaux malgré le très mauvais deal conclu avec eux par l'administration Obama. Le grand peuple iranien vit sous la répression depuis de nombreuses années. Il a faim de nourriture et de liberté. Tout comme les droits de l'Homme, la richesse de l'Iran est pillée. Il est temps que cela change!", a encore tweeté Donald Trump sans dévoiler clairement ses intentions.

C'est la troisième fois depuis vendredi, que le président américain s'en prend au régime iranien. Samedi, il avait averti que "les régimes oppresseurs ne peuvent perdurer à jamais". "Le monde entier comprend que le bon peuple d'Iran veut un changement, et qu'à part le vaste pouvoir militaire des Etats-Unis, le peuple iranien est ce que ses dirigeants craignent le plus", avait écrit M. Trump dans un tweet, reprenant des extraits de son discours du 19 septembre à l'Assemblée générale des Nations unies.

Ces messages avaient été accompagnés de mises en garde au ton similaire du vice-président Mike Pence, de la porte-parole de la Maison-Blanche et de l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley. Depuis un an que Donald Trump est au pouvoir, l'Iran est la bête noire de l'administration qui n'a de cesse de dénoncer les ambitions régionales de Téhéran, sa participation à plusieurs conflits qui déchirent la région comme en Syrie et au Yémen, ainsi que son programme de missiles balistiques.

Le gouvernement américain dénonce aussi régulièrement l'accord nucléaire international conclu en 2015 pour garantir l'usage pacifique de son programme atomique.

Depuis le début jeudi des manifestations en Iran contre les difficultés économiques et le pouvoir, douze personnes ont trouvé la mort dans trois villes différentes.

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