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Droit de réponse au journaliste Mbaye Jacques Diop : Lorsque le conseiller embarque son ministre défaillant dans son « bateau ivre » (Par Alhousseinou NDIAYE)

Rédigé par leral.net le Dimanche 25 Février 2018 à 14:43 | | 0 commentaire(s)|

Monsieur Mbaye Jacques DIOP(C T com du ministre des Sports), j’ai lu avec beaucoup de dégoût d’ailleurs, comme bon nombre de nos compatriotes, votre contribution publiée dans plusieurs sites d’informations sénégalais et qui a pour titre : « A Monsieur Babacar DIAME, Maire de Foundiougne : Les populations sont suffisamment accablées par les difficultés que leur cause votre gestion calamiteuse ».

Je suis juste sidéré. Non, vous n’avez pas osé ! Et vous avez eu le culot de parler de décence en s’adressant au maire de Foundiougne. Vous, Mbaye Jacques Diop, vous parler de décence ? Non, je crois encore rêver.

Presque tout le monde dans ce pays, vos confrères journalistes en particulier, connaît votre nature, votre tortuosité, votre manque de conviction. Il est connu de tous que vous êtes une girouette, un colporteur de potins, un mégalomane, un vendeur d’illusions, un individu qui n’hésite jamais à casser du sucre sur le dos d’honnêtes citoyens pour vos intérêts crypto-personnels ou pour rendre service à ton patron ( que tu n’hésiteras pas à vilipender si l’occasion se présente).Mais, en attendant, continue à jouer le nègre de service d’un ministre qui est la risée du gouvernement.
 
Avant d’en venir au fond, parlons d’abord de ton tissu de mensonges (que tu appelles texte) plein de fautes, de confusions, d’incohérences et de répétitions inutiles :
 
Dès l’entame de vos propos, vous commettez une bourde. Peut-être vous veniez directement de ce bar miteux et lugubre de la Médina où vous prenez constamment vos liqueurs. Vous avez écrit : « j’ai été agréablement surpris de vos propos discourtois » .Mais, on dirait que vous n’étiez pas en pleine possession de toutes vos facultés. Comment pouvez-vous être « agréablement surpris » par des propos que vous condamnez ? Et puis, en bon français, on écrira : on n’est surpris par quelque chose et non de quelque chose.

Ensuite, vous avez encore écrit  dès le début du deuxième paragraphe : « je voudrais d’abord remercier le Président de la République de sa volonté ». Vous aussi ! Je vous conseille d’aller vous procurer les manuels d’orthographe et de grammaire. Mieux, dans le quatrième paragraphe vous parler de « code des collectivités locales (et vous ne mettez pas « s » à « locale ») de l’Acte III de la décentralisation.
 
Si vous aviez montré votre brouillon au Secrétaire général du ministère des Sports qui est un administrateur civil, il vous aurait certainement corrigé. Pour votre gouverne, concernant l’Acte III, on parle de Code général des collectivités locales consacrée par la loi N° 2013-10 du 28 décembre 2013 .Encore, au paragraphe 6, vous avez dit « Dans vos propos, nous avons noté plusieurs incohérences de votre part ». Mon Dieu ! Pourquoi cette répétition indigne d’un élève de CM2 ? Si c’est  « dans ses propos » donc c’est forcément « de sa part ».
 
Enfin, au paragraphe 11, Vous sortez une autre fantaisie linguistique : « il me permet de prendre la mesure de vos propos ». Mais, qui se permet ici, à part vous ?
Je me limite à ça et j’épargne mes lecteurs de tes multiples maladresses de ton verbiage creux.
 
Monsieur le tonitruant  conseiller en communication du ministre des Sport, je vous mets déjà en garde. Vous ne connaissez pas mieux que moi ce ministère. J’y compte beaucoup de connaissances (aussi bien au niveau central qu’au niveau déconcentré). J’en connais certains depuis plus de 35 ans. Vous savez quoi ? Vous n’êtes pas aimé  ni respecté dans ce milieu, votre patron Matar BA non plus. Vous êtes considéré comme de la peste là-bas à cause de votre larbinisme, de vos reniements et des carrières que vous contribuez à briser. Je vous assure que vous et votre patron, avez intérêt à faire profil bas.
 
Pendant que j’y suis, je vous pose cette question toute simple : pourquoi choisissez-vous de répondre sélectivement qu’à certaines interpellations ? Il y a quelques jour, un vaillant enseignant à la retraite, dans une belle contribution que j’ai lue dans Walf quotidien, a interpellé directement le ministre Matar BA sur la gestion de fait et des cent millions reçus du président de la fédération de basket par l’entremise de son brouillon Directeur de Cabinet.

Mais, comme ce sont des questions gênantes, vous restez bouche cousue. Ce n’est pas étonnant que le Directeur de cabinet, tellement abattu par cette énième révélation, est depuis lors cloué au lit dans une clinique de la place.
 
Pendant que nous y sommes, vous ne voulez surtout pas que l’on rappelle au ministre, ses promesses non tenues. Il serait mieux à mon avis, de lui conseiller de ne faire que des promesses qu’il pourra tenir.
 
Alors, pourquoi les conseillers du ministre Mbagnick NDIAYE n’ont pas autant répondu ? Eux et leur patron savent distinguer l’essentiel de l’accessoire. Ceci n’est pas le cas de certains autres.
 
Pendant que nous y sommes, j’espère que vous gardez encore dans vos archives, le journal contenant la contribution-réponse du Conseiller en communication du député Cheikh Oumar SY, vous accusant d’avoir fui Rio de Janeiro, avec une vitesse jusque-là inconnue par Usain BOLT, pour avoir escroqué un chauffeur brésilien avant que le DAGE de l’époque, ne vous sauve en acceptant de payer à votre place pour sauver  l’image du Sénégal.
 
Pendant que nous y sommes, ou est passé l’agent que le ministre vous avez  remis au profit de l’athlète Amy SENE ?

Pendant que nous y sommes encore, pourquoi l’ancien Dage du ministère avait voulu porter plainte contre vous pour diffamations avant que des bonnes volontés n’interviennent pour éteindre le feu ? Pourquoi le Directeur de la Haute compétition n’a jamais voulu de vous dans la composition des délégations officielles ?
 
Au lieu de vous attaquer à d’honnêtes hauts responsables, vous feriez mieux, vous et votre patron (puisque vous exécutez ses moindres recommandations), d’apporter des réponses aux vraies questions : la nébuleuse qui entoure les marchés de construction et de réfection des stades confiés à une seule entreprise, les relations douteuses et lugubres avec certains présidents de fédération, sur la base d’un partage de butin, le remplacement de certains hauts fonctionnaires sans aucune base solide (comme votre ancien DAGE, qui selon mes renseignements, faisait un travail remarquable dans votre mare à vipères pour ne pas dire ministère), les maisons et les multiples voitures au profit de quelqu’un, qui, il y a quelques années, était incapable d’acheter une charrette.
 
Notre Maire Babacar DIAME, en qui nous avons placé notre confiance toujours renouvelée, n’est pas sorti du néant. Il est expert-comptable, respecté dans cet ordre qui regorge de cadres d’élite. Il a été DAF de la LONASE, Vice-président de l’ARD de Fatick, Président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale. N’est pas aussi Président du Conseil de Surveillance de la Caisse de Dépôt et des consignations, qui veut.

Tout le contraire de certains, qui, en dehors de la politique seraient presque des mendiants et qui portent fièrement des chaînes en argent autour de leur cou et une multitude de bagues aux doigts comme si ils étaient des mannequins à la solde d’un grand propriétaire de bijouterie.
 
Au fait, Mbaye Jacques, est-ce que tu es dans ton rôle ? Bon, je t’ai assez vouvoyé, ça suffit. Tu as été à ce poste avant Matar BA, donc un peu de  dignité te fera du bien.
Et dans ta prochaine réponse (j’espère que tu vas retrouver tes esprits et te taire), tu me diras pourquoi tu as été chassé comme un malpropre de la fédération d’Athlétisme.
 
 
Alhousseinou NDIAYE
Citoyen Sénégalais
Ressortissant de Foundiougne