Selon le porte-parole du jour, El Hadji Touré, sur une surface de 300 hectares prises aux paysans, 100 hectares seulement ont été utilisées pour les besoins de la construction d’édifices et depuis lors, les paysans n’ont plus de terres pour cultiver. « C’est du manque de respect total à l’endroit des paysans que nous sommes. Depuis près de 10 ans, beaucoup d’entre nous n’ont pas perçu leurs indemnisations, au moment où les populations de Fatick et de Kaffrine ont été rétablies dans leurs droits », a-t-il fustigé.
M. Touré a, par ailleurs, déploré le mutisme des autorités politiques du département de Guinguinéo, qui ne se soucient guère des préoccupations des populations. Pour lui, toujours, le Directeur du CROUS est resté indifférent à leur problème.
Les paysans ont menacé de passer à la vitesse supérieure si les autorités ne réagissent pas. Ils ont par ailleurs brûlé des pneus pour manifester leur mécontentement.
M. Touré a, par ailleurs, déploré le mutisme des autorités politiques du département de Guinguinéo, qui ne se soucient guère des préoccupations des populations. Pour lui, toujours, le Directeur du CROUS est resté indifférent à leur problème.
Les paysans ont menacé de passer à la vitesse supérieure si les autorités ne réagissent pas. Ils ont par ailleurs brûlé des pneus pour manifester leur mécontentement.