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Echouement du bateau Aline Sitoe Diatta (ASD) : « Le dragage du fleuve Casamance, la solution", selon le Dg du Cosama

Rédigé par leral.net le Mercredi 2 Mai 2012 à 19:06 | | 1 commentaire(s)|

Après un retard de quelques heures noté, ce matin sur l’heure d’arrivée du bateau « Aline Sitoë Diatta » (ASD) à Zinguinchor, des esprits se sont souvenus aussitôt du tragique naufrage du bateau le « Joola », en 2002. Pour mettre fin aux rumeurs des plus folles qui ont accueilli cet évènement, ce matin à la gare maritime de Ziguinchor, le Consortium sénégalais d’activités maritimes (Cosama), chargée de l’exploitation commerciale de cette liaison maritime a tenu un point de point. Et c’est pour expliquer que l’incident a été provoqué un mouvement des bancs de sable. Et pour lui, « la solution, c’est le dragage du fleuve Casamance ».


Echouement du bateau Aline Sitoe Diatta (ASD) : « Le dragage du fleuve Casamance, la solution", selon le Dg du Cosama
Selon le Commandant Seydou Diallo, Directeur général de Cosama, on a assisté ce matin à un échouement du navire ASD à l’entrée de l’embouchure du fleuve. Il y a eu plus de peur que de mal. Très tôt, l’Etat par le biais du ministre de la Pêche et des Affaires maritimes a réuni ses proches collaborateurs pour suivre l’évènement. A l’appel, il y avait l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), le COSAMA et les phares et balises de la SN PAD. Selon, le Directeur général M. Diallo, en compagnie du Commandant Souleymane Mbaye, Directeur technique du Cosama : « au cours du voyage n°853 du mardi mai 2012, à destination de Ziguinchor, le navire ASD, s’est échoué, le mercredi 2 mai 2012, à 6h56mn, à l’entrée de l’embouchure du fleuve Casamance, à la position latitude : 12° 31’.499N, longitude : 016° 49’.632W entre les bouées 3 et 5. Le navire avait à son bord : 375 passagers dont 15 enfants, ainsi que 14 bébés ; 44 tonnes de marchandises dont 11 véhicules et 5 motos. Au titre des mesures prises par le Consortium, en application des dispositions pertinentes du Plan SAR et du plan d’Urgence Compagnie, le Responsable de la Sécurité et de la Sûreté (personne désignée ou DPA) a convoqué la cellule d’urgence Compagnie du Cosama en vue de la prise en charge de la situation, informé les Autorités maritimes, l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) et la Haute Autorité pour la Sécurité et la Sûreté maritimes (HASSMAR) ». Toujours selon lui : « la HASSMAR a immédiatement contacté le Contre de coordination des opérations (CCO), lequel a saisi le Commandant de zone de la base navale d’Elinkine afin de coordonner les opérations d’assistance sur place, fait appel au navire « Casamance » appartenant à la société Transports maritimes côtiers (TMC) qui était à Carabane pour porter assistance au navire ASD, saisi la compagnie de remorquage « URD » pour faire appareiller un « remorqueur » aux fins de porter également assistance au navire ASD et informé l’Assureur du navire la Prévoyance d’Assurances. D’après le plan de sonde du bord, le navire ASD s’est échoué en plein milieu du chenal, sur un banc de sable isolé à la position sus évoquée. Dès la survenue de l’incident, le Commandant de bord et son équipage ont engagé et poursuivi toutes les manœuvres nécessaires afin de déséchouer le navire « Aline Sitoé Diatta ».

Et d’ajouter : "Ce n’est que plus tard, à 10 heures 10 minutes exactement que les tentatives de déséchouement par le bord par ses moyens propres, à l’exception de toute assistance extérieure, contrairement à ce qui a été dit, dans certains milieux, ont été couronnées de succès".

A en croire M. Diallo : « la solution pour éviter des évènements pareils, c’est le dragage du fleuve Casamance ».

Et de s’empresser d’ajouter que l’autorité a déjà pris des mesures dans ce sens à travers le projet ORIO.

Pour rappel, ORIO est un programme entre la République du Sénégal (à travers le Ministère de l’Economie maritime via l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM)) et le royaume des Pays Bas) qui a été accepté par le comité de sélection le 21 septembre 2010. Il est d’un montant provisoire de d’environ 32 millions d’euros, soit près de 21 milliards de francs Cfa. (…) Les travaux prévus dans le cadre de ce projet consistent à draguer le fleuve Casamance à une profondeur de 7 mètres avec une largeur de chenal de 400 mètres, mettre en place des outils modernes d’aide à la navigation sur le chenal et réaliser une zone d’hydrocarbures d’une capacité de stockage pouvant satisfaire les besoins de la région naturelle de la Casamance et ceux des pays limitrophes (Guinée Bissau, Guinée Conakry et Gambie).

Le navire ASD a pu ainsi reprendre la route, à destination de Ziguinchor, où il compte arriver vers 13h30. Et à 15h50, quand M. Diallo et ses collaborateurs procédaient à la démonstration des logiciels de suivi de la navigation du navire ASD, le bateau était déjà bien visible, à travers l’écran, sur le quai du port de Ziguinchor.

Enfin, M. Diallo a annoncé la pause quinquennale du bateau ASD qui va connaître une révision technique de 21 jours, à compter du 4 juin 2012.



SOURCE:Ferloo



1.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 03/05/2012 08:29 | Alerter
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SI LES REPARATIONS AVAIENT ETE FAITES, LE DRAME DU JOOLA AURAIT PU ETRE EVITE.
CES FANTOMES QUI HANTENT….. DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE
LA CORRUPTION A L'ORIGINE DE LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MARITIME CIVILE MONDIALE CIVILE A CE JOUR... Près de 2000 victimes, 13 nationalités, on ne peut pas tourner la page quand on sait que le drame était prévisible... Une affaire classée en 2003 au Sénégal "circuler il n'y a rien à voir"....
A l'époque, tous, du Président (Wade), son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation après plusieurs avaries (la dernière 10 septembre 2002, le drame a eu lieu le 26 septembre).
2000 victimes mortes dans d’atroces souffrances pour la plupart des jeunes. Les secours n’arriveront que 18 h après alors que le drame était connu, pourquoi ???? Tout était possible, des victimes abandonnées….
Pourquoi le Président Wade a-t-il refusé que les forces françaises décollent pour porter secours ?
Ce dernier met en place un pool d’avocats sénégalais payés sur les deniers publics pour faire annuler tous les mandats mais la procédure judiciaire en France toujours en cours et toujours 7 mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des présumés coupables.
Une épine entre la France et le Sénégal, un drame méprisé et bafoué mais des familles de victimes déterminées..... des pressions pour faire annuler la procédure judiciaire en France
Des intérêts économiques et politiques (françafrique) entravent la vérité et la justice..et bafouent les droits de l’homme. Trop de zones d’ombres autour de ce drame.
MERCI D'HONORER LA MEMOIRE DES DISPARUS et RECHERCHER sur Youtube des vidéos sur le naufrage du Joola au LENDEMAIN DU DRAME, des images douloureuses et des témoignages très forts dont certains qui confirment que l'état était au courant très tôt.... et des témoignages qui accusent le pouvoir sénégalais.

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