La mission française en Iran était déjà délicate. Au lendemain de l'annonce, la semaine dernière, par Téhéran d'une nouvelle violation de ses engagements inclus dans l'accord sur le nucléaire iranien, le président Emmanuel Macron avait dépêché à Téhéran son conseiller diplomatique, Emmanuel Bonne, pour œuvrer à la « désescalade » entre les États-Unis et la République islamique. Objectif du voyage : tenter de convaincre les Iraniens de revenir sur leurs manquements (dépassement du stock de 300 kilogrammes d'uranium faiblement enrichi ainsi que du degré limite d'enrichissement à 3,67 %, NDLR), pour éviter que l'Iran ne soit sanctionné par les autres pays signataires (France, Royaume-Uni, Allemagne, Chine et Russie) et ainsi sauver ce qu'il reste de l'accord sur le nucléaire iranien.
En échange, la France, dont le président s'est entretenu à plusieurs reprises avec son homologue américain et iranien, a présenté à Téhéran des « mesures intermédiaires » liées aux sanctions américaines sur ses exportations pétrolières qui étouffent son économie, vraisemblablement la possibilité pour certains pays de bénéficier à nouveau d'exemptions américaines, pour continuer à acheter des hydrocarbures iraniennes. C'était compter sans l'imprévisibilité d'un certain Donald Trump. Mercredi en fin d'après-midi, alors que le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron était reçu à la présidence iranienne, le président américain s'est laissé aller à un tweet annonçant de nouvelles sanctions « considérables » contre Téhéran.
Le Point
En échange, la France, dont le président s'est entretenu à plusieurs reprises avec son homologue américain et iranien, a présenté à Téhéran des « mesures intermédiaires » liées aux sanctions américaines sur ses exportations pétrolières qui étouffent son économie, vraisemblablement la possibilité pour certains pays de bénéficier à nouveau d'exemptions américaines, pour continuer à acheter des hydrocarbures iraniennes. C'était compter sans l'imprévisibilité d'un certain Donald Trump. Mercredi en fin d'après-midi, alors que le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron était reçu à la présidence iranienne, le président américain s'est laissé aller à un tweet annonçant de nouvelles sanctions « considérables » contre Téhéran.
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