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Entre Eléphants et Lions, c’est ''l’équilibre de la terreur''

Pour la rencontre Côte d’Ivoire-Sénégal comptant pour les éliminatoires de la CAN 2013, dont le premier épisode se joue samedi à Abidjan, mieux vaut seulement se fier aux paroles des acteurs. S'ils affirment leur volonté d’aller chercher la qualification, ils ont beaucoup de respect cependant pour leurs adversaires, pour ne pas tomber dans l’excès de confiance.


Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Septembre 2012 à 19:52 | | 0 commentaire(s)|

Entre Eléphants et Lions, c’est ''l’équilibre de la terreur''
Comme pendant la période de guerre froide entre l'Est et l'Ouest, après la Seconde Guerre mondiale, on peut dire des Eléphants de Côte d'Ivoire et des Lions du Sénégal, qui ont les armes pour se déstabiliser, que c’est ''l’équilibre de la terreur''.

Sabri Lamouchi et Joseph Koto, les entraîneurs respectifs de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, sont les premiers à reconnaitre que le match les opposant n’est pas le tirage qu’ils auraient souhaité pour ce dernier tour qualificatif à la CAN 2013.

Si les Eléphants partent favoris au vu de leurs derniers résultats, comme d’ailleurs les Lions Indomptables du Cameroun contre le Sénégal lors des éliminatoires de la CAN 2012, ce serait jouer aux devins que de dire laquelle des deux sélections se qualifiera à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

Abdoulaye Touré, le bourreau du Sénégal à Caire 1986, interrogé par le quotidien sénégalais L’Observateur jeudi, dit vrai quand il affirme que la Côte d’Ivoire a peur.

Et quand le défenseur ivoirien Souleymane Bamba parle de la faiblesse de la défense sénégalaise, comparée à sa ligne d’attaque, il faut penser à la frousse résultant des statistiques de Papiss Demba Cissé et Demba Ba.

La défense des Eléphants reste non seulement le maillon faible de la sélection ivoirienne, mais compte aussi en son sein deux titulaires, Siaka Tiéné et Kolo Touré, qui sont dans une situation contractuelle compliquée en clubs.

Même s’ils ne sont pas en odeur de sainteté au PSG pour le premier nommé et à Manchester City pour le second, les deux joueurs peuvent trouver moyen de se sublimer à travers leur sélection.

Pour ce match aller, il n’y a pas que Sabri Lamouchi, du reste très critiqué par la presse ivoirienne, qui passe des nuits blanches. Son vis-à-vis, Koto, doit aussi surmonter ses difficultés, même si ses attaquants Ibrahima Touré et Demba Ba jurent qu’ils vont chercher la victoire à Abidjan.

Joseph Koto, qui doit composer sur un axe central ''new look'', a pris un risque certain comme le reconnait d’ailleurs Roger Mendy.

S’il a marqué des buts à chacune de ses sorties (contre le Maroc, le Liberia et l’Ouganda) avec les Lions, depuis sa prise de fonction, il va devoir compter sur le retour de Demba Ba, pour ragaillardir sa ligne d’attaque.

La question est de savoir si l’attaquant de Newcastle, qui n’a pas joué en sélection depuis le match perdu contre la Libye, 1-2, à la CAN 2012, a rangé ses états d’âme dans les vestiaires, pour s’investir résolument dans le nouveau projet.

De l’implication de ce cadre et du choix judicieux du onze de départ dépendra le résultat de la première manche, samedi au stade Félix Houphouët-Boigny et, peut-être, de la suite des éliminatoires.

Ce résultat dépendra aussi, en dernier ressort, du sort des deux techniciens, puisque Lamouchi et Koto savent tous les deux que la qualification à la CAN 2013 est impérative, pour ne pas se voir limoger sans autre forme de procès.

APS