Le MEN aux enseignants : « je vous propose 500.000 FCfa par mois que même vos inspecteurs n’ont pas »
Ceux qui veulent saigner les enseignants pour que cela continue de baigner pour eux
Le 03 juin 2019, le FRAPP avait adressé une lettre au ministre de l’éducation nationale avec comme objet : « Ecole franco-sénégalaises, non à un Thiaroye 44 bis ». Dans cette lettre, le FRAPP prenait fait et cause pour les 29 enseignants des deux écoles franco-sénégalaises de Dial Diop et de Fann et dénonçait les réformes en cours, dont un des aspects consistait en la fragilisation des enseignants. Le FRAPP demande la suspension dans les meilleurs délais, de ces réformes.
Le FRAPP terminait sa lettre au ministre de l’Education nationale en disant : « Si ces réformes ne sont pas abandonnées, le FRAPP déroulera une feuille de route dont le premier point sera la publication des noms de celles et ceux, du gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Conseil économique social et environnemental, de l’armée, de la gendarmerie…qui ont leurs enfants et petits-enfants dans ces écoles ».
Serigne Mbaye Thiam, ancien ministre de l’Education nationale a d’abord utilisé la carotte avec nos 29 compatriotes enseignants, en leur disant devant des inspecteurs de l’Education nationale : « je vous propose 500.000 FcCa par mois que même vos inspecteurs n’ont pas ». Quand cela n’a pas marché, il a menacé : « vous voulez que je lègue ces écoles aux Français ? ». Il a fini par mettre ses menaces à exécution. C’est l’ambassade de France même qui a procédé au recrutement des 11 enseignants devant remplacer nos 29 braves et dignes compatriotes.
Les questions sont : pourquoi l’Etat du Sénégal était prêt à payer 500.000 FCFA par mois aux enseignants pour qu’ils acceptent la privatisation totale des écoles-franco-sénégalaises et un nouveau statut des enseignants ? Pourquoi l’Etat veut dorénavant des enseignants qui prennent leur disponibilité de la Fonction publique dans ces deux écoles franco-sénégalaises ?
C’est parce que dans ces écoles franco-sénégalaises, ne vont que les enfants de privilégié.e.s, trié.e.s sur le volet. C’est parce que dans ces écoles il n’y avait jamais eu de grève jusqu’à ce que les enseignants commencent à se battre pour une revalorisation de leur situation. Et les privilégié.e.s dont les enfants fréquentent ces écoles, peuvent rester sourds devant le sabotage de l’école publique, qui produit 65% d’échecs au baccalauréat mais ne peuvent tolérer que leurs enfants rentrent à la maison en disant, « nos enseignants sont en grève ». Ce sont ces privilègié.e.s qui veulent sacrifier nos 29 compatriotes enseignants.
Un mois après avoir écrit en vain au ministre de l’Education nationale, le FRAPP rend publique une liste des autorités dont les enfants, les petits enfants sont – ou ont été – dans les écoles franco-sénégalaises. Cette liste n’est pas exhaustive. Une autre liste sera rendue publique.
Parents d’éléves :
-Serigne Mbaye Thiam, ancien ministre de l’Education nationale
-Mamadou talla, actuel ministre de l’Education nationale
-Macky Sall
-Idrissa Seck
-Omar Youm
-Birima Mangara
-Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale
-Mamadou seck, ancien président de l’Assemblée nationale
-Pape Diouf
-Sourang
-Gouverneur Sakho,
-Gouverneur Ndoye
-Aides de camp du président de la République (Cissokho, Fall, Diallo)
-Les colonels de la gendarmerie
-Mbengue, directeur de la Sûreté nationale
-Abdoulaye Daouda Diallo
-Général Gabar Diop
-Diène Farba Sarr
-Abdoulaye Baldé
-Général Guèye
-Consul du Maroc
-l'ex-ministre de la Santé Safiètou Thiam
-Abdou Diouf, ancien président de la République
- Aïssata Tall Sall
-Aminata Tall, ancienne président du CESE
Le comité de coordination national
#Guy M. SAGNA
Dakar, le 04 juillet 2019
Ceux qui veulent saigner les enseignants pour que cela continue de baigner pour eux
Le 03 juin 2019, le FRAPP avait adressé une lettre au ministre de l’éducation nationale avec comme objet : « Ecole franco-sénégalaises, non à un Thiaroye 44 bis ». Dans cette lettre, le FRAPP prenait fait et cause pour les 29 enseignants des deux écoles franco-sénégalaises de Dial Diop et de Fann et dénonçait les réformes en cours, dont un des aspects consistait en la fragilisation des enseignants. Le FRAPP demande la suspension dans les meilleurs délais, de ces réformes.
Le FRAPP terminait sa lettre au ministre de l’Education nationale en disant : « Si ces réformes ne sont pas abandonnées, le FRAPP déroulera une feuille de route dont le premier point sera la publication des noms de celles et ceux, du gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Conseil économique social et environnemental, de l’armée, de la gendarmerie…qui ont leurs enfants et petits-enfants dans ces écoles ».
Serigne Mbaye Thiam, ancien ministre de l’Education nationale a d’abord utilisé la carotte avec nos 29 compatriotes enseignants, en leur disant devant des inspecteurs de l’Education nationale : « je vous propose 500.000 FcCa par mois que même vos inspecteurs n’ont pas ». Quand cela n’a pas marché, il a menacé : « vous voulez que je lègue ces écoles aux Français ? ». Il a fini par mettre ses menaces à exécution. C’est l’ambassade de France même qui a procédé au recrutement des 11 enseignants devant remplacer nos 29 braves et dignes compatriotes.
Les questions sont : pourquoi l’Etat du Sénégal était prêt à payer 500.000 FCFA par mois aux enseignants pour qu’ils acceptent la privatisation totale des écoles-franco-sénégalaises et un nouveau statut des enseignants ? Pourquoi l’Etat veut dorénavant des enseignants qui prennent leur disponibilité de la Fonction publique dans ces deux écoles franco-sénégalaises ?
C’est parce que dans ces écoles franco-sénégalaises, ne vont que les enfants de privilégié.e.s, trié.e.s sur le volet. C’est parce que dans ces écoles il n’y avait jamais eu de grève jusqu’à ce que les enseignants commencent à se battre pour une revalorisation de leur situation. Et les privilégié.e.s dont les enfants fréquentent ces écoles, peuvent rester sourds devant le sabotage de l’école publique, qui produit 65% d’échecs au baccalauréat mais ne peuvent tolérer que leurs enfants rentrent à la maison en disant, « nos enseignants sont en grève ». Ce sont ces privilègié.e.s qui veulent sacrifier nos 29 compatriotes enseignants.
Un mois après avoir écrit en vain au ministre de l’Education nationale, le FRAPP rend publique une liste des autorités dont les enfants, les petits enfants sont – ou ont été – dans les écoles franco-sénégalaises. Cette liste n’est pas exhaustive. Une autre liste sera rendue publique.
Parents d’éléves :
-Serigne Mbaye Thiam, ancien ministre de l’Education nationale
-Mamadou talla, actuel ministre de l’Education nationale
-Macky Sall
-Idrissa Seck
-Omar Youm
-Birima Mangara
-Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale
-Mamadou seck, ancien président de l’Assemblée nationale
-Pape Diouf
-Sourang
-Gouverneur Sakho,
-Gouverneur Ndoye
-Aides de camp du président de la République (Cissokho, Fall, Diallo)
-Les colonels de la gendarmerie
-Mbengue, directeur de la Sûreté nationale
-Abdoulaye Daouda Diallo
-Général Gabar Diop
-Diène Farba Sarr
-Abdoulaye Baldé
-Général Guèye
-Consul du Maroc
-l'ex-ministre de la Santé Safiètou Thiam
-Abdou Diouf, ancien président de la République
- Aïssata Tall Sall
-Aminata Tall, ancienne président du CESE
Le comité de coordination national
#Guy M. SAGNA
Dakar, le 04 juillet 2019