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Face à la hausse des prix des denrées de première nécessité : Les ménagères ne savent plus où donner de la tête

Depuis quelque temps, le marché connait une grande fluctuation des prix des denrées de première nécessité. Tout est devenu plus cher. Même les friandises pour enfants n’échappent pas à la hausse. Les prix du riz, de l’huile, du sucre, du lait, du gaz, du poisson, de la viande, etc., ont pris l’ascenseur, au grand désarroi des ménages.


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Juin 2022 à 10:34 | | 0 commentaire(s)|

« Tout est cher dans notre pays », c’est la rengaine générale. Tout le monde se plaint. Que la bourse soit garnie ou modeste, tout le monde subit cette hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité. Ce qui crée un impact direct sur le panier de la ménagère.

Du riz à la viande, de l’huile au lait en passant par le poisson et les différentes bonbonnes de gaz, tout est devenu inaccessible pour le consommateur. Face à cette cascade de hausse des prix, les ménages ne savent plus à quel saint se vouer. Ce, dès lors, que chaque jour, de nouveaux prix s’affichent dans le commerce. Des prix toujours plus élevés.

Une cherté de la vie qui fat que beaucoup de ménages ne mangent pas à leur faim. Ce qui fait dire au sieur Marcel Bocoum, que le Président Macky Sall a raté sa politique alimentaire. Car, estime notre interlocuteur, en 2014, il avait une idée pertinente pour l’autosuffisance en riz.

Mme Maimouna Mballo, très remontée contre cette flambée des prix, pense que cette dernière n’est que la conséquence d’un retour de boomerang avec les sanctions économiques drastiques infligées au Mali par la CEDEAO, qui se combinent à celles imposées à la Russie. Ce qui lui parait excessif pour les peuples d’Afrique subsaharienne.

Quant au sieur Ismaïla Sylla, il pense qu’il est temps de changer notre alimentation. Ce qui est plus facile à professer qu’à appliquer. La preuve par le coût de notre traditionnel ‘’thiébou dieune’’, qui ne peut se cuisiner sans l’huile, dont le prix du bidon de 5 litres est passé de 5.500 à 7.500 FCfa. Le seau d’huile de 60 dosettes passe, lui, de 16.500 à 24. 900 FCfa. Quant à la bouteille de 20 litres d’huile, son prix a bondi de 17.000 à 30. 000 francs Cfa. Le riz parfumé dont le kg était fixé à 500 francs Cfa, est vendu aujourd’hui, à 800 voire 1000 FCfa.

Quant aux légumes, le marchandage pour les acheter commence à donner des migraines aux ménagères. « Le plus grave est que chacun semble appliquer son prix. Les prix fixés par les boutiquiers d’un même quartier, varient souvent. On assiste à une sorte de libéralisation des prix. Ce qui est extrêmement grave, surtout dans un pays qui se dit organisé », déplore la dame Aïcha Diallo, à propos de cette fixation des prix selon les humeurs des commerçants.

« Depuis quand le kilo du lait est-il fixé à 8000 FCfa ? Vraiment, vous exagérez. Vous êtes en train de faire du n’importe quoi. Vous fixez vos prix comme bon vous semble », lance une dame, teint clair, lunettes de soleil, drapée d’un tissu wax de couleur bleue, très en colère contre le commerçant qui venait de lui dire que le kilo de lait coûte 8000 FCfa.

Au marché Castors de Dakar, les clients ne font que se plaindre à cause de la cherté des condiments. Le poisson a également subi cette règle haussière, un « seudd entier » qui coûtait il y a quelques jours, 14 000 FCfa et qui pouvait tenir durant un mois au frigo, est introuvable et pour l’avoir actuellement, il faut casquer entre 20 000 et 25 000 FCfa, voire plus.

« Au départ, j’avais cru comprendre que cette hausse ne concernait que les produits importés, mais je me trompais lourdement », déplore une ménagère, qui est sortie dépitée de son tour du marché. Même les produits comme l’eau, les bouillons, connaissent une légère hausse. Une tendance qui n’est pas près de s’arrêter avec la Tabaski qui approche. Autant dire que les ménages doivent se préparer à vivre des moments très difficiles.






Le Témoin