La section Ucad du Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (Saes) a tenu, hier, une assemblée générale à la Faculté de droit. La rencontre avait pour objectif d'apprécier la situation 24 heures avant la fin du préavis déposé le mardi 5 janvier dernier. Selon EnQuête, à leur sortie, les enseignants ont décrété une semaine de grève totale "en guise d'alerte et d'avertissement". Le syndicat avait déposé un préavis de grève axé sur 4 points qui résument le protocole d'accord signé le 16 mars 2015. Mais à l'heure du bilan, les responsables se disent plus que déçus. "10 mois plus tard, c'est la frustration, c'est le mécontentement et c'est à la limite la révolte qui est généralisée ici au campus de Dakar", tonne Yankhoba Seydi, le secrétaire général du Saes. Et pour que cette mesure ne se limite pas uniquement à Dakar, les enseignants de l'Ucad comptent la proposer au Bureau national élargi du syndicat qui aura lieu samedi prochain à Dakar. Ce, afin que la paralysie soit totale dans toutes les universités du Sénégal.
Si l'on en croit M. Seydi, pratiquement rien n'a été fait . "Pour ce qui est de la réforme des titres, elle devait entrer en vigueur le 1er janvier. Ça veut dire que, préalablement à cette date, tout devait être fait. Le texte devait être adopté en Conseil des ministres avant, il devait être envoyé à l'Assemblée pour vote, promulgué par le chef de l'Etat. Tout cela n'a pas été fait jusqu'au 1er janvier", regrette-t-il.
Sur un autre registre, le Saes a apporté tout son soutien aux professeurs de la Faculté de droit qui ont été séquestrés par des étudiants. L e syndicat exige que les auteurs de cette agression soient identifiés et traduits devant le Conseil de discipline. Yankhoba Seydi a révélé que le doyen de la Faculté a reçu l'Amicale et était en train de convoquer les enseignants un à un. Il a tenu à avertir que cette stratégie ne passera pas.
Si l'on en croit M. Seydi, pratiquement rien n'a été fait . "Pour ce qui est de la réforme des titres, elle devait entrer en vigueur le 1er janvier. Ça veut dire que, préalablement à cette date, tout devait être fait. Le texte devait être adopté en Conseil des ministres avant, il devait être envoyé à l'Assemblée pour vote, promulgué par le chef de l'Etat. Tout cela n'a pas été fait jusqu'au 1er janvier", regrette-t-il.
Sur un autre registre, le Saes a apporté tout son soutien aux professeurs de la Faculté de droit qui ont été séquestrés par des étudiants. L e syndicat exige que les auteurs de cette agression soient identifiés et traduits devant le Conseil de discipline. Yankhoba Seydi a révélé que le doyen de la Faculté a reçu l'Amicale et était en train de convoquer les enseignants un à un. Il a tenu à avertir que cette stratégie ne passera pas.