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Guinée : Alpha Condé s’est fait administrer le vaccin russe Spoutnik V contre la Covid-19

Spoutnik V, dans le cadre d'une phase pilote dont ont, jusqu'à présent, bénéficié des membres de son gouvernement.


Rédigé par leral.net le Lundi 18 Janvier 2021 à 19:54 | | 0 commentaire(s)|

Guinée :  Alpha Condé s’est fait administrer le vaccin russe Spoutnik V contre la Covid-19
Le président guinéen Alpha Condé, 82 ans, a reçu une première dose du vaccin russe Ainsi que le rapporte l'AFP, le président de la République de Guinée s'est fait administrer le 15 janvier une dose de Spoutnik V, le vaccin russe contre la Covid-19. L'Agence nationale de sécurité sanitaire a fait savoir que plusieurs membres du gouvernement, «ceux n'ayant pas déjà contracté le virus», avaient été vaccinés au cours des deux dernières semaines. Le ministre de la Défense, Mohamed Diané, scientifique de formation, avait été le premier à recevoir le 30 décembre le vaccin mis au point par le Centre national russe d'épidémiologie et de microbiologie Gamaleïa.

La Guinée, pays d'Afrique de l'Ouest, a obtenu 60 doses de Spoutnik V. Elle va vacciner dans un premier temps un petit nombre de volontaires d'un certain âge, a expliqué l'AFP. Après cette phase pilote, ainsi qu'elles l'avaient annoncé fin décembre, les autorités guinéennes décideront d'étendre ou non la vaccination.

«Plus de 2,5 millions de doses de vaccins sont attendues avant la fin du premier trimestre 2021, ce qui permettra à l'ANSS de vacciner un bon nombre de personnes, celles qui le souhaitent bien sûr», a également assuré l'Agence nationale de sécurité sanitaire, sans préciser s'il s'agissait uniquement de doses du vaccin russe.

La Guinée a déclaré plus de 14 000 contaminations et 81 décès en lien avec le nouveau coronavirus. Plusieurs personnalités politiques ont succombé. La crise sanitaire a coïncidé avec des mois de crise politique causée par la candidature du président Alpha Condé, depuis réélu, à un troisième mandat consécutif.

Les défenseurs des droits de l'Homme ont accusé le pouvoir de se servir du prétexte pandémique pour réprimer la contestation, ce que les autorités ont réfuté. La Guinée avait été sévèrement éprouvée par la fièvre hémorragique due au virus Ebola, qui y avait tué 2 500 personnes entre fin 2013 et 2016.